Les TOC de Mahomet
Par
Benjamin LISAN, le 24 août 2016
« Si quelqu'un parle à Dieu, il prie ; si Dieu parle à quelqu'un, c'est un schizophrène ».
« Je pense que nous découvrirons les
causes chimiques de la schizophrénie que lorsque nous découvrirons les causes
chimiques du judaïsme, du christianisme et du communisme ». in Fabriquer
la folie (1976) de Thomas Szasz[1].
1
Introduction
J’ai eu la surprise de recevoir ce
commentaire d’un certain Farid, musulman, suite à sa lecture de mon texte
ci-dessous :
« Bonjour, j’ai lu votre sujet sur les TOC en islam, je pense que vous
devriez vous intéresser à autre chose, je ne sais pas ce que vous recherchez en rabaissant l’islam, mais mêlez-vous de ce qui
vous regarde, c’est du n’importe quoi, très mal expliqué et expliqué par
quelqu’un de fou ».
Je dois alors fournir à cette
personne une explication de texte, et lui faire comprendre ma démarche, qui est
celle d’un scientifique. Et sinon, je ne parle pas de « TOC en islam », mais des « TOC
de Mahomet ».
La science par sa démarche et
méthodologie est purement athée[2].
Elle n'a pas besoin de faire intervenir Dieu. Sinon, elle se discrédite.
Jamais, dans un article ou une communication scientifique, on ne fait
intervenir Dieu, sinon le scientifique se discrédite.
Ici, je parle de regard
scientifique. En faisant intervenir le principe
du rasoir d'Ockham, le tout est de savoir si ce musulman exempte ou
exclue du domaine de l'analyse scientifique ou non, l’analyse de la
personnalité de Mahomet, ou si celle-ci est intouchable et ne doit uniquement
faire partie que du domaine religieux. Et si cette analyse rentre dans le
domaine scientifique (de l'analyse ou méthode scientifique), alors normalement,
le principe du rasoir d'Ockham
s'applique pour elle. Ce principe dit qu'au lieu de faire appel à des
hypothèses hautement hypothétiques et improbables, on préfère faire appel à des
hypothèses scientifiques connues, ... du moins, quand c’est possible.
Par exemple, plutôt qu’avancer une explication hautement improbable
scientifiquement ou délirante, pour le « voyage nocturne jusqu’à
Jérusalem, de Mahomet, sur le cheval volant Bouraq[2] »
ou que « Dieu a parlé directement à
Mahomet » (voir citation du psychiatre Thomas Szasz, plus haut), et affirmer que ce
genre de cheval volant existe réellement, plutôt choisir ou avancer des
explications plus rationnelles comme :
1) C’est
un rêve nocturne qu’a vécu Mahomet (où il confondait rêve et réalité).
2) C’est
une vision (hallucination) causée par a) une épilepsie du lobe temporale, b)
une psychose … ou par une psychopathologie
particulière.
3) C’est
une vision (hallucination) obtenu par un état hypnagogique (un état proche du
sommeil).
4) Il
a menti (du fait de sa mythomanie ou pour des motifs politiques, afin de
galvaniser ses troupes etc.)
Notre hypothèse est que tous les prophètes (Mahomet,
Moïse, Jésus etc.), sans aucune exception, souffraient d’une psychopathologie particulière (trouble
de la personnalité narcissique (TPN), hallucinations visuelles ou sonores
psychotiques, épileptiques …).
Pourquoi l'on ne peut pas aborder la
question de possibles psychopathologies mentales chez Mahomet ? Comme le fait d’avancer
l’hypothèse que sa structure psychique est peut-être paranoïaque ? Si le
lecteur musulman n'est pas un esprit sectaire, qu'est-ce qui lui empêche de
discuter de cette hypothèse avec moi ? Vous vous pensez que Mahomet a reçu
directement la parole de Dieu ? Je souhaite alors que vous m'expliquez comment
il a reçu la parole de Dieu, quelles preuves scientifiques avez-vous pour
l'affirmer, et en quoi son expérience est différente des hallucinations
auditives et visuelles qu'on trouve dans certaines maladies mentales ? C'est ce
que j'appelle un vrai regard critique sur l'islam. Ce ne sont que des
hypothèses de travail. Je n'applique que le doute rationnel en toute chose, ici
la personnalité des prophètes.
Un musulman m'expliquait
"Voyez-vous un esprit paranoïaque [chez Mahomet], en mesure de laisser un
héritage de la splendeur du Coran ?".
Je lui ai fait la réponse suivante :
"Quand vous parlez de la
splendeur du Coran, êtes-vous sûr de ne pas regarder pas le Coran avec les yeux
de Chimène ? Et dans ce cas-là, pouvez être objectif dans votre analyse
scientifique ou critique du Coran ? Si du moins si c'est bien cette démarche qui
vous anime. Ici, "Yeux de Chiméne" veut dire adulation, adoration ...
souvent dans un sens excessif, quand cet amour prend la forme d'une addiction.
Pour moi, les religions peuvent être
très bonnes comme très dangereuses. Tant qu'elle refuse tout esprit critique
envers elles-mêmes (qu'il y a des sectateurs de ces religions qui sont comme
des "chiens de garde" de celles-ci, n'hésitant pas à mentir pour
défendre leur religion, et renforcer sa gloire), alors elles sont dangereuses.
2
« Le
trouble obsessionnel-compulsif (TOC)
D'après l'Association Canadienne
pour la Santé Mentale, le trouble obsessionnel-compulsif[3]
est un trouble d'anxiété, une pathologie parmi d'autres dans cette catégorie,
qui affecte les pensées, le comportement, les émotions et les sensations.
Globalement, ces troubles sont parmi les plus communs parmi les problèmes
de santé mentale. On estime qu'une personne sur dix souffre d'un trouble
d'anxiété à un moment de sa vie. Pour les personnes souffrant de trouble
obsessionnel-compulsif, l'obsession suscite un dédale d'idées obsessionnelles.
Ces pensées les conduisent à pratiquer des rituels (compulsions), parfois
plusieurs heures chaque jour... les inquiétudes et les doutes, les
superstitions et les rituels sont banals chez la plupart des gens. Le TOC se
déclare quand les inquiétudes deviennent obsessionnelles, et les rituels
compulsifs tellement outrés qu'ils dominent la vie de la personne. Comme si le
cerveau était un disque vinyle rayé, toujours reprenant le même sillon et
répétant un fragment de chant.
Les obsessions
sont des idées fixes, des pensées, impulsions ou images ; elles sont intrusives
et illogiques. Les obsessions courantes dans les TOC tournent autour de la contamination, des doutes, et de pensées
sexuelles ou religieuses perturbantes... Souvent, les obsessions d'une personne
sont accompagnées de sentiments de peur, dégoût ou doute, ou la conviction que
certaines activités doivent être accomplies de telle façon... Les personnes
souffrant de TOC tentent d'apaiser leurs obsessions en accomplissant des
rituels compulsifs encore et toujours, et souvent en se conformant à certaines
« règles ».
Les enfants
atteints de TOC semblent plus exposés à des problèmes psychiatriques
additionnels. Ils peuvent souffrir d'accès de panique ou phobie sociale,
dépression, troubles d'apprentissage, tics, comportements perturbateurs,
dysmorphisme (le sujet se croit laid)[4].
3
Les TOC de
Mahomet
Sur la base de la définition
ci-dessus, il est très vraisemblable que Mahomet a souffert de troubles
d'anxiété. Il était obsédé par les
rituels, comme les ablutions, en vue de la prière, combien de temps et comment.
Il explique en détail comment se laver les mains, le visage, le nez, les
oreilles, etc., et dans quel ordre. Tous ces rituels, y compris les
diverses, postures que le fidèle doit adopter pendant la prière [semblent
illogiques]. [Car] La communication avec Dieu n'a pas besoin de rituels.
Néanmoins, pour Mahomet, ils sont essentiels, au point de juger que si un point de rituel est omis la prière n'est
pas valable.
La prière est le dialogue avec
Dieu. Il n'y a pas à se demander si un dialogue est accepté ou non. Pour
Mahomet, la prière était autre chose.
C'était une [obligation presque perçue comme] corvée que les [croyants
…] devaient accomplir pour satisfaire Dieu.
La
seule façon de comprendre cela est d'y [percevoir] un trouble obsessionnel-compulsif. Les sujets atteints de TOC sont obsédés
par des formes, rituels et nombres. Mahomet était obsédé par le chiffre trois.
Il y a beaucoup de rituels que les musulmans doivent accomplir trois fois.
Il n'y a pas d'explication rationnelle à cela, sinon que c'est une sunna (tradition)
de Mahomet. Voici les rituels que le croyant doit accomplir avant de prier :
·
Déclarer que
le but est l'adoration...
·
Se rincer la
bouche avec de l'eau trois fois...
·
Se rincer les
narines en aspirant de l'eau trois fois...
·
Se laver l'ensemble du visage trois fois...
·
Se laver le
bras droit trois fois jusqu'au coude compris, puis de même pour le bras
gauche...
·
S'essuyer
l'ensemble de la tête, ou une partie avec une main mouillée, une fois...
·
S'essuyer
l'intérieur des oreilles avec les index, et l'extérieur avec les pouces. Les
doigts doivent être humides...
·
S'essuyer autour du cou avec les mains humides...
·
Se laver les
deux pieds jusqu'aux chevilles trois fois, en commençant par le pied droit...
Quel
sens cela a-t-il de se laver trois fois ? Pourquoi est-il important de
s'essuyer la tête, le cou ou les pieds avec une main mouillée ? Pourquoi laver
la main droite en premier ? Ce sont des rituels [en apparence sans logique,
qu’aucun musulman ne peut expliquer], qui n'ont rien à voir avec la propreté ou
la spiritualité.
L'obsession de Mahomet pour les rituels devient
encore plus flagrante avec ce qui est appelé tayammum. Quand
il n'y a pas d'eau disponible ou que pour quelque raison on ne peut l'utiliser,
il prescrivait le tayammum. On l'accomplit ainsi :
·
Frapper
légèrement des deux mains sur la terre, le sable ou le rocher...
·
Secouer les
mains et s'essuyer le visage de la même façon que pour l'ablution...
·
Frapper
encore des mains et essuyer le bras droit jusqu'au coude avec la main gauche,
puis le bras gauche avec la main droite...
[…] Il en est de même pour les
postures de la prière, qiyaam (debout), sujud (prosternation) ruku'
(courbé) et baisa (assis). L'Islam est rempli de rituels qui [semblent
incompréhensibles, sans logique apparente]. Ils révèlent l'obsession de Mahomet
pour les formes et les nombres et nous font conclure [encore une fois] qu'il
souffrait de TOC.
Voici quelques rituels considérés
comme la sunna de Mahomet, que les musulmans suivent méticuleusement. Ils [semblent
n’avoir aucun] sens. Néanmoins, Mahomet
estimait que les négliger méritait une punition alors que leur observance
valait une récompense. Pieuse est une personne qui observe ces règles :
·
S'asseoir et
manger sur le sol.
·
Manger avec la main droite.
·
Manger en regardant devant.
·
Enlever vos
chaussures avant de manger.
·
Pour manger, s'asseoir soit avec les deux genoux au sol,
soit avec un genou levé, soit avec les deux genoux
levés.
·
En mangeant on ne doit pas rester complètement
silencieux.
·
Manger avec trois doigts.
·
Ne pas manger
de la nourriture trop chaude.
·
Ne pas se pencher sur la
nourriture.
·
Après manger, se lécher les doigts.
·
Un musulman doit boire avec la main droite. Satan boit avec la main
gauche.
·
S'asseoir
pour boire.
·
Boire en trois aspirations, en retirant le
récipient de sa bouche.
·
Réciter les
sourates Ikhlaas, Falaq et Naas, trois fois avant de dormir, et ensuite ployer
trois fois le corps entier.
·
Au réveil, se
frotter le visage et les yeux avec la paume des mains.
·
Pour enfiler un vêtement quelconque, le Messager d'Allah commençait toujours par le côté droit.
·
Pour enlever un vêtement quelconque, le Messager d'Allah commençait toujours par le côté gauche.
·
Les hommes
doivent porter des pantalons jusqu'aux chevilles. Les femmes devraient
s'assurer que leurs vêtements couvrent leurs chevilles.
·
Les hommes devraient porter un turban. Les femmes doivent porter constamment un
foulard.
·
Pour se chausser, commencer par le pied droit.
·
Pour se déchausser, commencer par le pied gauche.
·
Entrer aux toilettes avec la tête couverte.
·
Réciter le Dua
(prière) avant d'entrer aux toilettes.
· Entrer du pied gauche.
·
S'asseoir et
uriner. On ne devrait jamais uriner
debout.
·
Sortir des toilettes du pied gauche.
·
Réciter le Dua
en sortant.
·
On ne devrait
pas faire face à la Qibla, ni tourner le postérieur vers la Qibla.
·
Ne pas parler
dans les toilettes.
·
Faire très
attention aux éclaboussements d'urine (négliger ce précepte peut valoir des
punitions dans la tombe).
·
Utiliser un
miswaak (brosse à dents en bois) est une grande sunna du Messager de Dieu. Si on s'en sert en faisant wuzu et si on
accomplit ensuite le salah, on aura une récompense 70 fois plus importante.
Prendre un bain de Ghosl ou Ghusl[5]
le vendredi.
·
Porter la barbe de la longueur du poing.
·
Tenir ses chaussures de la main gauche.
·
Sortir de la mosquée du pied
gauche[6].
Aïcha rapporte une histoire
sur Mahomet qui montre aussi ce TOC :
C'était mon tour de passer la nuit avec le messager
d'Allah. (...) Il s'allongea jusqu'au moment où il pensa que j'étais endormie.
Il prit alors son manteau, mit lentement ses souliers puis ouvrit
lentement la porte, sortit, et la referma légèrement. Je couvris alors ma tête, mis
mon voile et sortis, suivant ses pas jusqu'à ce qu'il arriva à Baqi'
[cimetière]. Il se tint là debout assez longtemps, leva ses bras 3 fois, puis
se retourna. Je fis donc demi‑tour aussi. Mais il accéléra sa
marche, alors je fis de même. Puis il commença à courir, et je me mis à courir
aussi. Nous arrivâmes à la maison, moi un peu avant lui. Alors que je
m'allongeais sur le lit, il entra dans la maison, et dit : « Pourquoi es-tu
essoufflée Aïcha ? » Je dis : « Ce n'est rien ». Il dit : « Dis-moi ou Dieu
m'informera ». Je lui dis alors toute l'histoire. Il dit : « C'était donc ton
ombre que je voyais devant moi ? » Je dis oui. Alors il me frappa sur la poitrine, ce qui me fit mal[7], et dit
: « Tu pensais qu'Allah et son apôtre t'auraient traitée injustement ? ». Je
dis : « Quoi que les gens puissent cacher, Allah le saura ». Il dit : « Gabriel
est venu me trouver quand tu me voyais. II m'a appelé et te l'a caché. J'ai
répondu à son appel, sans te le dire parce que tu n'étais pas complètement
habillée et que tu dormais, et je ne voulais pas te réveiller. Il (Gabriel) dit
: « Ton Seigneur t'ordonne d'aller voir
les habitants de Baqi' [les défunts] et de demander pardon pour eux. Je dis
: Messager d'Allah, comment pourrais-je prier pour eux (demander le pardon pour
eux) ? Il dit : « Dis : que la paix soit sur les habitants de la ville
[cimetière] parmi les croyants et les musulmans »…[8]
Pourquoi Dieu
ordonnerait-Il à son prophète de se rendre au cimetière en pleine nuit et de
Lui demander d'accorder Son pardon à des défunts ? Ne pouvait-Il pas pardonner
de Lui-même sans déranger Son prophète à une heure aussi indue ? Les compagnons
de Mahomet ont interprété son étrange comportement comme une preuve de sa
sincérité, mais il trahit sa pathologie.
Dans un
hadith il recommande à ses fidèles : « Préservez
vos talons du feu »[9] en les essuyant avec la main mouillée.
Ce n'était pas la propreté qui importait à Mahomet, mais le rituel par
lui-même. Il pensait que l'on peut se
sauver du feu de l'enfer en passant une main mouillée sur ses pieds ou même des chaussures. Bukhari rapporte un hadith
dans lequel Mahomet essuie son pied alors qu'il porte des chaussures de cuir. «
Al-Mughira bin Shu'ba rapporte : 'J'étais avec l'Apôtre d'Allah pour une des
journées... Je versai de l'eau et il accomplit l'ablution ; il se lava le
visage, les avant-bras, et il passa sa main mouillée sur sa tête et ses deux khuff
(chaussures de cuir)' »[10].
Un autre hadith de Bukhari cite
Houmran (esclave d'Othman) :
[Othman] demanda qu'on lui apporte de l'eau, pour
faire ses ablutions. Il les fit de la manière suivante : Il se lava les mains trois fois, se rinça la bouche, aspira de l'eau
avec le nez, puis l'expira, se lava le visage trois fois, se lava sa main
droite jusqu'au coude trois fois, ainsi que sa main gauche, puis il passa les
mains mouillées sur sa tête, enfin se lava le pied droit jusqu'à la cheville,
ainsi que son pied gauche, et dit à la fin : « j'ai vu le Prophète (paix
sur lui) faire ses ablutions de la même manière que je les ai faites. Ensuite
le Prophète a dit : 'Celui qui fait ses ablutions de la même façon que je les
ai faites et qu'ensuite il se lève pour accomplir deux rakaas sans penser à
autre chose hormis la prière, verra ses péchés effacés' »[11].
[…]
Les compulsions sont définies comme des
comportements répétitifs ou des pensées que la personne est conduite à mener
selon des règles rigides, et par des comportements ou pensées dans le but de
réduire un stress ou de prévenir des événements ou situations redoutées comme
l'enfer. [Et visiblement, dans ce
hadith, l’on retrouve ces traits].
[…] Les règles de wudu (ablution) ghosl (bain),
salat (prière obligatoire), et le fait même que tout cela soit obligatoire,
hal'j, le jeûne, etc., sont des signes que Mahomet
était obsédé par les rituels. Il disait même combien il fallait de cailloux
pour s'essuyer le derrière après la selle (étrangement, trois nettoient mieux
que quatre).
Dans un hadith, Mahomet dit : « Quand l'un d'entre vous urine, il doit
vider son pénis trois fois ». Les
ayatollahs d'Iran en ont conclu que toute urine qui souille le vêtement après
que le pénis ait été pressé trois fois est propre et n'annule pas la prière ».
Exemple de hadiths :
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Chapitre 9. On ne fait pas face à la Kibla en urinant ou en
déféquant. |
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118. Abou Ayynuh AI-Ansàri rapporta que le
Messager d'Allah avait dit : "Quand l'un de vous fait ses besoins
qu'il ne fasse pas face à la Kibla et qu'il ne lui donne pas le dos.
Orientez-vous plutôt vers l'Est ou vers l'Ouest (notons que Médine se trouve
au nord de la Mecque)" [12]. Traduction : « Quand l'un de vous
satisfait un besoin naturel, qu'il ne le fasse pas en direction de la Mecque,
et qu'il ne lui tourne pas non plus le dos ». La tradition rajoute
« Tournez-vous à l'ouest ou à l'est ». |
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114 4. Le livre des Ablutions Chapitre 14. L’interdiction de se torcher avec la main droite |
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« 123. Abou Katida rapporta que le Messager
d'Allah (ai) avait dit : "Quand l'un de vous boit qu'il ne respire pas
dans le récipient [le vase], en allant aux toilettes, qu'il ne touche pas son
sexe [la verge], avec la main droite, et qu'il ne se torche pas avec [la main
droite] après avoir fait ses besoins »[13].
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Chapitre
20. Expirer
l’eau au cours des ablutions. |
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« 130. Ahou Houraira rapporta que le
Prophète avait dit : "Quiconque fait ses ablutions, qu'il expire bien
l'eau ; et qui se torche avec des
pierres, qu'il le fasse avec un nombre impair [de pierre]" » [14]. Précision :
avec des pierres non coupantes. |
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Chapitre
3. La
vertu de l’Athân [ou Adhan] [appel à la
prière] |
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« 372.
Abou Houraira que le Messager d'Allah avait dit « Lorsqu'on appelle à la prière, Satan, tournant le dos, lâche un pet,
afin de ne pas entendre cet appel. Lorsque l'appel est achevé, il [Satan]
revient jusqu'à ce qu'on se lève pour la prière et lui de s'en aller.
Lorsqu'on est en train de prier, il revient et s'installe entre la personne
et sa mémoire à tel point qu'elle ne se rappelle que des choses négligeables
en disant : Je me rappelle de ça, je me rappelle de cela, et ce d'une façon
qu'elle oublie ce qu'elle a achevé de sa prière et ce qu'il lui reste ». Note :
ce hadith traite de l’influence de Satan sur la prière. |
|
|
2.
Le Livre de la Prière |
2.
Le Livre de la Prière |
|
[…] qui
disait que le Prophète avait dit : « Si
vous accomplissez la prière, ne
touchez pas les cailloux, car la miséricorde s'en sera éloignée ». Note : Hadith rapporté par les cinq dans une chaîne
de transmission authentique. Ahmad
ajouta « ... ne le touchez point ». Dans les traditions authentiques de
Boukhari, on rapporte de Mou'ayqib
12 ' une version similaire qui n'explique pas les raisons. |
190.
On rapporte de 'Aicha qui disait : J'ai interpelé le Prophète
sur le fait de se retourner pendant la prière, il a répondu : « C'est une tentative de Satan pour
détourner celui qui prie ». Note :
[Hadith rapporte par Boukhari]. Dans
une autre version rapportée d'Anas et qualifiée d'authentique par At-Tirmidhi
: « Evitez de vous retourner pendant la prière car il s'agit d'une perdition. S'il est indispensable, faites-le dans
une prière surérogatoire ». |
Note :
Il y a des hadiths sur la façon de manger, de faire sa toilette, de faire
l’amour, de pisser et de déféquer …
Source : La face
cachée de l'islam - ANNE-MARIE DELCAMBRE, https://www.youtube.com/watch?v=jN1jtqZMwKk
Pour
conclure, on peut raisonnablement admettre que Mahomet souffrait de TOC
(troubles obsessionnels compulsifs).
PS. Peut-on considérer le refus de Mahomet de
serrer la main des femmes, comme une phobie[15] ou
bien un TOC ?
D'après
Aqila Bint Oubeid, le Prophète a dit : « Je ne touche pas les mains des femmes
»
(Rapporté
par Tabarani et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Al Jami n°7177)
D'après
Amima Bint Raqiqa, le Prophète a dit : « Certes
je ne serre pas la main aux femmes
»
(Rapporté
par Tirmidhi et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Al Jami n°2513)
Aicha
a dit : « Non, je jure par Allah, le
Prophète n'a jamais touché la main d'une
seule femme, elles lui faisaient serment d'allégeance par la parole »
(Rapporté par l'imam Boukhari dans son Sahih n°5288)
D'après
Ma'qal Ibn Yasar, le Prophète a dit : «
Que l'on enfonce une pointe en fer dans la tête de l'un d'entre vous est
meilleur pour lui que de toucher une
femme qui ne lui est pas permise ».
(Rapporté
par Tabarani et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Al Jami n°5045)
D'après
Abou Houreira, le Prophète a dit : « Il a
été écrit à chacun des fils d'Adam sa part de fornication. La fornication des yeux est le regard, la fornication des oreilles est
l'écoute, la fornication de la langue est la parole, la fornication de la main
est le toucher, la fornication du pied est le pas, le cœur a envie et espère et
c'est le sexe qui rend cela véridique ou le dément » (Rapporté par
Mouslim dans son Sahih n°2657).
4
Bibliographe
1.
La psychologie de Mahomet et des musulmans, Ali Sina, Ed. Tatamis, 2014, pages 229 à 226.
2.
Mahomet était-il fou ?, Frédéric Joi, Ed. Max Milo, 2012.
4. Les explications religieuses face à la science
moderne. Discussions scientifiques des arguments religieux pour expliquer
certains phénomènes allégués ou réels, Benjamin LISAN, le 18 décembre
2017, http://benjamin.lisan.free.fr/jardin.secret/EcritsPolitiquesetPhilosophiques/SurIslam/les-arguments-religieux-face-a-la-science.htm