Peut-on parler intimement du cancer ?
Par Benjamin LISAN, le 17/11/2022
1 Introduction
Le cancer est une maladie qui fait peur, associé à l’idée que cette maladie est terriblement douloureuse et son échéance souvent fatale.
En fait, si la maladie est prise suffisamment tôt, dans un bon nombre de cas, elle peut être guérie.
De plus, il existe de nombreux type de cancer, certains peu agressifs (cancer de la prostate, certains mélanomes …) et d’autres qui le sont plus (cancer du pancréas, du foie, des poumons[1], des os …).
De plus, les malades ne sont pas égaux face au cancer (ou au risque de cancer).
Il y a des cancers génétiques, des cancers professionnels liés à des produits chimiques cancérigènes ou mutagènes ou à l’amiante (type mésothéliome …).
La maladie fait peur car elle est insidieuse, souvent, au départ, invisible et silencieuse[2]. Mais qui est déjà à un stade grave, quand l’on s’en rend enfin compte, que l’on souffre ou qu’on maigrit mystérieusement (sans aucune cause apparente).
C’est pourquoi sa prévention est importante, grâce à des examens annuels (surtout à plus de 60 ans).
On peut ajouter que le cancer, ce sont nos propres cellules qui prolifèrent de façon incontrôlée. Mais pour l'instant, l'on n'a pas toutes les données pour expliquer pourquoi elles se mettent soudainement à proliférer.
2 Prévalence de la maladie (une maladie fréquente)
Première cause de mortalité en France et dans les pays développés, le cancer est une maladie répandue. L’on estime qu’un homme sur deux et une femme sur trois se verront diagnostiquer un cancer avant 85 ans[3].
Donc c’est une maladie assez courante, dont la prévalence a augmenté avec l’augmentation de l’espérance de vie.
Un homme sur deux et une femme sur trois se verront diagnostiquer un cancer avant 85 ans. En 2015, on dénombre 385 000 nouveaux cas de cancers en France métropolitaine. 211 000 nouveaux cas chez les hommes autour de 68 ans et 174 000 chez les femmes vers 67 ans en moyenne[4].
Le cancer de la prostate reste le plus fréquent chez l'homme (50 000 nouveaux cas en 2015 - estimation non disponible en 2018), suivi des cancers du poumon et colorectal (respectivement 31 000 et 23 000 nouveaux cas en 2018). Chez la femme, le cancer du sein reste le plus fréquent (58 000 nouveaux cas en 2018)[5].
Mais une autre source affirme : « Le cancer responsable du plus grand nombre de décès par cancer chez l'homme reste le cancer du poumon (23 000). Viennent ensuite les cancers colorectal et de la prostate (respectivement 9 000 et 8 000) » (Santé publique)[6].
Le cancer de la prostate _ un cancer normalement peu agressif _ est l'affaire de presque tous les hommes, en particulier en avançant dans l'âge avec une incidence d'environ 50% après 80 ans[7].
Les progrès thérapeutiques améliorent les chances de guérison.
En France, 3 millions de personnes ont survécu à un cancer, soit deux personnes sur trois. Les chances de survie ont doublé en 45 ans. Mais, le pronostic bon, intermédiaire ou mauvais dépend beaucoup de l’organe touché et du stade de développement de la maladie quand le diagnostic est posé.
Un quart des personnes en rémission vivent toutefois avec des effets secondaires des traitements (incapacité, invalidité, problème de fertilité, œdèmes des membres inférieurs).
3 Les causes fréquentes du cancer
« Près de la moitié des cancers mondiaux sont attribuables à des comportements à risque déjà connus des médecins, conclut une gigantesque étude publiée ce vendredi 19 août dans la revue scientifique The Lancet, et réalisée dans le cadre du programme international Global Burden of Disease. En premier lieu, le tabac et l'alcool font le plus de décès, malgré le danger manifeste.
Concernant le cancer, l'étude réalisée par le Global Burden of Disease démontre que le tabac est de loin le principal élément ayant favorisé un cancer (33,9%), suivi par l'alcool (7,4%). Viennent ensuite l'alimentation, la pollution de l'air et l'obésité, évaluées autour de 5%.
Toutefois, une grosse moitié de cancers ne sont pas attribuables à un facteur de risque donné, ce qui montre que la prévention ne suffit pas. Celle-ci, selon les auteurs, doit donc s'accompagner de deux autres piliers : un diagnostic suffisamment précoce et des traitements efficaces. Dans un commentaire indépendant, publié dans la même édition du Lancet, deux épidémiologistes ont appuyé ces conclusions, estimant également que l'étude souligne l'importance de la prévention »[8].
4 Les célébrités mortes du cancer ou luttant contre
Régulièrement, nous apprenons par les médias le décès de célébrités à l’issue d’une « longue maladie » :
Etant donné sa prévalence, rien d’étonnant, alors, à ce que les célébrités soient aussi concernées. Voici parmi les plus connues :
David Bowie (à 69 ans), George Harrison (le guitariste des Beatles, à 58 ans), Bob Marley (à 36 ans), Aretha Franklin, Audrey Hepburn (à 63 ans), Donna Summer (à 63 ans), Patrick Swayze (à 57 ans), Alain Bashung (à 61 ans), John McCain (homme politique américain, à 81 ans, cancer du cerveau), Georges Pompidou (président de la république française, mort d'un cancer hématologique, à 62 ans), François Mitterrand (président de la république française, à 79 ans), France Gall (à 70 ans), Johnny Hallyday (à 74 ans), Steve Jobs (créateur d’Apple, mort à 56 ans), Walt Disney (grand fumeur, mort à 65 ans), Jacques Prévert (à 77 ans), Georges Perec (à 45 ans), Diana Rigg (à 82 ans), Haroun Tazieff (à 83 ans), Gilbert Bécaud (à 74 ans), Siné (à 87 ans), Donna Summers (à 63 ans), Andreï Tarkovski (à 54 ans), Henri Vincenot (à 73 ans), Yul Brynner (à 65 ans), Steve McQueen (à 50 ans), Robert Mitchum (à 79 ans), Paul Newman (à 83 ans), Dmitri Chostakovitch (à 68 ans), Nat King Cole (à 45 ans), Darry Cowl (à 80 ans), Pierre Dac (à 81 ans), Pierre Desproges (à 48 ans), Duke Ellington (à 75 ans), Peter Fonda (79 ans), Stephen Jay Gould (60 ans), Elie Kakou (39 ans), Buster Keaton (70 ans), Jean-Marie Lustiger (évêque puis cardinal, 80 ans), Melina Mercouri (73 ans), Claude Monet (à 86 ans), Boris Pasternak (à 70 ans), Leonard Bernstein (à 72 ans), Gérard Philipe (à 36 ans)[9], Dominique Baudis, homme politique victime d’une rumeur mensongère (à 66 ans), Bernard Giraudeau (à 62 ans), Michèle Demongeot (à 87 ans), André Raimbourg dit Bourvil (à 53 ans), Edson Arantes do Nascimento dit "le Roi Pelé" (à 82 ans), Reginald Mitchell (à 42 ans), Wernher Von Braun (65 ans), Jean-Louis Trintignant (91 ans), Anne d'Autriche (64 ans), mère de Louis XIV, George VI du Royaume-Uni (56 ans) etc.[10]
Certain[e]s se battent ou se battaient, depuis longtemps, contre le cancer comme Françoise Hardy, Clémentine Célarié, Richard Bohringer, Michael Douglas, Rod Stewart, Michèle Mercier, Michèle Demongeot[11], Pelé[12] ...
Que de drames et de souffrances cachés le malade, qui se sait condamné, qui a tant à faire et qui voudrait encore vivre (ou qui voudrait vivre) et pour les proches.
Beaucoup sont morts du cancer du poumon, à cause, le plus souvent, de leur tabagisme[13].
5 Une maladie qui fait peur
Elle fait peur à cause des risques réels d’en mourir ou/et d’en souffrir longuement (de vivre des douleurs insupportables, contre lesquelles les antalgiques _ morphine … _ ne sont pas toujours suffisamment efficaces).
Il y a aussi le fait que tout le monde peut être touché comme les célébrités citées ci-avant.
Face à cette maladie, on rencontre beaucoup de réactions irrationnelles.
Certaines personnes en ont tellement peur qu’elles préfèrent faire la politique de l’autruche, étant alors réticentes à se rendre à leur rendez-vous pour leurs examens réguliers de détection du cancer du seins, du cancer du colon (coloscopie …), du cancer de la prostate (examen du taux de PSA dans les analyses sanguines …).
Beaucoup pensent que c’était la maladie qui arrive seulement aux autres et qu’elle ne peut pas leur arriver.
(Certains en ont tellement peur qu’ils préfèrent ne pas fréquenter des cancéreux, comme si la maladie pouvait se transmettre comme une maladie contagieuse).
Dans beaucoup de société (occidentales …), peut-être par peur, l’on cache souvent le fait que cette maladie est bien plus répandue que l’imagine la majorité des personnes. Et l’on emploie souvent, par discrétion, pudeur ou tact, un euphémisme « longue maladie » pour parler du cancer.
Mais dans le monde journalistique, l’on a aussi des « vautours » qui n’hésitent pas à révéler le cancer de certaines célébrités pour faire du chiffre et le buzz (comme récemment avec une chanteuse québécoise, dont le cancer est toutefois démenti par ses proches).
6 Variété des réactions face à l’annonce de la maladie
Quand les malades apprennent leur cancer et leur degré d’avancement et de dangerosité, leurs réactions sont extrêmement variées, allant des plus rationnelles aux plus irrationnelles :
1) Abattement, dépression (même le désir de vouloir mourir, de se suicider),
2) Angoisse, anxiété, peur de la douleur et de la mort,
3) Esprit combattif (combattivité),
4) Fatalisme, stoïcisme, indifférence feinte ou réelle (faire comme si de rien n’était, vaquer normalement à ses occupations) …
5) Certains y mettent un brin d’humour …
Révéler publiquement sa maladie reste délicat _ il y a toujours le risque d’attirer les charlatans profitant de votre détresse, comment les membres de la famille proche et les amis vont le prendre.
Certains restent totalement secrets sur leur maladie (ils la cachent).
D’autres sont transparents, francs et ne cachent rien, n’ont aucune honte à en parler, en discutent à bâtons rompus.
Certains se victimisent.
La peur de la maladie, chez certains, augmentent leur hypocondrie (mais là, leur peur n’est pas imaginaire. Elle est parfaitement justifiée).
Certains jouent (simulent) le détachement. D’autres le traitent comme un sujet scientifique, avec recul, neutralité.
La pratique de l’oncologue, du radiothérapeute, de l’urologue comprend un part de psychologie qui tient compte du profil du malade _ fragile, anxieux ou, au contraire, solide … _, tel que le médecin tente de le cerner.
Si la maladie est grave et que le médecin sent que le malade est solide et fort psychologiquement, le plus souvent, il ne lui cachera rien sur la gravité de la maladie. A contrario, s’il sent son patient fragile psychologiquement, alors il édulcora la présentation de sa maladie, voire lui cachera l’étendue et la gravité de sa maladie (par exemple, le personnel soignant sait que « il en a partout », « il a des métastases partout », mais qu’il ne peut pas le lui dire).
Le soupçon que le corps médical lui cache des choses (l’ampleur de sa maladie) peut faire que l’anxieux soit encore plus anxieux.
7 L’importance d’être soutenu moralement et de rester positif, si possible
7.1 L’importance d’être bien entouré
La plupart des médecins insistent sur l’importance du soutien que le malade reçoit de la part de ses proches (l’acteur Richard Bohringer a témoigné de l’importance du soutien de sa famille durant l’épreuve qu’il a traversée).
Personnellement, je suis plutôt bien entouré. Des amis et des membres de ma famille me téléphone régulièrement pour s’informer de ma santé (et ça, cela me fait vraiment du bien). Donc j’atteste de l’importance d’un entourage empathique pour mieux supporter le traitement (pas toujours agréable) et du bien au moral que ces amis m’apportent réellement.
Malheureusement, des personnes ne sont pas toujours intelligentes comme le cas de Claudette.
J’ai été ami avec le mari de Claudette durant très longtemps jusqu’à son décès. Je considérais Claudette aussi comme une très grande amie, comme une personne très lumineuse et très serviable. Puis au bout de 20 ans de mariage, il a décidé de divorcer. Le divorce semblait se passer mal, son mari s’accrochant, et ne voulant pas divorcer. A l’époque, j’étais une oreille attentive pour elle (je ne jugeais pas), Claudette ne cessant de m’exposer au téléphone ses récriminations envers son mari.
A partir de ce moment, je l’ai vu déprimer, se replier sur elle et sur un groupe très limité d’amis, dont une certaine Martine, dont elle parle tout le temps (qui partagent ses croyances « spirituelles »), se couper de ses amis, dont moi.
Elle a toujours été portée sur l’irrationnel, mais il semble que ses croyances holistiques, naturopathiques et dans les interventions miraculeuses se soient alors renforcées.
Pendant 4 ans, j’ai essayé de lui témoigner ma fidélité dans mon amitié, en lui téléphonant tous les 3 à 6 mois (en laissant passer suffisamment de temps). Mais à chaque fois, ce n’était jamais le moment, elle était toujours très fatiguée, fragile, m’affirmant qu’elle n’arrivait toujours pas à récupérer moralement (après ce divorce) etc.
Même deux ans après le décès de son mari, la déprime de Claudette ne semblait pas résolue.
J’ai cru à une réelle dépression (ou asthénie) qui l’empêchait de rester longtemps au téléphone.
Finalement, il y a un mois, je lui annonce que j’ai un cancer. Elle me réponds qu’elle va prier pour ma guérison de mon cancer à une certaine date. Puis elle m’annonce que je suis plus son ami, parce que je l’avais harcelée durant des années, parce que le vrai but de mes coups de fils étaient de me faire soutenir psychologiquement par elle (et qu’elle n’avait plus de temps et les capacités de soutenir psychologiquement les autres, qu’elle devait d’abord penser à elle).
A l’instant, j’ai vraiment un coup de cafard (ou de déprime). Comment une personne peut changer autant et passer de grande amie à une personne dans la défiance ?
Connaissant sa façon de penser, je lui ai, quand même, fait remarquer son incohérence : comment elle pouvait avoir une mauvaise image de moi et en même temps vouloir en même temps prier pour moi et ma guérison ? Ce à quoi elle m’a répondu que donc « elle ne me prierait pas pour moi ».
Elle qui a si peur des mauvaises ondes envoyées par les autres, peut-elle alors risquer, en même temps, de salir l’image qu’elle projette vers les autres (et donc, dans la foulée, risquer alors de recevoir des « ondes négatives »).
Quand on a un cancer, on peut être plus fragile, plus sensible à l’empathie et à l’amitié.
L’irrationnel peut faire des dégâts. Je connais le problème, jeune ayant été dans les mêmes dispositions et croyances irrationnelles que Claudette. Vers l’âge de 20 ans, j’ai rompu brutalement avec une jeune femme, dont j’étais follement amoureux, persuadé qu’elle m’avait envoyé des « ondes négatives ».
Sinon, j’ai rompu brutalement avec un ami, Michel, en raison des manipulations d’une personne perverse qui avait menti gravement contre lui (accusation de viols). Ce n’est que longtemps après que j’ai compris que ces accusations graves étaient fausses, que donc j’avais été injuste avec Michel. J’ai alors tenté de renouer avec Michel, 20 ans après. Et j’ai réussi et nous sommes redevenus amis.
Sinon, certains trolls, mal intentionnés sur Facebook, n’hésitent pas à écrire un « RIP » en commentaire d’une publication d’une personne qui révèle son cancer, qui peuvent rendre justement les personnes déjà dépressives et fragiles encore plus dépressives.
Voir le chapitre annexe : « Texte trouvé sur le groupe Facebook "Vivre Avec un cancer gynécologique" », situé à la fin de ce document.
7.2 L’importance du moral positif et de la combattivité ?
Certains affirment que le moral (la combativité, un esprit positif) est pour 50% dans la guérison des cancers.
Si je ne suis pas convaincu par cette dernière affirmation, pensant que surtout un diagnostic suffisamment précoce et des traitements efficaces sont essentiels dans la guérison ou la maîtrise de la maladie [personnellement, ne croyant pas que l’effet placebo peut aider à guérir la maladie], mais avoir un moral positif ne fait jamais de mal.
Par contre, je crois que la combativité peut permettre de tenir le coup et de ne pas se laisser aller (ou se morfondre, se plaindre sur son sort).
7.3 L’espoir des avancées de la science pour guérir le cancer
Reste à donner aussi espoir aux malades même les plus graves « Restons positifs ... car la science évolue sans cesse ».
Il faut rappeler le cas du cancer du testicule, cancer qui avant les années 1980 était mortel dans 90% des cas lorsqu'il y avait une rechute et qui, depuis l'émergence d'une chimiothérapie très efficace dans les années 1980, est passé de cancer " foudroyant " à un des cancers les plus curables.
Par exemple, La dernière innovation dans le traitement du cancer est l'immunothérapie, qui agit directement sur le système immunitaire[14].
Selon le Sénateur René Tregouet, « Je rappelle tout d’abord une réalité qui va à l’encontre des idées reçues : dans tous les pays développés, la mortalité réelle par cancer (après ajustement des variables démographiques) ne cesse de diminuer depuis une trentaine d’années. Aux Etats-Unis, les dernières données disponibles montrent que le taux de mortalité par cancer a diminué de 32 % entre son pic en 1991 et 2019. Cela correspond à 3,5 millions de décès évités au total, selon le rapport annuel de l’American Cancer Society. La baisse s’est en outre accentuée : elle est passée de 1 % par an dans les années 1990, à environ 2 % entre 2015 et 2019 (Voir ACS Journals).
On retrouve également cette baisse nette (en tenant compte de l’augmentation et du vieillissement de notre population) du nombre de décès par cancer en France : les dernières données disponibles montrent en effet que, depuis trente ans, la part des décès liés au cancer est, à population constante, en recul de ? 54 % chez l’homme (- 1,8% par an en moyenne) et ? 25 % chez la femme (- 0,8 % par an en moyenne), ce qui est considérable et d’autant plus remarquable qu’au cours de la même période, l’incidence globale des cancers (c’est-à-dire le nombre de nouveaux cas par an) a augmenté de 65 %, chez les hommes, et de 93 % chez les femmes, une hausse qui s’explique essentiellement par l’accroissement et le vieillissement de la population.
En novembre dernier, la société française Transgene a communiqué les premiers résultats positifs et encourageants, concernant l’efficacité de son vaccin anti-cancer, dans le cadre d’un essai clinique mené en collaboration avec l’Institut Curie. Pour quatre des six premiers patients traités pour un cancer ORL avec le vaccin individualisé TG4050, ce traitement unique au monde a déclenché une forte réponse immunitaire et le système immunitaire des patients a réagi vis-à-vis d’antigènes qu’il ne reconnaissait pas jusqu’alors ou qui étaient inactifs. « Ce premier résultat est juste épatant », résume le Professeur Jean-Pierre Delord, directeur général de l’Institut universitaire du cancer de Toulouse-Oncopole. »[15].
8 Le problème des escrocs, charlatans et vautours tentant de profiter de la détresse des malades
Malheureusement le monde est rempli aussi de personnes complotistes ou bien cyniques et sans scrupules.
8.1 Les complotistes
Les complotistes font souvent des procès d’intention, sans vraiment fournir des preuves incontestables pour étayer leurs convictions.
Sur Facebook, il y a pas mal de groupes accusant les grands groupes pharmaceutiques (big pharma) de comploter contre les cancéreux (voir ci-dessous) :
Sur Facebook, vous avez aussi plus de 200 groupes proposant des médecines alternatives pour le traitement des cancers :
8.2 Les escrocs
Moi-même, j’ai été victime d’une escroquerie, comme je le raconte dans ce message :
« Je crois que j'ai été victime d'une escroquerie.
Une personne, avec un accent d'Afrique du Nord, me téléphone à partir de ce numéro, 02.46.85.07.65, me dit que je dois appeler mon urologue, concernant mon dossier pour une bonne nouvelle, à ce numéro 08.95.23.04.29
Que je vais avoir Madame Catherine Cavaillat, urologue, au téléphone.
Naïf, j'appelle ce n°.
D'abord, un fait très suspect, un répondeur indique que ce numéro sera facturé 80 centimes d'euro de la minute.
Puis une autre dame, avec un accent d'Afrique du Nord, me prend au téléphone.
Plus suspect, en indiquant mon nom prénom, elle me dit que :
1) je suis un homme de caractère,
2) elle va vérifier mon dossier médical, puis elle tente de me faire patienter éternellement (soi-disant pour vérifier mon dossier).
3) elle est bien Catherine Cavaillat, urologue, qu'elle a un cabinet dans le 15° à Paris.
Je lui dis qu'elle n'est pas mon urologue, que je vais vérifier auprès de mon vrai urologue si elle-même est vraiment une urologue.
A cet instant, elle me raccroche au nez.
Je soupçonne d'avoir été victime d'une escroquerie vicieuse au n° surtaxé. ».
Quelles conclusions peut-on en tirer ?
Mes propres conclusions sur cette escroquerie :
« Ce qui est plus inquiétant était qu'ils avaient mon nom, prénom et surtout mon adresse personnelle.
Pendant longtemps, j'ai pris le parti de la transparence, que je n'avais rien à cacher. Je n'ai jamais imaginé que des personnes mal intentionnées utiliseraient ma (longue) maladie actuelle pour s'attaquer à moi, en me faisant croire à une bonne nouvelle, qui va être annoncée par mon "urologue" par rapport à ma maladie. Donner de faux espoir, jouer là-dessus, je trouve cela particulièrement écœurant.
En fait, je crois que surtout mes publications Facebook sont espionnées (or j'ai 4700 followers et je ne les connais malheureusement pas tous).
Quand on a une (longue) maladie, on espère toujours une bonne nouvelle de son oncologue, urologue, radiothérapeute... Or c'était l'annonce d'une "bonne nouvelle" qui allait m'être annoncé par mon urologue qui m'a trompé ».
Voir aussi dans le chapitre en annexe « Les bons conseils des amis pour éviter de se faire escroquer ».
8.3 Les charlatans et médecines alternatives (douces …)
Beaucoup d’amis bien intentionnés ne conseillent les guérisseurs par impositions par les mains, dont les « coupeurs de feu[16] ».
Certains affirment que « l’eau Kangen aide énormément sur ce terrain de cancérologie » :
« Elle detoxifie des traitements lourds, limitant les effets secondaires.
💧Et surtout elle alcalinise le corps, coupant la nourriture aux cellules cancéreuses.
Un allier dans vos traitements.
💦 Elle est aussi hyperhydratante, antioxydante.
➡️ Pour plus de reseignements, mp ».
Soi-disant, le gui, une plante toxique, soignerait le cancer[17].
Convaincus qu’ils pouvaient soigner leur cancer par les jus ou le jeûne, certains malades ont refusé de faire appel à la médecine et en sont morts[18].
En fait quand des malades du cancer sont désespérés, ils sont plus facilement vulnérables face aux « arnaques » des charlatans ou des escrocs. Ils se raccrochent alors à tout « traitement miracle », leur redonnant de l’espoir, comme un noyé à sa bouée.
Personnellement, je suis un scientifique sceptique et rationaliste, je ne crois donc ni aux influences occultes à distances (télépathie, télékinésie …), ni « magnétisme animal ». Je crois plus à l’efficacité des traitements classiques validées scientifiquement, même s’ils sont désagréables, voire sont agressifs _ radiothérapie, chimiothérapie, curiethérapie, ablation chirurgicale, quand c’est possible.
Parfois, sur Internet, l’on trouve des annonces sidérantes comme celle-ci : « En 2004, la Dre Véronique Desaulniers, une chiropraticienne bioénergétique à succès, a découvert une grosseur de la taille d'un pois sur son sein. Elle a utilisé la thermographie et des tests bioénergétiques pour diagnostiquer, elle-même, son cancer.
Elle aurait utilisé une médecine hollistique et une pommade noire [ou baume noir] pour enlever sa tumeur, une thérapie alternative controversée contre le cancer. En 2006, elle affirmait n'avoir plus de cancer »[19].
« Cherchant à accéder à un mieux-être, à la guérison voire au bonheur, les personnes victimes de faux experts mais vrais sectaires les suivent fidèlement et les défendent avec une conviction virulente, nourrie de la peur non seulement de se tromper, de devoir affronter une désillusion, mais également d’être abandonnées par leur maître à penser et à vivre. La croyance en la médecine naturelle peut être partagée par les esprits les plus cartésiens qui soient, en apparence. Steve Jobs, atteint d’un cancer pancréatique neuroendocrinien, refusa toute intervention médicale et opta pour un régime alimentaire végétarien strict. On connaît la fin du fondateur d’Apple. Quant aux « maîtres », que leurs fidèles adeptes se retrouvent en danger mortel les atteint fort peu ; c’est sans doute une punition cosmogonique qui frappe alors le patient-mourant pour avoir mal suivi leurs recommandations. Il en est ainsi, par exemple, de Ryke Geerd Hamer ou de Claude Sabbah. La méthode dite « biologie totale » de Sabbah s’inspirait directement de celle de Hamer, créateur de la « médecine nouvelle germanique », selon laquelle le déclenchement d’un cancer est toujours précédé d’un choc brutal, un conflit dramatique vécu dans l’isolement qui provoque une « rupture de champ » dans le cerveau et détermine la localisation du cancer dans l’organisme. Des entretiens psychologiques complétés par des scanners cérébraux suffiraient à déterminer l’origine du conflit, de sorte que le cancer soit stoppé et que le patient entre en voie de guérison, manifestée par une douleur qui ne serait rien de plus qu’un conflit intérieur. Cette théorie entraîne le rejet de tous les traitements lourds et, en particulier, de la chimiothérapie. »[20].
Figure importante et influente de la naturopathie en France, Irène Grosjean a été filmé, en 2019, en train de conseiller à une personne atteinte d’un cancer de la prostate d'arrêter de se soigner, et notamment de ne pas se faire transfuser du sang, en lui affirmant qu'il ira mieux. Cette personne est morte plusieurs semaines plus tard, et l'arrêt des traitements est dénoncé par son fils[21].
9 Mon propre témoignage
9.1 Ma connaissance du cancer (expériences vécues)
J’ai déjà un certaine connaissance des cancers, en particulier en phase terminale, par mes nombreuses expériences de cas de personnes en fin de vie. En effet, j’ai accompagné ces personnes dans leur fin de vie (en soins palliatifs) :
1) Ma mère, morte d’un lymphome, non détecté à temps, qui s’est transformé en cancer des os (elle a beaucoup souffert et à la fin elle ne souhaitait que mourir). A départ, sa maladie a été diagnostiquée, par erreur, en dépression. Mais il est vrai qu’avant son cancer, elle était déjà dépressive).
2) Christine, une amie ingénieur (dont le cancer foudroyant s’est déclenché après qu’elle a été humiliée et « descendue en flamme » _ alors que sa direction s’est très mal conduite avec elle _, alors qu’elle dirigeait un projet, dont elle était fière, avec sous ses ordres une équipe de 25 personnes).
3) Une amie Geneviève _ nous avions failli vivre ensemble _ (dont le cancer du lobe frontal inopérable s’est déclenché après un terrible chute sociale, un grave dépression, alors qu’elle a été la proie, durant 10 ans, d’un compagnon pervers et alcoolique, qui l’a beaucoup humilié …).
4) Jean, un membre de ma famille, victime d’une cancer professionnel (il avait travaillé toute sa vie dans les transformateur contenant du pyralène, une substance cancérigène).
5) Daniel, un ami (ce baroudeur, qui a vécu en Afrique, avait travaillé toute sa vie dans la sécurité. C’était a priori un personnalité forte et très solide. Mais il fumait beaucoup de cigares et il est mort d’un cancer du poumon).
6) Bernard un ami ingénieur informaticien (C’était un personne plutôt gentille serviable, timide. Il vivait avec un cancer depuis 10 ans. Et sa maladie s’est aggravée durant la période du confinement. Durant laquelle, il était hospitalisé et son système immunitaire, par tous ses traitements, était affaibli. A cause des risques liés au covid, je n’ai jamais pu lui rendre visite à l’hôpital).
J’ai pu venir et soutenir moralement durant 6 mois ma mère et Geneviève, dans leur maisons de soins palliatifs (du côté de la Verrière-en-Yveline, pour ma mère, à la maison Jeanne Garnier, dans le 15° à Paris, pour Geneviève).
J’avais été frappé par la gentillesse et l’empathie du personnel soignant (qui était nombreux) envers les malades dans ces deux maisons. Ma mère appréciait la gentillesse du personnel, après avoir connu « l’usine » peu empathique de Gustave Roussy. Ma mère avait beaucoup souffert, à cause de son cancer des os, alors que la morphine, à la fin, de ne faisait plus effet et provoquait chez elle des « trips » désagréables (finalement, elle a cessé de s’alimenter et s’est laissée mourir, après que son cancer des os l’avait rendu paralysée _ ma mère n’aurait jamais accepté de devenir une personne assistée).
A cause sa tumeur au lobe frontal, inopérable, j’ai vu la santé mentale et l’intelligence de Geneviève se dégrader au fil des mois, jusqu’à ce qu’elle devienne un légume.
Ces deux cas ont été terribles pour moi (ils sont terrifiants).
A l’époque, je m’étais dit que c’était la maladie la plus terrible, qui souvent ne laisse aucun chance même aux personnes combattives (or ma mère, Geneviève, Daniel étaient des personnes combattives).
Et je me disais que le préférais mourir d’une crise cardiaque que d’un cancer.
Un ami, Pierre-L., faisait régulièrement ses examens pour détecter un éventuel cancer. A cause de la pandémie du covid-19, qui saturait les hôpitaux, il n’a pas pu faire ces examens durant 2 ans. Or durant cette période, il a développé un cancer du foie foudroyant, à 78 ans, qui l’a emporté. Je n’ai pu assister qu’à son enterrement. Je pense encore souvent à lui. J’espère que son souvenir ne s’estompera pas dans l’esprit de ses proches et amis.
Apprenant mon cancer, les langues de mes proches se délient : par exemple, j’appris qu’un de mes oncles, que j’aimais beaucoup, gros fumeur, est mort d’un cancer, qui n’a pas été soigné à temps. Son épouse, pour son cancer du sein, a subi une chimiothérapie et une radiothérapie, cancer dont elle a guéri. Une autre tante, que j’aime beaucoup aussi (comme la précédente), qui a subi une radiothérapie, est aussi guérie.
C’est ainsi que je réalisé que cette maladie est beaucoup fréquente que je l’imaginais.
Quand on est jeune, on se croit souvent invulnérable et éternel. Mais à 66 ans, face au cancer, on se sent maintenant vulnérable et mortel.
9.2 L’expérience du traitement
Sans le test du PSA, je ne me serais rendu compte de rien.
A chaque séance de radiothérapie, je reçois une dose de rayon X[22] de 2 grays (gy)[23].
Au début de la radiothérapie, l'on a tendance à faire moins le malin (ou le fier), en raison de certains effets secondaires [peu agréables], comme par exemple :
- prostate douloureuse (comme si elle était enflammée).
- sphincters douloureux.
- uriner devient douloureux, avec une envie d'uriner tout le temps (comme si le canal de l'urètre étai enflammé).
Le plus désagréable sont les constipations à répétition douloureuses (impression de brûlures), du fait que les muqueuses internes du gros intestin et du rectum sont irritées et enflammées, du fait du traitement radiothérapique.
A un moment, j’ai même cru qu’un mauvais dosage des rayons avait brulé mes muqueuses.
Mais en faisant attention à son alimentation, on arrive petit à petit à s’habituer et à bien supporter le traitement à la longue (on se renforce).
10 Conclusion
Des amis (M., P. …) me reprocheront sûrement d’avoir parlé de choses trop personnelles dans ce texte, au risque de me faire arnaquer ou attaquer concernant ma candeur, mon honnêteté etc., mais malgré tout, j’en prendre le risque.
J’ai essayé de faire un exposé aussi exhaustif que possible sur les différentes problématiques causées par les cancers, en espérant que ce texte pourra aider d’autres personnes, confrontées à cette (ou ces) maladie(s), directement ou indirectement.
J’espère avoir abordé ce sujet, avec suffisamment de tact, sans sensationnalisme ou voyeurisme.
11 Bibliographie
[1] Les premiers signes du cancer de la prostate, https://fr.news.yahoo.com/premiers-signes-cancer-prostate-152632418.html
[2] Causes de cancer dans le monde : ce que démontre la dernière étude du Lancet, Antoine Beau avec AFP, 19/08/2022, https://www.lexpress.fr/actualite/societe/sante/causes-de-cancer-dans-le-monde-ce-que-demontre-la-derniere-etude-du-lancet_2178781.html
Une étude publiée dans "The Lancet" démontre que plus de 40% des cancers dans le monde sont attribuables à des facteurs de risque connus du plus grand nombre.
Quelques pistes d’espoir :
[3] Cancer du rectum : Un traitement a guéri tous les patients d’un essai clinique, une réussite inédite, 09/06/22, https://www.20minutes.fr/sante/3304951-20220609-cancer-rectum-traitement-gueri-tous-patients-essai-clinique-reussite-inedite
ETUDE Le dostarlimab est normalement utilisé dans le traitement du cancer de l’endomètre.
12 Annexe : Ma croyance à des cancers causés par des somatisations extrêmes
Je sais que ma croyance, que je vais exposer ci-après, n’est pas scientifique et n’est pas validée scientifiquement.
Donc, je ne l’expose que comme une hypothèse ou une croyance.
Je me souviens qu’en 1984, j’avais été voir le docteur Henri K., psychiatre. Or ce dernier m’avait exposé sa théorie sur les causes de certains cancers. Il pensait que certains cas de cas de cancer était favorisé par un état dépressif antérieur, qui aurait alors tendance à affaiblir les défenses immunitaires, et par la survenue, à répétition, de stress intenses (ravageurs) _ le cancer étant là, selon lui, une forme de somatisation extrême, d’inscription dans le corps, de ces stress intenses successifs.
Donc des personnes qui subiraient des stress graves, de syndromes de stress post-traumatiques, des burnouts (surmenages) à répétitions risqueraient d’avoir leur espérance de vie raccourcies _ du fait d’avoir des risques de plus élevés de survenues de maladies cardiovasculaires, d’obésité, voire de cancers.
(Malheureusement, le docteur Henri K., qui fumait beaucoup, est, lui aussi, mort d’un cancer).
Au regard (filtre) de cette théorie, j’ai pensé que les cancers des personnes ci-dessous pouvaient peut-être s’expliquer dans le cadre de cette hypothèse :
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Personne |
Causes de stress |
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Ma mère |
Entourage familial de personnes perverses narcissiques, qui l’empêchait d’être valorisée. La trahison de la parole de son fil qui lui avait promis qu’il ne divorcerait pas de son épouse fragile. Divorce suivi du suicide définitif de son épouse. Puis grave accident automobile. |
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Geneviève |
Vie commune, durant 10 ans, avec un pervers narcissique alcoolique, qui ne cessait de la dévaloriser et de l’isoler du monde. Puis, à son décès, il ne l’a pas couché sur son testament et elle s’est retrouvée sans rien, dans la pauvreté absolue, alors qu’elle s’était dévouée à lui. |
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Christine |
Alors qu’il dirigeait une équipe de 25 personnes, démise de ses fonctions, humiliée, licenciée. |
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Moi-même |
Dévalorisation permanente durant l’enfance, absence d’amour (rejet durant toute la vie). Entourage familial comprenant des personnes perverses narcissiques. Maux de tête (céphalées de tension chroniques) durant toute la vie. Deux burnout, l’un en 1981 (avec céphalées de tension permanentes depuis cette date), l’autre en 1992 (avec comme conséquence un fatigue anormale qui a duré 4 ans, puis reflux gastro-œsophagien qui a duré des années puis qui s’est estompé au fil des années … mais qui revient en cas de stress). Accusé à plusieurs reprises de faits qu’il n’a pas commis (de très nombreuses fois, durant son enfance, plus en 2008, puis en 2010, puis en 2017), des accusations psychodramatiques très stressantes (souvent issues de certains membres de sa famille, accusations contre lesquelles il ne pouvait pas se défendre et pour lesquelles ils n’avait pas été soutenue par la famille, quand elles ont eu lieu). Il a essayé de s’endurcir face aux procès d’intention et aux accusations injustes auxquelles il a été régulièrement soumis, depuis l’enfance, mais il reste insuffisamment solide et est facilement touché par ces accusations injustes. Quand il est difficile de parler de ces accusations injustes, il y a le risque d’intériorisation, d'un refoulement, d’une somatisation négative de ces stress.
Excès de consommation de charcuterie, que j’aime beaucoup, et de nitrites ? Mais les nitrites causeraient plutôt des cancers gastriques que celui de la prostate. |
Personnellement, c’est une théorie qui me séduit (même si elle était fausse).
Sinon, je crois que tout le monde n’est pas égal face aux cancers (même hors des toutes prédéterminations génétiques _ comme le cancer du sein génétique tel celui d’Eva Joly).
Pourquoi nos cellules se mettent soudainement à proliférer ? Est-ce à cause de :
1) la dégradation et la non-réparation des ADN et des télomères (située à l'extrémité de chaque chromosome), à cause de la vieillesse.
2) à cause de trop de facteurs mutagènes survenant en même (substances cancérigènes, radioactivité ...) _ selon certaines études, un bon nombre de pesticides _ glyphosate …_, présents dans notre environnement, seraient des cancérogènes probables[24] (mais les preuves scientifiques avancées sont contestées).
3) d’un excès de stress à répétition, associé à une trop grande production de cortisol, au niveau des surrénales, conduisant peut-être une dégradation excessive de certaines protéines, voire des ADN ?
Mais comme je ne suis pas médecin, je ne m’aventurerais donc pas dans de ces spéculations, peut-être hasardeuses, et, en tout cas, non validées scientifiquement.
13 Annexe : texte trouvé sur le groupe Facebook "Vivre Avec un cancer gynécologique"
Les patients atteints d’un cancer ainsi que leurs proches ressentent souvent un sentiment d’isolement dès le diagnostic et tout au long du parcours de soin. En moyenne, 26% des malades estiment être plus isolés à cause de leur cancer.
Traitements, repos, vie à domicile, allers et retours à l’hôpital, le cancer représente une rupture dans le quotidien des patients et de leurs aidants.
Les problématiques évoquées par les patients et leurs proches sont multiples :
👉Isolement géographique : le lieu de soin est souvent éloigné du domicile.
👉Isolement social : manque de relations, éloignement des proches, baisse d’activité sportive et culturelle.
👉Isolement professionnel : seuls 48% des malades retrouvent le même poste de travail
👉Difficultés financières : 59% des malades actifs avant la maladie subissent une diminution de leurs ressources.
Pour les aidants ce sont surtout la charge mentale, le maintien au domicile, les coûts des aides à domicile, la gestion des effets secondaires et la fatigue qui sont difficiles.
Pour mieux vivre avec la maladie et faire face à cette épreuve difficile, en parler, échanger peut permettre de se soutenir face au cancer[25].
14 Annexe : Les bons conseils des amis pour éviter de se faire escroquer
Des amis m'ont alors écrit, souhaitant me donner leurs bons conseils contre les arnaques :
1/ "Voilà pourquoi il ne faut pas exposer sa vie intime sur les Réseaux Sociaux (RS).
2/ Effectivement, trop de détails divulgués ont permis cette arnaque. Vous l'aviez prévenu...
3/ Peut-être limiter [l'annonce que l'on a un cancer] aux vrais amis.
4/ Ne jamais répondre aux numéros inconnus :
1- Faire un copié-collé dans Google et vous aurez des infos
2- Bloquer le numéro et ceux qui ont les mêmes 6 premiers chiffres
5/ Quand tu vois un numéro que tu ne connais pas, cherche-le sur internet.
6/ Il est bon de signaler... effectivement les escroqueries africaines sont très répandues.
7/ tout le monde peut se faire hameçonner, RS ou pas.
Les colis, les amendes non payées, les enquêtes pédo-criminels . ...etc.
8/ Et oui. 80 centimes la minute.
Il s'agit de la société AZUR CONSULTING.
https://a.surmafacture.fr/sva?numero=0895230429...
https://www.signal-arnaques.com/scam/view/364500
9/ Et c'est malheureusement le cas et c'est même fréquent ici [au Burkina Faso]. Souvent on t'appelle et ils te donne le nom d'un ami qui a eu un accident grave et présentement en urgence chirurgicale et le Mr ou la dame au téléphone t'indique un hôpital ou tu dois te rendre mais avant ils auront besoin d'une somme d'argent pour des produits....
Je vous recommande une application (la version payante sera plus sécurisée) "True Caller" qui bloque d'avance ces numéros ou les identifie avant qu'ils t'appellent.
10/ Pour ma part je n’appelle jamais les no que l’on me demande d' appeler
Si par hasard ça arrive raccrochez dès que vous constatez que c’est un no surtaxé
Éliminez systématiquement tous les mails, certains une vérification , un colis à recevoir , une confirmation de livraison … etc.
Attention sur Google, quand vous effectuez une recherche quelle qu'elle soit. Y compris pour un service administratif ...les premiers no communiqués sont des arnaques payantes.
11/ Ne jamais répondre à un 08 ou 09.
12/ Faut signaler ce numéro chez Pharos. Peut-être même allez porter plainte. Mon fils s'était fait pirater son compte et son père son Messenger ...
Mon ex-mari avait soi-disant envoyé un message via Messenger à notre belle fille en lui disant " qu'il était désolé qu'il ne ferait jamais ça mais la situation est sérieuse et qu'il avait besoin d'une aide financière " et surtout qu'elle n'en parle pas à mon fils que c'était très gênant pour lui ... Le truc c'est que c'était vraiment notre belle fille mais heureusement qu'elle connaît son beau-père d’abord ne pouvait pas avoir de pb de ce genre mais surtout qu'il ne ferait jamais appel à elle .... Donc pendant qu'elle lui parlait elle a tél à min ex-mari et bien sûr ce n'était pas lui ....
Je ne mets pas mon nom de famille pour ces raisons .... Il faut faire très attention aujourd'hui ! !! Je suis un groupe qui parle d’arnaques sur FB et tous les jours quelqu'un en signale une ....
13/ votre médecin ne procéderait pas ainsi, soit vous appellerait elle-même, soit demanderait à sa secrétaire de vous passer un message et de la joindre à son numéro habituel.
Dès qu’on vous donne un autre numéro c’est anormal, et s’il est en 08 a fortiori. Cela veut dire que vos mails ou publications Facebook sont espionnés.
Changez aussi vos mots de passe. Il vaut mieux éviter de raconter sa vie sur FB (de mon point de vue). N'empêche qu'ils ont pêché votre numéro de tel.
14/ Il y a un Benjamin Lisan (sans le "t" à la fin) qui a un site perso sur free sur lequel on trouve un CV très complet au format PDF avec une photo plus récente, accessible également via LinkedIn, toutes les coordonnées sont fournies, si c'est vous c'est la réponse à votre question....
Je ne crois pas que ce soit de nature à vous consoler mais vous n'êtes pas le seul à vous faire piéger, j'ai plein de gens autour de moi à qui s'est arrivé.
15/ Mais surtout notez dans votre agenda téléphonique les vrais numéros de vos médecins dont les noms apparaîtront si ce sont eux qui vous appellent.
16/ Attention Benjamin SURTOUT en cas de lien à cliquer, dans un SMS ou un mail, ne réponds jamais directement mais enquête avant.
Dans un email frauduleux, sans cliquer, survole les liens avec la souris (uniquement sur ordinateur, pas possible sur smartphone). Un lien peut afficher "crédit Lyonnais" mais être en réalité "mugutemaga_hahaha.to"
Toujours vérifier s'il y a des fautes d'orthographe, si ton nom est spécifié (pas juste "cher client")
Ne jamais donner son code ou mot de passe. Aucun agent d'aucune entreprise vous administration n'est habilité à le demander.
17/ J’ai remarqué que chaque appel de ce genre, avec le plus souvent une maîtrise approximative de la langue et de la communication, se réclamant d’une société soit de services, soit de travaux, soit de formation, se terminait dès que j’interrompais la présentation en posant un maximum de questions à la façon d’un enquêteur.
18/ ça ne sert absolument à rien de porter plainte
- comme dit + haut les arnaqueurs peuvent utiliser des numéros qui ont l'air français alors qu'ils téléphonent d'ailleurs
= jamais on ne peut retrouver le responsable
- si vous allez au commissariat on vous dira que c'est inutile puisque vous avez répondu, c'est comme se plaindre d'un vol après avoir ouvert votre porte au voleur ou laissé ouvert en votre absence.
19/ Il y a une technique qui marche.
Quand tu décroches ton téléphone, ne dis rien pendant 1 ou 2 secondes.
Systématiquement, les arnaqueurs raccrochent.
20/ Perso je n'appelle pas de numéro surtaxé. Et inversement, quand je suis appelé, alors je joue au con en répondant tout et n'importe quoi pour faire durer l'appel... J'ai ça ces derniers temps avec une société qui me propose des formations pour trouver un nouvel emploi alors que je suis retraité... Je leur ai dit 2 fous que ça ne m'intéressait pas. Ils persistent alors je les fais chier en jouant à l'abruti.
Table des matières
2 Prévalence de la maladie (une maladie fréquente)
3 Les causes fréquentes du cancer
4 Les célébrités mortes du cancer ou luttant contre
6 Variété des réactions face à l’annonce de la maladie
7 L’importance d’être soutenu moralement et de rester positif, si possible
7.1 L’importance d’être bien entouré
7.2 L’importance du moral positif et de la combattivité ?
7.3 L’espoir des avancées de la science pour guérir le cancer
8 Le problème des escrocs, charlatans et vautours tentant de profiter de la détresse des malades
8.3 Les charlatans et médecines alternatives (douces …)
9.1 Ma connaissance du cancer (expériences vécues)
9.2 L’expérience du traitement
12 Annexe : Ma croyance à des cancers causés par des somatisations extrêmes.
13 Annexe : texte trouvé sur le groupe Facebook "Vivre Avec un cancer gynécologique"
14 Annexe : Les bons conseils des amis pour éviter de se faire escroquer