Mon expérience des Treks et de l’Organisation des Voyages
Par Benjamin LISAN
© Benjamin
LISAN
1) Trek dans le massif du Toubkal au Maroc, septembre
1997
2) Trek dans le parc de Katannilik dans l’Arctique
Canadien, août 1998,
3) Tour de l’Islande, et Trek dans le parc de
Landmalaugar, août 1999.
4) Traversée de l’île de la Réunion, février 2001
5) 1er Trek dans l’Himalaya indien,
6) 2eme Trek dans l’Himalaya indien (Traversée du
Zanskar).
Le Massif du Toubkal ("Djebel Toubkal" au
Maroc) se situe dans l’ouest du haut Atlas Marocain. Il entoure le Sommet du
Toubkal, point culminant de l’Afrique du Nord, avec 4165 mètres.
J’ai organisé ce trek avec Bureau
des Guides et Accompagnateurs en Montagne du Toubkal et son chef Lahcen
Asquarray (courriel : asquarray@douar-imlil.com). Il m’a fourni un guide,
pour 200 Dirhams par jours (~180 FF/jour).
J’ai
pris un billet charter Royal Air Maroc A/R, avec Safir voyages.
Avec
l’équipement ci-dessous, pour pays chaud montagne et pays froid (voir liste
ci-dessous en annexe), j’ai réalisé le tour suivant :
·
Imelil (nuitée dans le refuge CAF)
·
Cascades d’Irhoulidene
·
Imelil (J1, 18 km - Dénivelé 850 m)
·
Sidi Chamharouch
(Tombeau d’un saint / Marabout)
·
Refuge CAF du
Toubkal (refuge Nelter) (J2, 9 km -
Dénivelé 1550 m)
·
Sommet du Toubkal (4165
m)
·
Around (Imelil) (J3, 14 km – Dénivelé accumulé ce
jour : 1000 m)
·
Tacheddirt (J4, 10 km - Dénivelé 500 m)
·
Oukaïmedene (J5, 8 km - Dénivelé 950 m)
·
Tagadirt Aït Ali (J6, 17 km , descente et fin de la randonnée).
Les
étapes de cette randonnée de 6 jours étaient dures (forts dénivelés), en
particulier à cause d’un sac pesant de 14 kg, car nous étions seuls, Brahim,
mon guide et moi, sans mules. Une mule aurait été finalement appréciable.
Brahim,
connaissait peu le français et n’avait aucune connaissance culturelle sur le
pays, sa faune et sa flore.
Il me fut pourtant utile
pour sa connaissance du berbère, des points d’eau, de l’heure très matinale à
la quelle il faut se lever, pour éviter les orages nombreux en cette saisons,
des petits hôtels (type caravansérail) et restaurants locaux, où la nourriture
est d’ailleurs excellente. On peut se procurer à manger partout (les
lyophilisés ne sont donc pas nécessaires) et à loger partout (toutefois, mieux
vaut réserver à l’avance pour certains refuges CAF).
J’ai refait une partie
de cette randonnée avec Brahim _ devenu depuis quelques années muletier _,
et sa mule et deux amis, en août 2003 (à 100 dirhams, par jour).
Si je refaisais une
randonnée dans cette région, je choisirais une randonnée de 10 à 12 jours,
passant par le lac d’Ifni, en juillet ou juin, avec des guides ou
accompagnateurs d’un bon niveau culturel et ayant une très bonne connaissance
du français. J’en ai d’ailleurs rencontré plusieurs, dont Omar, du Bureau des
Guides et Accompagnateurs en Montagne du Toubkal.
© Benjamin LISAN
Un Ksar de la région du Toubkal (sur la route d’Oukaïmedène).
J’avais
organisé ce trek, pour 5 personnes, afin de découvrir la faune de l’Arctique
(Ours blancs, caribous, loups arctiques, renards polaires …).
Le
trajet choisi était la traversée en 12 jours du parc arctique de Katannilik,
situé près d’Iqaluit, capitale inuit du nouvel état du Nunavut, sur la Terre de
Baffin, une île canadienne grande comme la France. Le second but de ce voyage
était aussi d’assister à la création du nouvel état autonome inuit du Nunavut.
Le parc “ Katannilik ”, littéralement “ le lieu des cascades ou chutes ” est situé au sud de l’île de Baffin, sur la péninsule “ Terra Incognita ”.
.Le
parc se compose de 3 parties (voir carte ci-après) :
1.
un ensemble de vallées et de
gorges, entre le rivage sud de Frobisher Bay et un plateau culminant à
670 m.
2.
un plateau inhospitalier, couvert de roches, percées de
vallées glacières superficielles,
3.
enfin une vallée plus verte, celle de la rivière Soper,
serpentant sur 110 km, terminé par une grande lagune.
Je
me suis adjoint les services d’un un équipementier (pourvoyeur) québécois
vivant sur la terre de Baffin, Guy Vachon (+), parlant la même langue que moi.
(+) QAIRRULIK OUTFITTING LTD, Guy
Vachon
CP
863, Iqaluit, NU, X0A 0H0, CANADA
Tél.
: 867-979-6280, Télécopie : 867-979-1950, Courriel : qairrulik@sympatico.ca
Etant en autonomie totale, j’ai
privilégié la sécurité, en particulier, en ayant un équipements et des
vêtements contre le froid de qualité, en emportant 10 kg de lyophilisés,
beaucoup de médicaments et des moyens de défense contre les ours blancs (fusil
calibre 12, avec 20 cartouches de chasse, et bombe aérosol anti-ours, portée à
la ceinture et achetée au magasin « la Cordée », à Montréal).
La peur des ours blancs a dissuadé
mes amis. Je suis parti seul.
J’ai pris un billet Paris Montréal
British Airway puis un billet First Air de Montréal à Iqaluit. Avant le départ,
je suis me suis beaucoup renseigné sur les comportement des ours et
d’autres animaux et sur la lutte contre le froid.
Le trajet choisi était d’une piste
inuit de 120 km, nommée la “ Itijjagiaq trail », encore utilisée
l’hiver, allant de Frobisher Bay (où je me suis fait déposé en bateau par Guy),
jusqu’à Kimmirut, un village inuit de 400 habitants.
Le long de cette piste existent des petits refuges en bois où je logeais chaque soir. Je n’ai dormi qu’une seule fois, sous la tente. J’eu à plusieurs reprises affaire à de fortes tempêtes, à de la pluie et à du brouillard. Je ne vis pas d’ours blancs _ bien qu’on m’en ait signalé trois _ mais des milliers de Caribous et des renards arctiques.
Je reviens de Kimmirut à Iqaluit, par un Twin Oter de Air Inuit.
Le
parc de Katannilik (qui venait juste d’être inauguré), est un parc
essentiellement plat.
Lors
de mon prochain trek, je choisirais d’autres parcs arctiques canadiens, plus
montagneux, plus déchiquetés, plus beaux, comme le parc de Auyuittuq ou celui
de Sirmilik et une période climatique plus favorable pour visiter ces régions,
allant de mi-juillet à mi-août.
La qualité des vêtements et
de l’équipement (tente résistant aux grands vents, duvet –10°C ou –20°C en
synthétique, sac à dos …) est très importante, à cause du froid et de
l’humidité et du poids à transporter. La principale difficulté a été le froid.
La protection
anti-moustiques, en ma possession, était vraiment nécessaire.
La
qualité des chaussures est importante, à cause des nombreux marécages à
traverser (j’avais des « Meindl Island » étanches).
Je n’avais pas de moyen de
communication. Toutefois, j’avais déposé plan de route, avant mon départ, à
l’administration du parc. Depuis, je me
suis équipé d’un téléphone satellite Iridium et d’un équipement solaire (qui
pourront resservir lors d’un prochain trek).
Carte du parc de Katannilik sur l’Ile de Baffin
(Nunavut - Arctique Canadien).
Ce voyage était un voyage solitaire, à très petit
budget, avec 1500 F dépensé en tout, en Islande, durant 15 jours. Pour cela, il
m’a fallu tout le temps loger sous tente, souvent en camping sauvage, et faire
du stop sur la route n°1 et le bus pour l’intérieur de l’Islande.
Je me suis surtout nourri de lyophilisés et de
produits locaux (poissons, laitages).
Mes principales sources d’information ont été
Internet et mes amis.
J’ai trouvé un charter « Iceland Air » à
2100 FF/AR (par Internet).
Mon trajet a été le suivant :
J’ai fait la traversée du
parc de Lanmalaugar, en 4 jours. C’est un trek facile.
Il y est possible d’un
camper dans des emplacements payants.
Une tempête y avait cassé un
bon nombre de tente.
J’ai pu constaté que
l’Islande est le paradis de la volcanologie et de l’ornithologie.
L’Islande
est en moyenne 2 fois plus cher que la France. Il faut y prévoir un gros budget
(plus de 1200 Euros pour 3 semaines).
Les
deux tiers de mon séjour ont été pluvieux. C’est un pays froid, où il faut être
continuellement couvert (vêtements chauds et imperméables indispensables).
Lors
d’un prochain séjour, je choisirais la période de la 2eme à la 4eme semaine de
juillet et plutôt le nord de l’Islande, moins pluvieux et afin de voir les
immenses colonies de macareux (qui repartent vers le sud vers le 10 août).
J’utiliserais plus souvent le bus (ou louerais un scooter) et je choisirais l’une des 28 auberges de jeunesse (avec la carte FUAJ), les « guesthouses », les hôtels Edda (situé dans les collèges. Leurs prix sont aux prix comparables aux A.J.) ou l'hébergement à la ferme _ meilleur moyen, comme le « stop », de rencontrer les Islandais … _ (nombreux sites sur Internet pour cela). Il est nécessaire de réserver à l’avance.
Le
camping nécessite des tentes solides, à causes des tempêtes fréquentes en
Islande (conseil : protéger sa tente avec des blocs ou des murets de
pierres).
Il
est nécessaire de bien préparer son voyage, en particulier son timing (si l’on
prend le bus, car ces derniers sont peu fréquents) et de tout réserver à
l’avance (y compris les bus).
Mon itinéraire en Islande.
Le geyser du Strokkur (à Geysir).
J’ai organisé cette
traversée de l’île de la Réunion, sur le GR R2, pour un ami et moi.
Le topo-guide de la F.F.R.P.
sur le GR R2 et certains sites Web (+) donnaient des informations précises :
J’ai réservé les gîtes
nécessaires aux hébergements de nuits sur le trajet du GR R2 à la Maison de la Montagne de la Réunion, 10
place du Barachois, 97400 Saint-Denis. Tél./fax : 02.62.90.78.78.
Courriel : resa@reunion-nature.com.
Sites : http://w3.reunion-nature.com
, http://iledelareunion.net/tourisme/partir.htm
et http://www.gites-refuges.com/indice02.html?indice=974
.
(+) http://pws.prserv.net/Electron.libre/Electron.libre/montagne/greunion.htm
Le trajet choisi durait 6 jours.
·
Jour 1 : Cilaos
– Gîte du Piton des Neiges (Gîte de la Caverne Dufour).
·
Jour 2 : Piton
des Neiges – Plaine des Cafres - Bourg Murat.
·
Jour 3 : Bourg
Murat (Auberge des Cratères) - Gîte du Volcan.
·
Jour 4 : Randonnée
autour du Piton de la Fournaise.
·
Jour 5 : Gîte du
Volcan (Gîte de Bellecombe) - Gîte de Basse Vallée.
·
Jour 6 : Gîte de
Basse Vallée – Saint Philippe.
C’est
une randonnée très sportive avec de forts dénivelés. Les paysages sont fort
beaux et vertigineux. L’île de la Réunion est vraiment le pays du trek.
Ils
faut des personnes entraînées. Il faut, sinon, prévoir pour cette randonnée,
des vêtements pour le froid (au sommet du Piton des Neiges, il peut geler). Mon
ami, mal entraîné et mal équipé, a attrapé froid, a souffert du mal des
montagne, à cause de nos premiers 1121 m de dénivelés, et a du déclarer forfait
au 2nd jour.
Si
je devais refaire cette randonnée, je choisirais la saison sèche et fraîche qui
va de mai à octobre, et plutôt que la saison chaude et humide s'étendant de
novembre à avril qui reçoit les deux tiers des pluies annuelles.
Note : Il est fortement
conseillé de réserver à l'avance, particulièrement pendant les périodes de
grande affluence des touristes : Avril, Mai et les vacances scolaires
françaises de la fin de juillet au début de septembre sont les périodes les
plus fortes et en août vous risquez de vous retrouver sans location, à moins
que vous ne réserviez à l'avance.
Trajet de notre trek, dans l’île de la Réunion, de
Cilaos à Saint-Philippe
Passant par le Piton des neiges et le Piton de la
Fournaise.
© Benjamin LISAN
Moi-même, dans la forêt de branles (genets géants), au-dessus de Cilaos.
J’ai
organisé une marche de 45 jours, très sportive, intitulée la « Transhimalayenne
pour le Tibet », dans l'HIMALAYA Indien, avec une quinzaines de
marcheurs tibétains et français, en soutien à la cause du Tibet.
Cette randonnée a demandé deux ans de préparation.
On m’a mis en rapport avec un
Tibétain, Sonam Dondhup, vivant en Inde à Manali. Ce dernier m’a mis en contact
avec Tsering Dorjee, directeur d’une agence de trek tibétaine, installée à
Manali (Shangrila
Adventurers, "THE LOST HORIZON", Sub-Post office Manali, P.O Box-69,
H.P., E-mail : shangadv@yahoo.com , Tel : 00
1-01902-52734 , Fax : 001-01902-52404). J’ai choisi cette agence en raison de
son expérience et de la qualité et la diversité des repas qu’elle servait.
Nous avons préparé ensemble ce trajet de 700 km, de plus
de 30 000 m de dénivelé, que nous avons littéralement « inventé ».
En 2001, j’ai rencontré en Inde, plusieurs agences
locales pour faire un choix.
J’ai fait une 1ere
reconnaissance du trajet (rekki) et Shangrila Adventurers a fait une autre
reconnaissance du trajet.
Le trajet était le suivant :
Nous
étions 11 français et 4 tibétains, plus une équipe de 8 personnes pour l’agence
de trek et 22 chevaux. Avant le départ,
nous avons effectué de nombreux entraînements, dont 3 dans les Alpes.
Nous
avons une trousse médicale de plus de 12 kg, nous ayant servi surtout pour des
actions humanitaires auprès de dispensaires locaux, un téléphone satellite
(nous ayant servi pour contacter nos soutiens), et beaucoup d’affaires scolaires
pour des écoles. J’avais prévu un certains nombres de jours de sécurité et de
repos.
Durant
cette marche nous avons organisé de nombreux échanges avec les Tibétains.
Les
paysages étaient extraordinairement beaux, ceux photographiés par Olivier
Föllmi. Par contre, le trajet choisi
traversait très peu de villages et nous sommes retrouvé, parfois pendant 7
jours, sans rencontrer aucun village.
Ce
trek a été particulièrement sportif, à cause de l’altitude et du manque
d’oxygène (nous étions la plupart du temps à plus de 4000 m) et la raideur de
certains cols.
Peu de personnes ont
souffert du mal de montagne (La redescente rapide des cols permettait de
résoudre le problème et nous n’avons pas eu à utiliser le Diamox).
Nous avions pris quelques jours
de retard au début pour permettre une meilleure adaptation à l’altitude, jours
que nous avons rattrapés par la suite.
Le manque de reconnaissance
de certains portions du trajet a été source de sous estimation de la difficulté
du trajet et de l’augmentation de la durée de certaines étapes. Le manque de
moyens financiers ne nous a pas permis de faire cette reconnaissance.
Il y eut plusieurs
discussions financières avec l’agence, qui m’ont convaincu de l’importance
d’une gestion comptable rigoureuse de ce genre de trek et organisation.
De même, qu’on constate
l’importe d’effectuer contrôle tatillon de tout ce qu’affirme l’agence (c’est
une obligation avec les agences indiennes et marocaines).
© Benjamin LISAN
Tentes de l’expédition Transhimalayenne 2002 regroupées au départ du monastère de SherabLing (Inde du Nord).
© Benjamin LISAN
Vallée de la rivière Chandra dans la vallée du Lahaul
(Inde du Nord).
© Benjamin LISAN
Rencontre avec le Dalaï-Lama, le 5 août 2003, lors de
la Transhimalayenne 2002.
Trajet de la marche Transhimlayenne 2002
indiquée en rouge sur cette carte du Nord de l’Inde.
Régions
traversées par la Transhimalayenne : Himachal Pradesh et Jammu.
A la demande de nombreuses
personnes, qui n’avaient pu participer à la Transhimalayenne 2002, j’ai
réorganisé une Transhimalayenne 2003, avec la même agence Shangrila
Adventurers, choisissant un nouveau trajet : la Grande traversée du
Zanskar. Le trajet était le suivant :
J |
Date |
Région |
Remarques |
1 |
1/jul/03 |
Delhi |
Reception |
4 |
4/jul/03 |
Manali |
Cérémonie à Manali. |
6 |
6/jul/03 |
Lahaul |
6 heures de bus
de Manali à Darsha + Repos |
8 |
8/jul/03 |
Zanskar |
Traversée de la Shingo La pass, 5100m. |
10 |
10/jul/03 |
" |
Montagne de Gombu Rumjung, Village de Kargyak |
11 |
11/jul/03 |
" |
Villages de Purne et de Chat |
13 |
13/jul/03 |
" |
Visite du monastère du 12° de Phuktal, Villages de Ichar et de
Raru |
14 |
14/jul/03 |
" |
Repos à Padum |
15 |
15/jul/03 |
" |
Visite de l’école de Pipiting sponsorisé par Aide au Zanskar et
du monastère Karsha |
18 |
18/jul/03 |
Ladakh |
Village de Pichu , Col de la Parfi la, 3900m (2 cols) |
19 |
19/jul/03 |
" |
Col de Hanumil la,4700m et col de Nietze la. |
20 |
20/jul/03 |
" |
Visite du monastère de Lingshed, Col de Murgum la, 4400m |
21 |
21/jul/03 |
" |
Col de Singge la, 5000m, village de Photoksar |
22 |
22/jul/03 |
" |
Col de Sirsir la, 4800m, village d’Anupata |
23 |
23/jul/03 |
" |
Gorges , village de Wangla. |
24 |
24/jul/03 |
" |
Visite du monastère de Lamayuru, puis 6 h de bus jusqu’à Leh. |
25 |
25/jul/03 |
Leh |
Repos |
26 |
26/jul/03 |
Leh |
Cérémonie avec la communauté tibétaine dans la colonie de
Choglamsar. |
27 |
27/jul/03 |
Leh |
Visite des monastères de Thikse et Hemis |
28 |
28/jul/03 |
Leh |
Repos |
29 |
29/jul/03 |
Delhi |
Retour par Avion local à Delhi, partir de l’aéroport de Leh. |
Le manque de moyens
financiers ne nous a pas permis d’en faire la reconnaissance.
Or il s’est trouvé malgré
les assurances de l’agence (« la marche est facile ») que le trajet
était encore plus dur que celui de l’année dernière. Certaines personnes ont du
être même portés à cheval. Là encore, un contrôle rigoureux est nécessaire,
pour pallier au manque de rigueur coutumier à l’Inde.
La maladie du directeur de
l’agence, Dorjee, a été source d’importants problèmes, son frère n’étant pas au
courant de tout. Il a fallut refaire tout préciser, m’obligeant à téléphoner
régulièrement avant le trek et à envoyer des mails en recommandé (car des mails
auraient été perdus ( ?!)).
Le personnel du trek a été
changé entre l’année dernière et cette année. Le guide de tête n’était pas à la
hauteur du guide de tête de l’année dernière.
Heureusement, le chef du
personne qui était en même temps le cuisinier en chef n’avait pas changé. Nous
avons eu le droit à l’aussi bonne nourriture que celle de l’année dernière.
Cette année, j’avais proposé
4 forfaits différents aux participants, complexifiant nettement la
comptabilité, alors qu’il n’y avait qu’un seul forfait en 2002.
Cette multiplicité des
forfaits et des options, source de quiproquo. Je l’éviterais, à l’avenir.
Le mal de montagnes,
atteignant la moitié du groupe, nous a contrait à prendre du retard, retard que
nous avons rattrapé et qui a rendu la marche encore plus dure, avec parfois des
étapes de plus de 10 heures par jour.
La rapidité du trek nous a
obligé à des haltes courtes dans les monastères et écoles où nous étions invité
(parfois pour des déjeuners). Ce qui est dommage.
Si je réorganise une
randonnée de ce type, le trek sera plus lent (par exemple avec des étapes de 4
heures de marche par jour), afin de pouvoir faire plus de rencontre avec les
populations locales et de plus apprécier la marche et le paysage.
Les paysages traversés
étaient encore plus beaux que ceux de l’année dernière.
Bien que cette marche fut
beaucoup plus discrète que celle de l’année dernière, nous avons été reçus
spontanément, bénéficiant de cérémonie, par les tibétains et les zanskaris
soutenant la cause tibétaine.
Nous avons pu encore une
fois constaté que, comme l’écrivait Samuel Turner, représentant de la couronne
britannique au 18° siècle, « l’humanité et une très naturelle
disposition à la gentillesse constituent l’héritage habituel du Tibétain. Je
n’ai jamais vu personne posséder ces qualités à un tel degré ».
© Benjamin LISAN
Marche Transhimalayenne 2003 : Vue avant le
village de Pichu.
© Benjamin LISAN
Marche Transhimalayenne 2003 : Gorges de Hanupatta (Région de la Vallée du Zanskar – Inde du Nord).
© Benjamin LISAN
Marche Transhimalayenne 2003 : Village, nid d’aigle, de Photoksar (Zanskar).
Trajet de la marche Transhimalayenne 2003
Ma démarche pour chaque
voyage :
Pour l’organisation de
voyage organisé :
En conclusion,
progressivement, j’ai privilégié de plus en plus au cours de mes voyages :
1) La rencontre avec les populations locales, dans le
sens d’un rencontre authentique, amicale, sincère,
2) le désir d’entretenir une relation et d’un échange
durable après le voyage.
3) Le contact avec la nature, l’écologie,
4) L’éthique du voyage.
5) Le sens du service et de l’entraide.
J’ai compris que Marcher, c'est prendre le temps de
découvrir le monde et d'aller à la rencontre des autres.
A |
Equipement principal |
Commentaires |
1 |
Sac à dos 60 litres |
Il vaut toujours mieux un
grand sac. Plutôt sans armature, de type montagne qu'on peut déformer (pour
les passages étroits etc.). Note : parfois trop haut, on passe mal sous
les frondaisons et branches basses. |
2 |
Tente 2 place |
Légère, double toit. |
B |
Equipement de cuisine |
|
3 |
Couteau suisse
multi-lames. |
Placé dans une pochette
d’une ceinture multi poche |
3b |
Chaînette et anneau |
Chaînette de liaison entre
le couteau et le pantalon. |
4 |
2 assiettes |
plastique |
5 |
1 tasse |
Plastique |
6 |
casserole |
Aluminium |
7 |
couverts |
Fourchette et cuillère
inox |
8 |
Gourde |
1,5 L, aluminium.
Indispensable |
9 |
briquet |
non utilisé durant le trek |
9b |
tête camping gaz |
finalement non utilisé.
Note : On trouve des cartouches de camping gaz partout au Maroc. |
C |
Logistique / Toilette |
|
10 |
trousse de couture |
avec boutons, fils à
coudre, aiguilles. Potentiellement très utile pour réparer pantalon,
chaussures, tente. |
12 |
brosse à dent |
|
13 |
savon |
On trouve du savon dans
les hôtels |
14 |
Grande serviette |
|
15 |
gant de toilette |
|
16 |
Papier hygiénique |
|
17 |
ficelles solides |
non utilisé |
18 |
1 stylo + crayon |
très utile pour noter le
récit du voyage |
19 |
bloc-notes |
utile pour noter récit
voyage |
20 |
4 piles neuves R6 AA |
de rechange. Non utilisé,
mais utile. |
D |
Equipement d'orientation |
|
21 |
porte carte |
Indispensable |
22 |
boussole (transparente
avec miroir) |
non utilisé à cause de la
présence de mon guide et de la carte de la région. |
23 |
montre altimètre |
|
24 |
Lampe frontale |
très utile, sert aussi de
lampe dans la tente |
25 |
Ampoule pour la lampe |
de rechange |
26 |
Check-list inventaire
équipement |
A placer dans porte carte.
A vérifier avant le départ |
27 |
Guide des randonnées dans
le haut Atlas |
A placer dans porte carte.
Utile à cause adresses et nom |
28 |
Photocopies : a) CNI, b) plan Marrakech |
A placer dans porte carte.
Pouvant être utile (peu utilisé) |
29 |
Tableau de correspondance
du change (FF <-> Dh) |
Tableau prévu dans les 2
sens. Peut-être remplacé par une calculette. |
30 |
Carte de la région à
sillonner |
On la trouve sur place
dans une grande librairie à Marrakech à côté de la place Dja Efna. |
E |
Vêtements été |
|
31 |
2 tee-shirt |
prévoir 2 tee-shirts |
32 |
2 ou 3 slips |
slip moulant de très bonne
qualité pour éviter d'échauffer les cuisses. |
33 |
Casquette |
Obligatoire (attention au
vent) |
34 |
Lunette de soleil |
Obligatoire surtout haute
montagne |
35 |
Maillot de bain |
Possibilité de se baigner
mais attention de ne pas être vu. |
F |
Vêtements hiver |
|
36 |
Veste ou parka polaire |
|
37 |
2 sous-vêtements
techniques |
utilisé qu'un seul (mais
utile d'être prévoyant) |
38 |
Sous gant (laine) |
à prévoir aussi (utilisé) |
39 |
Bonnet |
peu utilisé (à prévoir
tout de même) |
40 |
gros
pantalon jean |
Indispensable, en cas de
dérapage, de chute. |
G |
Vêtement de pluie |
Il peut y avoir de violent
orage dans le Toubkal |
41 |
Cape de pluie ou veste
Gore Tex |
Très utile (en cas de
chute de grêle, choisir solution de mettre sac à dos sur la tête et de
chercher refuge). |
H |
Chaussures |
|
42 |
Chaussures de montagne |
Indispensable (Ici
Chaussures Décathlon). |
43 |
3 paires de chaussette de
randonnée |
De très bonne qualité. Il
ne faut pas lésiner sur la qualité et avoir au moins 3 paires. |
I |
Bivouac |
|
44 |
Sac de couchage montagne |
-10 °C à -20 °C. |
45 |
Matelas mousse |
|
J |
Pharmacie |
|
46 |
Elastoplaste (rouleau) |
|
47 |
Pansement anti-ampoules
Compeed |
Utilisé en raison du
manque de bonnes chaussettes. |
48 |
Alcool Iodé |
Bétadyne |
49 |
Antibalonnement |
Eridan |
50 |
Anti diarrhées |
Imodium à prendre en 1er
et Ercéfuril en 2nd. |
51 |
Anti colique / spasme |
Spasfon |
52 |
Purificateur d'eau
(comprimés ou gouttes) |
Hydroclonazone ou
Micropure A mettre dans la gourde
pour tout prélèvement d'eau puis remuer (pour eau de source ou eau de
l'habitant, non nécessaire pour le thé). Attendre 2 heures avant de boire. |
53 |
Crème solaire |
Indice 60. Indispensable
pour la haute montagne |
K |
Divers |
valeurs, nourriture ... |
54 |
sacs plastiques |
avec fermeture type
Ziplock |
55 |
sacs plastiques divers |
pour protéger vêtements,
nourriture etc. ... contre la pluie. |
56 |
Ceinture multipoches |
attention, de ne pas vous
gêner pendant la marche sinon prévoir un veston multipoche |
57 |
passeport |
et une carte nationale
d'identité (C.N.I.) |
58 |
appareil photo |
+ pellicules +
éventuellement pied |
59 |
Paire de lunettes de
rechange |
|
60 |
Barres énergétiques. |
souvent utiles durant
l'effort (mais lourd à transporter en début de la randonnée) |
61 |
Carnet d'adresse |
pouvant être utile en cas
de problème |