• Le flétrissement bactérien (Ralstonia solanacearum)

Publié le 28 Avr 2009
Dernière modification le 28 Avr 2009

  • Classification de l'organisme
  • Nom commun Ordre / Famille Nom scientifique Plantes / Parties attaquées Localisation
    Le flétrissement bactérien  Burkholderiales/Burkholderiaceae  Ralstonia solanacearum  250 espèces d'hôtes/ tiges, feuilles, fruits...  Zones tropicales, subtropicales et tempérées chaudes des cinq continents 

  • Symptômes et dégâts
  • Sur la pomme de terre, la bactérie provoque un flétrissement des plants et la pourriture brune, un anneau vasculaire brun noir, pouvant laisser s’échapper un mucus de couleur crème. Lorsque la maladie est avancée, la pomme de terre peut relâcher un liquide blanchâtre de ses yeux et de son talon.

    Sur la tomate, elle provoque le flétrissement des feuilles et l’apparition de bourrelets de racines adventives. De plus, après avoir été coupés, les tiges peuvent laisser s’écouler un liquide blanchâtre.

    Plant de tomate flétri après infection par R. solanacearum (P. Prior)
    Pourriture brune de pomme de terre infectée par R. solanacearum (P. Prior)
    Feuilles de Cucurbitacées flétries, après infection par R. solanacearum (P. Prior)

  • Confusion possible
  • Les premiers symptômes de flétrissement peuvent ne pas avoir une origine parasitaire. En effet, ils peuvent être engendrés par un stress hydrique dû à une température supérieure à 35°C. Cependant, dans ce cas ci, les symptômes sont réversibles.
    Les autres symptômes peuvent être confondus avec ceux d’autres maladies :

    • La maladie de la moelle noire, entraînée par Pseudomonas corrugata,
    • Les flétrissements dus à Clavibacter michiganensis,
    • Les flétrissements dus au champignon Fusarium oxysporum.

  • Modes de contamination
  • Le principal facteur de contamination par la bactérie s’avère être l’homme, par :

    • Les pratiques culturales, permettant la diffusion des bactéries en culture sous abris,
    • Le transport de matériel végétal, facilitant la propagation de la maladie d’un pays à l’autre.

  • Facteurs à risque
  • Dans les cultures hors sol, sous abris, la présence d’eau peut avoir des conséquences catastrophiques pour les plantations.


  • Plantes-hôtes
  • R. solanacearum possède deux types de plantes-hôtes :

    • Les plantes-hôtes pour lesquelles elle est pathogène. Il s’agit de plantes ornementales (Anthurium, Solanées ornementales etc.) ou maraîchères (tomate, pomme de terre, arachide…),
    • Les plantes-hôtes qui hébergent la bactérie sans développer de symptômes de flétrissement. Il y est retrouvé beaucoup de mauvaises herbes (faux poivrier, herbe à bouc…).

  • Pays de rédaction
  • Réunion

  • Méthodes de lutte

  • Méthode lutte contre le flétrissement bactérien (Ralstonia solanearum)



    Crédit photo INRA