Sécurité
en Algérie
2 Conseils
du site du Ministère des Affaires étrangères français
2.2 Conseils élémentaires de sécurité pour
touristes, hommes d'affaires et expatriés
5 Danger
du Sahara et du désert
6 Liste
des attentats les plus récents :
Nous nous soucions, comme vous, de votre sécurité en Algérie
et nous suivons au jours les nouvelles provenant d’Algérie (+).
Depuis le début de l’année 2005 (+), l’Algérie, qui a été
déchiré par la guerre civile depuis 1992, est relativement calme au niveau
terrorisme.
On ne sait pas si la politique d’amnistie du président Abdelaziz Bouteflika,
l’efficacité de la police algérienne, comme les GIA, les GSPC ou
l’usure et la lassitude des belligérants, y est pour quelque chose …
Une page est-elle tournée ? Il est encore trop tôt pour
le dire [1] (voir le tableau ci-après en fin de
ce dossier).
Ce terrorisme a complètement désorganisé l’économie du pays,
en particulier le tourisme et il s’est fort appauvri, ce qui contribue à
augmenter les vols _ dont celui des voitures … _ et le banditisme.
Pendant ces années de plombs, les étrangers ont été peu
touchés.
Il était conseillé alors de rester discret, de rester loin
des hôtels bon marché. De choisir les grands hôtels sécurisés, d’y rester la
nuit. D’ éviter les rues étroites et les transports populaires.
La nationalité jouait un rôle important. Etre ressortissant
de l'UE impliquait de haut des risques, tandis que les Américains du Nord
avaient moins craindre ( !). Tout cela était lié à l'approche différente,
par l'Islamistes de l'Algérie, selon le pays concerné du visiteur de l’Algérie.
Tandis que la France et d'autres pays européens ont donné leur appui total pour
le gouvernements laïc d'Algérie, les pays comme des ETATS-UNIS ont choisi une
ligne plus neutre, afin de prévoir de bons rapports avec un possible
gouvernements islamiste en Algérie.
Les visiteurs venant de l'Asie, l'Afrique et d'autres pays
arabes courraient aussi un risque, même s’ils n’étaient pas visé
spécifiquement. 99 % des tué ont été des Algériens.
Les voyages en Algérie pour des étrangers sont encore
fortement contrôlé ces jours.
Dans le pays, il y a de fréquents contrôles de police [2]
et il est conseillé de prendre un guide.
« J’ai fait récemment
plusieurs voyages dans le Tassili N’ajjer et j’ai dû comme tout le monde
prendre un guide autorisé par le parc national du Tassili. J’ai du payer
environ 800 DA pour chaque jour du circuit, ce qui correspond à un peu moins de
6 euros. » 12 février 2005, par sabela.
« Pour aller dans le sud
algérien, les autorités du pays obligent les touristes à être encadrés
par des agences locales … En plus, si tu prends une voiture sans un guide ou
quelqu'un de connu dans la région tu risques de te faire arrêter par la police
et remplir des papiers pendant une demi-heure »
Source :
http://www.sahariens.info
La
sécurité en Algérie est et reste notre principale préoccupation.
Pour préparer nos voyages, nous rendrons visite à
toutes les autorités de la régions y compris aux imams, responsables religieux
locaux, confréries … Nous vous tiendrons au courant pour savoir si les voyages
que nous avons programmés en Algérie peuvent se tenir au moment voulu (en
particulier dans les Aurès, une région qui a été fortement résistante contre la
France durant la guerre d’Algérie).
Nous
contacter donc avant.
Dans le sud du pays, les voyages doivent être organisés par
une agence de voyage agréée.
Les activités terroristes subsistent principalement dans les
trois wilayas de Kabylie (Bejaia, Bouira et Tizi Ouzou), ainsi que dans la
wilaya de Boumerdès. D'autres régions du nord sont encore touchées à des degrés
divers. Les Wilayas du grand sud ont été depuis deux ans épargnées par le
terrorisme [3].
La violence terroriste se manifeste sous diverses formes,
parfois proche du banditisme : embuscades contre les forces de l'ordre,
assassinats plus ou moins ciblés, notamment lors de faux barrages, explosions
de bombes artisanales, rackets. Cette violence frappe principalement dans les
zones rurales et enclavées. Un important dispositif sécuritaire est déployé
dans les grandes agglomérations et les villes sont globalement sécurisées.
Le nombre de victimes du terrorisme a considérablement chuté ces dernières
années, même s'il demeure non négligeable. Selon un bilan établi à partir de
sources de presse, 668 personnes ont trouvé la mort au cours de l'année 2004
dans les faits de terrorisme. A comparer aux 11.400 morts enregistrés au cours
de l'année 1997 qui fut la plus meurtrière. La plupart des victimes sont des
membres des forces de sécurité ou des terroristes, les civils ne représentant
que 23 pour cent des victimes.
Aucun ressortissant européen expatrié n'a été assassiné depuis 3 ans en
Algérie. Le principal groupe terroriste encore en activité en Algérie (GSPC) a
toutefois publié sur internet, en juin 2004, une "déclaration de guerre
contre les étrangers et les athées". Les autorités maintiennent des
dispositifs de sécurité renforcée dans les zones où résident de nombreux
étrangers, ainsi que dans les lieux où se rendent un grand nombre de voyageurs
étrangers (grands hôtels, zones de circuits touristiques du grand sud algérien
notamment).
Une augmentation de la délinquance de droit commun, notamment des vols avec
violence, est par ailleurs à signaler dans les grandes villes.
Les voyages touristiques individuels demeurent déconseillés en Algérie. Les
déplacements touristiques dans le grand sud algérien (région où plusieurs
groupes de touristes européens avaient été enlevés en 2003), sans un guide
accompagnateur algérien, agréé par le ministère du Tourisme, sont interdits par
les autorités algériennes. Les voyageurs dans cette région doivent donc
impérativement faire appel à des agences de voyages agréées, seules à connaître
le terrain, à maîtriser les techniques de survie en zone désertique et à
disposer de matériels adaptés et éprouvés. Les circuits proposés par ces
agences sont connus et autorisés par les forces de l'ordre, avec lesquelles
elles sont en liaison permanente. En fonction de la situation sécuritaire,
certains secteurs peuvent être interdits à la circulation.
Dans le cas d'un voyage d'affaires ou d'étude, il convient de s'assurer
concrètement que l'organisme ou la société hôte a prévu un accompagnement ou une
protection le cas échéant. Il est d'usage que toute personne ou groupe invité
par une institution publique algérienne bénéficie d'un accompagnement. Dans
tous les cas, il est avisé de se déplacer accompagné d'une personne de
confiance connaissant les lieux.
Pour les personnes expatriées ou effectuant des séjours réguliers en Algérie,
il est conseillé d'éviter de prendre des habitudes dans les déplacements
(varier les trajets et les horaires). Hors agglomération, respecter les règles
de sécurité imposées par les partenaires algériens pour les déplacements
(escortes le cas échéant). En ville, éviter les attroupements.
Pour de nombreux voyageurs, l'arrivée s'effectue par
l'aéroport Houari Boumediene d'Alger. Compte tenu des abords parfois encombrés
des accès à l'aéroport, il est vivement recommandé de signaler son arrivée de
manière à être accueilli. Dans l'hypothèse où le voyageur ne peut être attendu,
il est conseillé de réserver à l'avance un taxi ou une voiture de location avec
chauffeur. Des adresses de loueurs sûrs peuvent être fournies par les hôtels ou
l'Office National du Tourisme (ONT). Les mêmes précautions valent pour les
autres aéroports d'accès.
Il est recommandé de séjourner dans des hôtels sécurisés
dont les accès sont filtrés :
- Alger : El Djazair (ex Saint-Georges), l'Aurassi, le Sofitel, l'hôtel Hilton,
Le Mercure, Le Sheraton (éloigné de la ville mais situé au bord de la mer), Le
Dar Diaf, L'Albert 1er, à titre d'exemple.
- Oran : Le Phoenix, El Moheidine, Le Bel Air
- Constantine : Le Cirta, Le Panoramic
- Annaba : Le Seybouse
- Tizi Ouzou : L'Ambroua
Il est suggéré, à l'arrivée, de se faire préciser les consignes de sécurité et
de conserver les clés sur soi de manière permanente. En dehors des hôtels
sécurisés, il existe dans les villes des restaurants où l'on peut se rendre. Se
renseigner auprès des réceptions. Il est conseillé de rester discret au
téléphone, en particulier sur les déplacements de routine ou occasionnels.
- A Alger : Alger offre le spectacle d'une vie normale. On
peut s'y promener de jour dans les quartiers du centre, accompagné d'une
personne de confiance connaissant les lieux. La visite de La Casbah est
déconseillée, sauf visite organisée. Sauf nécessité professionnelle, il est déconseillé
de se rendre dans les quartiers périphériques de la capitale.
- En province : dans les grandes villes, on suivra les mêmes conseils de
prudence qu'à Alger. Les abords, même immédiats, de certaines de ces villes
peuvent être dangereux. Hors agglomération, les déplacements avec escorte sont
préférables et les déplacements de nuit doivent être évités.
Nous rajouterons 2 conseils (en plus des conseils du site du Ministère des Affaires étrangères) :
1)
aux barrages de police, la nuit (si cela devait vous arriver
de circuler la nuit), laisser le plafonnier afin d’éviter toute méprises avec
les policiers (qu’ils ne vous prennent pas pour des terroristes),
2)
pour éviter de se faire défoncer les serrures de sa voiture, ne pas fermer son coffre à clé,
mais mettre une chaîne reliant la porte arrière et la carrosserie de votre
véhicule.
Ambassade de France à Alger :
tél : 00 [213] (21) 69.24.88 ou, depuis l’Algérie,
021.69.24.88
fax : 00 [213] (21) 69.13.69 ou, depuis l’Algérie,
021.69.13.69
Consulat Général de France à Alger :
tél : 00 [213] (21) 69.37.37 ou, depuis l’Algérie,
021.69.37.37
fax : 00 [213] (21) 69.17.67 ou, depuis l’Algérie,
021.69.17.67
Consulat Général de France à Annaba :
tél : 00 [213] (38) 86.05.76 ou, depuis l’Algérie,
038.86.05.76
fax : 00 [213] (38) 86.05.94 ou, depuis l’Algérie,
038.86.05.94
numéro de permanence du consulat
(les vendredi, samedi et jours fériés) : 00 [213] (38)
86.05.82 ou, depuis l’Algérie, 038.86.05.82
Adresses des représentations diplomatiques et consulaires françaises à
l’étranger.
Le
pays se trouve dans une zone d'activité sismique. Un tremblement de terre, de
magnitude estimée à 6,2 sur l'échelle de Richter, a frappé Alger et l'Est
algérois (principalement la zone de Boumerdes) le 21 mai 2003, provoquant la
mort de près de 2300 personnes et occasionnant des dégâts matériels
considérables. Des répliques de faible intensité continuent d'être
régulièrement signalées. Précédents tremblements de terre : Ain Temouchent, à
60 km au sud-ouest d'Oran (23 décembre 1999), Chlef (ex-Orléansville) en 1989.
Pour obtenir plus d'informations sur la conduite à tenir en cas de séisme, vous
pouvez consulter la fiche réflexe de ce site qui est consacrée à ce sujet
rubrique " A savoir ".
Les recommandations de base sont les suivantes:
A l'intérieur :
A l'extérieur :
Dans
tous les cas, il faut conserver son calme, suivre les instructions données et
attendre les secours, si nécessaire. Tout séisme important est suivi d'une
série de secousses secondaires.
Si un tremblement de terre se produisait lors d'un séjour touristique, il est
recommandé à nos ressortissants de prendre immédiatement contact avec leurs
familles ou leurs proches afin de les rassurer sur leur sort ou, le cas
échéant, en cas de problème de communication avec l'extérieur, avec le consulat
de France de la circonscription concernée.
<<Ensuite, n’oubliez surtout que le Sahara est un
environnement hostile pour l’homme, et nous est complètement inconnu à nous les
européens. Même les autochtones prennent des précautions et mes amis touaregs
eux-mêmes, prennent un guide pour certaines virées en méharée. L’environnement
saharien est dangereux. Et c’est ce qu’on a du mal à comprendre nous qui vivons
dans un environnement relativement maîtrisé ici en France.>>
<< Il est tout à fait normal qu’un guide ne laisse pas
partir son client seul avec son chameau>>.
Source : http://www.sahariens.info
date |
lieu |
Attentat ( ?), description |
9 avril 2005 |
région d’Alger |
13 morts dans un faux barrage à
Larbaa, près d’Alger (30 km). |
Mars 2005 |
Indéterminé (info à vérifier) |
une cinquantaine de personnes au
total auraient été tuées depuis début mars 2005 (info à
vérifier) |
07/2004 |
Djelfa (Nord-Ouest Algérie, entre Laghouat, Boussada,
Médéa (ouest Atlas saharien). |
Explosion d’une bombe artisanale à Djelfa, (dans la région
dite Kezrane sur le mont Boukhil non loin de la localité de Amoura, située à
75 km au Sud-Est de Djelfa) faisant un mort et un blessé grave, en juillet
2004. |
10/2004 |
région d’Alger |
carnage de Hamdania (durant le
ramadhan, en octobre 2004) et du faux barrage de Berrouaghia en 2004 |
21/6/2004 |
Alger |
Une explosion aurait ciblé la centrale électrique du
Hamma, à Alger, le 21 juin 2004. Le responsable de la DGSN aurait reconnu que
c’est un attentat à la voiture piégée. L’attentat aurait été revendiqué par
le GSPC. Source : Journal « La Liberté », article de
Samia Lokmane |
29 avril 2004 |
Tibesti (Tchad) |
Très lié à el-Qaïda, Abderrezak el-Para, le numéro deux du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), s’est tué dans les montagnes du Tibesti, au Tchad. |
14/04/03 |
Grand sud Algérien, près de la Frontière du Mali |
29 touristes européens enlevés, le 14 avril, dans le
désert, entre le 19 et le 23 février et entre le 10 et le 17 mars (soit 16
Allemands, 8 Autrichiens, 4 Suisses, 1 Néerlandais). Tous ont en commun
d'avoir effectué leur périple, sans guide local, sur des pistes
sahariennes rarement fréquentées, à bord de véhicules tout-terrain ou de
motos équipés de GPS (système de navigation par satellite). Ils avaient été
enlevés par le GSPC pour des raisons crapuleuses. Durant sa détention, une
allemande est morte d’insolations (juillet 2003). Ils ont été libéré le 18
août au Mali. Source :
http://www.algeria-watch.de/fr/article/mil/groupes_armes/touriste_morte.htm
http://www.hoggar.com/lost/home/infos.html Cet enlèvement a porté un terrible coup au
tourisme renaissant en Algérie en 2003. |
5/7/02 |
Mizrana, en Kabylie |
. Enfin, quatre militaires ont été blessés par l’explosion
d’un engin actionné à distance sur le passage de leur convoi, à Mizrana, en
Kabylie. |
5/7/02 |
Chefka, près de Jijel |
Une bombe a explosé, tuant une personne et blessant une
autre, dans le cimetière des martyrs (victimes de la guerre d’indépendance)
de Chefka, près de Jijel, une heure avant l’arrivée des officiels devant
déposer une gerbe de fleurs |
5/7/02 |
Alger |
Le 5 juillet 2002, une bombe a explosé à Palm Beach, plage
située sur le littoral ouest d’Alger, sans faire de victimes |
Juillet 2002 |
de Larbâa (30 km d’Alger) |
Quarante-neuf morts et 87 blessés, bilan de l’attentat à
la bombe, placé dans un regard d’égout, qui a visé le marché hebdomadaire de
Larbâa (30 km d’Alger), vendredi 5/7/02, jour anniversaire de la fête de
l’indépendance algérienne. |
Zones sensibles en avril 2002 :
le nord de l’axe Taleb Larbi - Touggourt
(intégrisme)
l’erg
à l’ouest de Hassi Messaoud (base arrière des contrebandiers de Ouargla)
le
Grand Erg Oriental dans la zone des champs pétroliers.
le
gassi Touil entre le dernier contrôle de police et Hassi Bel Guebbour, à passer
de jour et sans s’attarder (zone de passage de contrebandiers vers la Libye).
la
frontière nigérienne : les passeurs de clandestins et les trafiquants de
cigarettes fréquentent beaucoup cette zone, et sont systématiquement armés en
raison de la présence de pirates côté Niger et de heurts fréquents avec les
forces de police.
Source : http://www.sahariens.info/spip_sahara/article.php3?id_article=174
http://www.lexicorient.com/algeria/z_visas.htm
[1] Rappelons que
sur son site Internet, le Quai d’Orsay indique que « les voyages en Algérie
restent déconseillés, sauf pour raison professionnelle impérative » :
[2] En Juillet 2004, il y
avait 13 barrages de gendarmerie pour le seul trajet Batna-Timgad (dans les
Aurès), soit plus d’un par paire de kilomètres à parcourir.
Source : http://www.arab-art.org/newsarticle.php?newsid=6669040
[3] Notons que dans
certains maquis de l’atlas blidéen (Blida) _ proche d’Alger … _, certains
groupuscules restent actifs et ont pour devise : «Ni trêve, ni dialogue, ni
compromis, jusqu’à l’instauration de l’Etat de Dieu.». Ils pourraient déborder
sur la station de sport d’hiver de Chréa.
« Les conditions de sécurité sont
mauvaises entre Hassi Messaoud et le sud du Fadnoun. La plus grande prudence
est recommandée (nombreuses agressions pour vol de voiture).
Par contre, il est possible de descendre en avion jusqu'à Djanet et de faire un
circuit en sécurité vers la Tadrart. » (début 2005). Source :http://www.sahariens.info/