Guide de la Survie et de la Randonnée dans le
Monde
Préparer sa
randonnée pour ceux souhaitant voyager en sécurité dans le monde entier.
par B. LISAN
La beauté devant moi
fasse que je marche
La beauté derrière moi
fasse que je marche
La beauté au dessus de
moi fasse que je marche
La beauté au dessous de
moi fasse que je marche
La beauté tout autour
de moi fasse que je marche
Stophe du Kledze Hatal
chant shaman navajo
La randonnée renoue avec
l’aspiration fondamentale de l’homme, celui de la découverte. Explorer,
satisfaire son éternel besoin de curiosité, de bougeotte, besoin d’aller à la
rencontre d’autres mondes, d’autres gens, de nouveaux paysages sont dans la
nature de l’être humain.
La marche permet aussi un retour à la
nature, auquel aspire tout homme.
C’est un moyen pour certains de brûler
un excès d’énergie, non dépensé au cours de notre vie moderne, casanière et
sédentaire. En un mot, elle peut permettre de faire une coupure salutaire dans
une vie monotone et une vraie remise en forme.
Pour réussir sa randonnée, et
qu’elle soit une source d’intense plaisir, quatre conditions préalables doivent
être remplies :
· avoir du bon
matériel, adapté à votre randonnée
· être entraîné
· connaître les
règles du jeu de la randonnée
· connaître
parfaitement les contrées traversées
Dans cet article, vous trouverez de
nombreux conseils, afin que votre future randonnée se passe dans les meilleures
conditions possibles, quelles que soient les régions ou les pays visités.
Il décrit le matériel qu’il est
souhaitable ou recommandé d’emporter, pour votre sécurité et votre bien-être.
L’équipement décrit dans cet
article, peut être acheté dans n’importe quel magasin de sport (le Vieux
Campeur, Go Sport, Décathlon,...) épicerie ou pharmacie.
Ce petit document peut aussi servir
de guide de survie, dans certaines régions.
Des connaissances supplémentaires (en
secourisme, astronomie, botanique, mycologie _ science des champignons _,
médecine des plantes _ principes actifs de ces dernières _, pratique d’une
langue, d’un instrument de musique...) peuvent être utiles lors de certaines
randonnées.
Voici une suite de recommandations pour
votre bien-être et votre sécurité.
Prenez les
conseils auprès des pratiquants réguliers de la randonnée et des treks. Lisez
les livres témoignages des grands randonneurs ou sur le sujet. Rejoignez des
associations de randonneurs (voir liste de ces associations en fin de ce
guide).
En
effet, vous portez toutes vos affaires sur le dos, en général dans un sac à
dos.
Le
poids se révèle toujours l’ennemie du randonneur. Plus faible sera la charge de
votre paquetage, plus vous avancez vite sans effort, surtout en régions
montagneuses.
On
peut parvenir à un compromis entre un équipement suffisant et un poids
raisonnable.
•
À vide, il ne doit pas peser plus de 500 g pour les plus jeunes et pas plus de
1 kg pour les adolescents.
•
Pas trop grand afin d’éviter que l’enfant ne le remplisse de façon exagérée.
•
Pas plus large que le dos de l’enfant.
•
Équipé de bretelles ajustables, assez larges et facilement réglables.
•
Il doit coller le plus possible au dos de l’enfant, attaché bien haut sur les
épaules.
Les petits ruisseaux font les grands
fleuves. Les petits grammes finissent par constituer à eux seuls plusieurs kg.
L’accumulations d’une foule petits objets même légers surtout non indispensables
sont souvent la cause de la surcharge de votre sac.
Pour éviter d’avoir trop à emporter,
voyez si tel objet est strictement nécessaire. Par exemple cette corde à
étendre le ligne, ces pinces à linges, cette bassine pliante, cette lessive, ce
produit vaisselle, cette radio AM-FM, ce parapente... Ces chaussures de villes, ce rasoir électrique rechargeable, cet
after-shave, ces encombrants livres ... sont ils nécessaires ?
Cette radio VHF de portée de 10 km
mais d’un poids de 600 grammes, ne peut elle pas être remplacée par un simple
téléphone portable plus léger ?
Ce
sac à dos, ces chaussures ... sont-ils adaptés ?
Le
rasoir électrique ne peut il pas être remplacé par un rasoir mécanique jetable
plus léger ?
Le
rasoir mécanique est-il lui même nécessaire ?
Ces
boîtes Tupperware étanches mais un peu encombrantes et lourdes, pour ranger le
sel, le sucre, le lait en poudre, le café, le chocolat, ne peuvent-elles pas
être remplacées par des sacs plastiques superposé assurant la même étanchéité
et plus légers, permettant de ranger ces aliments plus facilement dans le sac ?
Cette
gourde ne peut-elle être remplacée par une bouteille de 1,5 litres transparente
adaptées aux boisons gazeuses, se révélant fort solides au choc et à
l’écrasement ?
Nous
avons parlé juste avant de produit vaisselle car souvent le nettoyage d’une
gamelle dans le courant rapide d’un torrent est suffisant et efficace.
En emportant une très grande voire
trop quantité de provisions, ne vous chargez-vous pas de façon excessive, alors
qu’un ravitaillement tous les deux jours dans les villages traversés,
suffirait ?
Les alpinistes sont souvent obligés
d’emporter tout leur équipement, souvent plus de 20 kg, mais leur marche
d’approche est mesurée. Et les distances parcourues sont faibles. En randonnée,
les distances sont plus grandes. Plus lourde est votre charge, plus épuisantes
sont les montées ou descentes. Votre randonnée se transformera alors en
véritable défit physique.
Afin de gagner le moindre gramme,
certains randonneurs pèsent chaque équipement de leur sac, un par un, sur leur
balance de cuisine ou leur pèse bébé. Il essaye toujours de remplacer un
équipement par un autre moins lourd ou bien l’élimine s’il n’est strictement
pas indispensable.
L’extrême limite atteinte dans ce
domaine, a été en 97, l’exploit réalisé par Alexandre Poussin et Sylvain Tesson
réussissant à traverser tout l’Himalaya d’est en ouest en 6 mois, avec un sac à
dos de seulement 6 kg. Mais c’est un extrême dans la constante recherche du
gain de poids mais peut-être pas un exemple à suivre. Soyez malgré tout bien
équipé.
Quoi dans le
sac ?
Votre randonnée peut être gâchée,
par un sac à dos, dont la sangle casse, par des chaussures qui lâchent, par des
lacets qui cassent ... ou simplement par la conscience angoissante de cette
plus que probable et proche éventualité, loin de tout.
Ayez plutôt du matériel neuf ou
récent quand vous le pouvez et de bonne qualité.
De mauvaises chaussures raides
source de douleur au début peuvent être cause d’un terrible calvaire en fin de
randonnée. Mal adaptée, elle peuvent être aussi cause d’accident. Sans bonnes
chaussures, sur des sentiers caillouteux, un pierrier, des pierres glissantes,
vous pouvez souvent vous tordre la cheville, déraper, voire vous fracturer un
membre ...
On ne va en haute montagne en mocassins
légers, en tennis ou pire en tangues, et à fortiori sur un névé. Et pourtant
chaque année, on retrouve ces mêmes randonneurs du dimanche avec ce type de
chaussures et toujours victimes des mêmes accidents, souvent graves, de
montagne.
Un sac à dos qui n’arrive à
envelopper et à coller à votre dos, penchant toujours en arrière ou à gauche ou
à droite, peut cisailler vos épaules et abîmer votre colonne.
De bonnes chaussures et un bon sac à
dos sont donc particulièrement importants.
Pensez aussi à la tente qui peut se
déchirer ou prendre l’eau, sous une plus battante ou bien encore la lampe qui
ne fonctionne plus, alors que vous cherchez votre chemin à la nuit tombée.
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Quelles
chaussures et chaussettes emporter ?
Prenez
de vraies chaussures de randonnées ou de trek, à tige haute, si possible
étanches (Gore-Tex … Exemple : Mendel, modèle Islande), avec semelle
Vibram épaisse. Si possibles légères.
Si
elles sont en cuir, graisser les régulièrement avec un une graisse pour
chaussure de randonnée (Kiwi …).
En fin d’une randonnée, même une
bonne paire de chaussures en apparence confortables à l’essayage, peut devenir
douloureuse. Former votre chaussure à votre pieds, lors de petites randonnées
d’une journée et si possible 6 mois, avant la grande randonnée de plusieurs
semaines.
Choisir
une tente individuelle ultra-légère (environ 2 kg), double-toit, avec arceaux
en aluminium ou en fibre de carbone, plus solides que les arceaux en fibre de
verre (avec des arceaux de rechange), si possible basse et tunnel (pour éviter
la prise au vent, ce qui arrive avec les tentes dômes).
Bien
la faire sécher chaque matin. Et la faire sécher au soleil au retour de la
randonnée (pour éviter la moisissure).
Tente Stetind II de Helsport |
Décathlon Forclaz T2+ Ultralight
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Quelle tente
choisir ?
·
Prendre une tente double toit, pour éviter la condensation
et être trempé lors d’un gros orage.
·
Avoir une tente légère biplace moins de 2 Kg (mais souvent chère plus de 1500 F en moyenne, sauf
la Décathlon Forclaz T2+ Ultralight (90 €). Exemple tente montagnes et grands
vents Stetin II de Helsport à 2300 F (1,7 kg), ou Vieux Campeur à 1500 F (1,75
kg)). Sinon il existe de bonnes tentes, double toit, à partir d’un poids
de 2,5 kg pour environ 500 F.
·
En cas de grand vent, attacher immédiatement un bout du toit
avec un piquet de tente déjà fiché dans le sol pour éviter qu’il s’envole.
·
Prenez plutôt des sardines en aluminium avec un profil en V.
·
Certaines tentes sont pratiques, car les double toit et le
toit sont solidaires par des clips détachables (évitant de les séparer à chaque
fois).
·
Souvent, il est bon de faire sécher la tente sur le sac,
durant le trajet de la randonnée, la journée. Au retour de votre randonnée,
n’oubliez jamais faire sécher votre tente dépliée dans un endroit sec (grenier,
cave, jardin ...), pour éviter les moisissures, surtout avec les doubles toits
en coton. Il existe des pulvérisateurs de produits antimoisissure pour tentes
(minimum 30 F).
·
Il existe des produits pour imperméabiliser les toiles de
tentes, et les coupes-vents (~ 30 F) et d’autres pour imperméabiliser les
vêtements transpirants (type Gore Tex), qu’on peut éventuellement utiliser pour
imperméabiliser le sac à dos.
Tout
dépend de la destination et de son climat chaud ou froid. Si vous allez vers
une destination froide et ou humide, le choix du sac est important.
Dans
le doute, en cas de risque de froid, mieux vaut acheter un sac à dos, type
sarcophages (avec un capuche fermante), certifié au minimum –20 °C, en fibre
synthétique séchant rapidement (Calofil de Dupont …). Attention, en
général, plus un sac de couchage est chaud plus, il est lourd.
En
région chaud vous pouvez vous équipez d’un sac de couchage léger (comme le sac
de couchage léger Helsport, moins de 800 grammes …).
En
climat sec et froid, vous pouvez prendre un duvet en plume d’oie ou d’eider
(sensibles à l’humidité).
Sac de couchage en duvet –20°C |
Sac
de couchage (North Face) |
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Quelle duvet
choisir ?
Pour
ranger le sac de couchage, dans sa housse ou sac de compression, plusieurs
méthodes :
Penser au confort, et surtout à
celui de vos chaussures et de votre sac à dos.
Essayer-les
avant de les acheter. Eviter de vous
ruer sans réfléchir sur ce qui semble être une promotion, et qui peut n’être
qu’une façon de se débarrasser d’un matériel invendable.
Essayer
le sac à dos rempli, si vous le pouvez (apporter des charges ou un l’équipement
complet pour l’essayer). Si avez affaire à un bon vendeur, il doit vous
permettre de l’essayer.
Equilibrer bien les charges de votre
sac à dos avant le départ. Il vaut mieux mettre les choses lourdes (nourriture,
liquides, piquets de tentes...) contre le dos et les choses légères à l’extérieur.
Pour mieux répartir la charge,
diviser votre équipement dans de nombreux petits paquets, chacun enveloppé dans
un sac plastique étanche. Combler chaque petit vide senti à travers l’enveloppe
du sac, par un petit paquet (par exemple, contenant un vêtement). A force de
remplir chaque vide, pouvez gagner beaucoup en volume de rangement dans le sac
à dos.
Le
vendeur de votre sac à dos doit pouvoir vous aider à équilibrer votre sac à
dos. A défaut vous pouvez vous faire aider par un randonneur ayant déjà une
bonne expérience de la randonnée.
Ne mettez pas trop d’objets dans les
poches de votre pantalon. Ils peuvent frotter continuellement, puis érafler et
blesser à la longue vos cuisses.
Penser à prendre de bons slips
confortables qui tiennent bien (surtout pour les hommes).
Pensez au risque de transpiration
excessive, pouvant vous refroidir en pays froids ou en montagne. Eviter de trop
vous couvrir pendant la randonnée, par contre couvrez vous à chaque arrêt,
lorsque vous ne marcher plus et ne faites plus aucun effort physique, surtout à
la tombée de la nuit. Prenez des sous-vêtements pouvant absorber la
transpiration et transpirants.
Il existe des chaussettes légères de
randonnées et des sous-vêtements anti transpiration (en matériaux synthétiques
de type Coolmax etc...). En pays
froids, éviter les vêtements de type coton pur, Thermolactyl, Tribonic...,
provoquant la transpiration, sans pouvoir d’absorption, et n’évacuant par
l’humidité ou la transpiration.
La
première étape avant d'entreprendre une activité de grande nature est de
choisir un sac à dos qui vous convient. Lorsque vous aurez devant vous un
paysage à couper le souffle, il vous sera difficile de l'apprécier si votre sac
vous fait courber le dos ou vous cause des douleurs.
Votre
choix devrait reposer sur deux critères importants : le format et le harnais.
Vous
devez choisir votre sac à dos en fonction de la longueur de votre dos et non en
fonction de votre grandeur. Un sac à dos court peut convenir à de grandes
personnes qui ont un petit dos, et vice versa.
Pour connaître la longueur de votre dos, demandez à un ami de mesurer votre colonne vertébrale en suivant les étapes suivantes :
À
l'aide d'un ruban, mesurez la distance entre le point A et le point B. |
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Cette
mesure peut vous aider à connaître le format de sac dont vous avez besoin
lorsque vient le temps de l'acheter, que ce soit par Internet, par téléphone ou
en visitant un magasin.
Transportant un sac à dos, vous devriez sentir votre corps alourdi et non pas avoir l'impression de transporter un lutteur sumo. Si le harnais fait bien son travail, il transfère la plus grande partie du poids de votre sac sur vos hanches.
Dans
la mesure du possible, essayez le sac à dos avant de l'acheter. Commencez par
desserrer toutes les sangles du harnais, enfilez le sac, puis prenez
connaissance du fonctionnement de chacun de ses éléments.
Enfin, mettez le
sac à dos à l'épreuve (Points d'ajustement) :
· Enfilez-le de manière que l'os de votre hanche arrive au centre de la ceinture, attachez la boucle puis ajustez la ceinture. Le rembourrage devrait être situé juste au-dessus de la pointe de vos hanches.
|
Finalement,
faites une petite promenade dans le magasin en effectuant tous les ajustements
nécessaires. Un bon sac devient le prolongement du corps. Rappelez-vous que si
un sac ne vous semble pas confortable en magasin, il le sera encore moins après
des heures de marche en sentier.
Mise
en garde
: Si vous commandez votre sac par la poste ou par Internet, vous devrez
l'essayer à la maison. N'hésitez pas à venir au magasin s'il vous semble
inconfortable ; Le magasin vous aidera à l'ajuster sinon à en choisir un qui
réponde mieux à vos besoins.
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Sac de
balade d’une journée |
|
Quel sac à dos
choisir ? Tout dépend de votre randonnée, de votre morphologie … Sinon,
mieux vaut un sac vertical étroit, qui colle bien à votre dos et qui ne ballote
pas. Attention, à la haut de votre sac à dos sous les branches basses.
On ne voyage pas au Sahara comme on
voyage dans l’Arctique, ni en montagne comme en plaine.
Régions
froides
La crème solaire est elle nécessaire
dans le grand nord ?
Tout
dépend de la région visité. Dans certaines régions très pluvieuses, comme les
forêts pluviales de la Terre de Feux, de la Nouvelle Zélande, ou la Norvège, la
crème peut ne pas être indispensable. En haute montagne, le soleil peut vous
brûler gravement.
Cela dépend aussi de votre
peau : un brun, une personne de couleur supportera mieux le soleil qu’un
blond et surtout une personne rousse, victime de tous les coups de soleil.
D’une manière générale, plus on
monte haut en Montagne, plus les ultra violets sont forts et plus une crème de
type «écran total » ou « protection totale » est indispensable.
Elles sont encore plus particulièrement indispensables si vous devez traverser
une couche neigeuse, ou si vous passez à proximité d’un glacier ou d’un névé.
De bonne lunette de soleil sont alors
aussi indispensables, pour éviter le grave risque d’ophtalmie des neiges. Plus
on monte haut, plus ces lunettes de soleil doivent être fortes et sombres,
comme les lunettes portées par les alpinistes, telles les lunettes de glacier
...
En montagne, ou dans des régions
arctiques l’été, il faut des vêtements chauds et protégeant de la pluie et de
l’humidité _ type Gore Tex, Polaire intérieure ....
Sinon, il vaut mieux aussi avoir une
tente montagne si possible isotherme et résistant aux grands vents ou aux
tempêtes.
Régions
chaudes
Par contre au Sahara, couvrez les
parties dénudées de corps de vêtements léger en coton, pour éviter les coups de
soleils.
Emporter beaucoup d’eau (au moins 4
litres). Buvez beaucoup.
Porter une casquette avec un rabat
protégeant votre cou du soleil ou un chèche.
Prenez une assurance adaptée à la
région ou au pays visité (assurance montagne ...) et éventuellement le
formulaire E111 à la sécurité sociale, en indiquant le pays de destination.
N’oubliez pas avant de partir, de
prendre vos médicaments habituels avec vous (en particulier si vous êtes
allergiques à certaines piqûres, morsures, si vous êtes cardiaque, diabétique,
« immunodéficient », asthmatique etc...).
Soyez à jour de vos vaccinations, en
particulier contre le Tétanos et contre les maladies rencontrées dans les pays
visités.
Une femme enceinte devrait renoncer
à toute randonnée sportive, et encore plus à l’approche de l’accouchement.
C’est peut-être l’erreur la plus
grave, cause du plus grand nombre d’accidents et des plus graves.
Si vos amis peuvent faire 30 km et
2000 m de dénivelés, par jour en montagne, cela ne veut pas dire que vous
pouvez en faire autant. Tenez compte de leur propre entraînement. Il peuvent
même avoir pu ou voulu ne pas le mentionner. Commencer toujours progressivement
dans toutes vos tentatives. Votre entraînement régulier est le meilleur garant
de votre future forme. Evaluez-vous toujours ensuite après chaque tentative.
Soyez vigilants envers les risques
de claquages, de chutes, dues à la fatigue ... Ne vous attaquer pas à de trop
grands dénivelés dans la journée. Penser qu’une descente en montagne, peut être
aussi épuisante qu’une montée.
Arrêtez
vous toujours impérativement, si c’est possible, si vous sentez vos jambes
trembler et flageoler (surtout dans les rochers et pierriers).
Savoir
d’évaluer
Par plusieurs sorties et randonnées,
vous pouvez évaluer votre niveau.
La plupart du temps on surestime
toujours ses capacités, au départ surtout lorsqu’on a jamais fait de randonnée.
Faire des marches en ville, ou bien
pour se rendre à son travail, sur le macadam ou le goudron, n’est pas la même
chose que de marcher pendant de longues heures sur des sentiers raides ou
caillouteux. Ce ne sera presque jamais en ville, que vous pourrez « contracter » des ampoules aux pieds.
Monter une montagne, comme monter au
Kilimanjaro, paraît toujours facile au départ.
Ne tentez jamais de marcher aussi
vite que le marcheur de tête du groupe, vous risquer de vous épuiser vite.
Marcher à votre niveau, à votre rythme et vitesse, pas au rythme du groupe.
Un repos bien
mérité.
Prenez connaissance de tous les
information sur le pays visité : situation et régime politique, climat, météo,
mentalité, croyance, ce qu’il faut ou ne pas dire, plantes et animaux
dangereux, difficulté du terrain (pierriers, marais ...), maladies locales,
conditions sanitaires, niveau de vie, risque de pénuries de certains produits
et médicaments, risques de vols et d’agressions, état de guerre ou d’urgence,
guérillas ...
Dans certains pays, renseignez-vous
sur les sur les températures, la force des vents, les périodes de cyclones, de
mousson, ou les risques d’inondation, de tornades, de tempêtes, de pluies,
d’orages meurtriers, de chutes de neige, de verglas, d’avalanches, de
brouillard ...
Essayez d’acquérir le maximum
d’informations de toutes sortes, même les plus insignifiantes, sur la région ou
le pays que vous sillonnerez, lors de votre randonnée. Essayez de tout prévoir,
même si on ne peut jamais tout prévoir. Un homme prévenu en vaut deux. Plus
vous vous engager dans une forte aventure, plus vous devez éviter de partir
« à l’aventure ».
Ne prenez pas toujours pour argent
comptant ce que peut vous raconter l’agence touristique vous vantant et vous
vendant les charmes du pays que vous allez visiter. Vérifier à plusieurs
sources vos informations, et de plus recouper les avec d’autres sources.
Essayez de tout prévoir.
Consulter la météo de votre randonnées,
avant de partir (répondeurs météo France) [1].
Voici ci-après un certains nombres de
cas qu’on peut prévoir dans certains pays et les conseils associés.
Pour
certaines destinations connaissants des difficultés d’approvisionnement _
Afrique, pays de l’est, pays musulmans, même arctique _ mieux vaut essayer
d’acheter tout avant votre départ.
Dans certains pays chauds en voies
de développement, vous avez systématiquement certaines maladies comme le
paludisme, la fièvre jaune ...
Faîtes vous vacciner contre
certaines maladies _ fièvre jaune ... _ avant le départ.
Comme le paludisme, prenez le
traitement (Nivaquine, Flavoquine ...),
au moins 15 jours avant le départ, puis régulièrement ce même traitement
pendant le séjour, puis continuer les au moins 15 jours après le séjour.
Renseignez-vous sur les maladies et
parasites rencontrées dans les pays que vous aller traverser.
parasites
Bihlarioze, glossine ou mouche
tsé-tsé, palludisme, neuropalludisme, mouches filaires ...
Maladie
infectieuses graves
maladie d’Ebola, de Lassa ... (sida
animal) ...
Mieux vaut se faire rapatrier dans
un pays évolué à la couverture médicale élevée, que de se faire soigner dans un
pays en développement.
Renseignez vous sur tout ce qui pique
ou est venimeux dans la région traversée : serpents, lézards, araignées,
scorpions, mille pattes, insectes, tiques, punaises, grenouilles, crapeaux,
méduses, pieuvres, poissons, quelques mammifères australiens _ échindé,
ornithorynx ....
Certaines espèces sont particulières
dangereuses : grenouilles de 3 à 4 cm de long aux couleurs chatoyantes jaunes
ou bleues et noires, de l’espèce « dendrobate » des forêts d’Amérique
centrale, dont le contact de la peau peut être mortel, cobras (Afrique,
Asie...), mamba (Afrique), veuves
noires (Amérique), scorpions africains, serpents marins (Australie), Crotales
(Amérique), serpents corail etc etc ...
Il
existe en Amazonie, quelques chenilles dont le contact est assez dangereux.
Une
tique venimeuse australienne _ Ixode holocyclus _ peut être dangereuse.
Dans tous les cas, il vaut mieux ne pas
s’approcher des animaux dangereux. Il faut de renseigner sur les animaux
dangereux de la région. Et si oui, embaucher un guide, se renseigner sur les
moeurs et les moyens de défense face à l’animal et éventuellement acquérir le
répulsif ou l’arme adéquate.
Pour certains animaux carnivores et
même herbivores, le fait de s’approcher trop près en général considéré comme
une menace de votre part, ce qui l’obligera à vous attaquer. Si vous vous
approchez aussi près de petits, cela pourra être considéré de la part de la
mère comme une menace envers ses petits et elle vous attaquera.
Les prédateurs aiment les effets de
surprise et l’affût. Quand, il le peuvent ils se cachent jusqu’au dernier
moment, et profite de tout ce qui peut les dissimuler à la vue de leur proie
afin qu’elle n’ai pas le temps de le détecter et de fuir : utilisation d’une
cachette _ derrière un bosquet, un rocher, une crête rocheuse, un névé, sur une
branche d’arbre, une hauteur ... _, attaque par derrière... Donc dans toutes
les régions où il y en a, soyez vigilant ayez l’œil partout.
Tous les animaux ayant peur du feu, une
torche ou un feu suffit pour les éloigner la nuit.
Citons les ours, les lions, les
tigres (Asie), les jaguars (Amérique), les léopards (Afrique), les pumas
(Amérique), les hyènes(Afrique) ...
Plus rarement, en général alors
poussés par la faim, les loups, les dingos d’Australie...
Au niveau des reptiles : les
crocodiles du Nil (Afrique), les crocodiles de mer (Australie, Papouasie...),
caïmans noirs (Amérique), certains pythons _ royal ..._, l’anaconda d’Amazonie
....
sur
l’île de Komodo (Indonésie), le plus grand varan du monde, le dragon de Komodo.
Les plus connus sont certaines
variétés de requins _ blancs (dans le
mers du sud), tigres, marteaux ....
Certains animaux comme l’orque qui
pourraient s’attaquer à l’homme ne s’y sont jamais attaqués dans leur milieu
naturel.
Tous les ours sont dangereux. Un des
plus dangereux est l’ours blanc.
Le danger des ours est réel. L’ours
est un animal imprévisible, pouvant charger, sans manifester aucun grognement,
ou une attitude d’intimidation préalable. Sa force est prodigieuse, pouvant
décapiter une tête, d’un coup de patte.
Les ours n’aiment pas courir
longtemps. Ils ménagent le plus souvent leurs forces et réserves. Leur flair
est exceptionnel, détectant une proie à plusieurs km.
L’ours blanc est d’autant plus
dangereux qu’il est encore jeune, ne sachant pas encore correctement chasser le
phoque, sa principale source de nourriture. Il est souvent affamé à la sortie
de l’hibernation en avril ou à la fonte de la banquise durant l’été (juillet,
août et septembre).
Les ours ont un odorat très développé,
pouvant vous détecter à des km à la ronde.
Un ours n’est pas nécessaire
hostile. Il peut être simplement curieux. Mais dans le doute, mieux vaut rester
prudemment à distance.
Pour éviter de se faire attaquer,
quelques règles essentielles à respecter :
· ne pas laisser
de déchet, sinon les incinérer, ou les enterrer profondément,
· éviter de
produire des odeurs,
· enterrer vos
besoins,
· Faites la
cuisine, entreposer vos aliments, très loin de votre lieu de campement (au
moins 100 mètres),
· éviter de
faire cuire de la viande ...
· éviter de
transporter des aliments odorants : viandes ...
· Soyez propre _
corporellement, au niveau du camp ...
· rester
toujours à distance des ours, grands comme petits,
· éviter de
longer tout obstacle pouvant servir d’affût aux ours (colline morainique,
rocher, gros bloc de glace ...) ...
En cas de charge, la solution la plus
sûre, selon les inuits resterait le fusil de gros calibre. Avant de tuer l’ours
d’un coup de fusil dans le poitrail, essayer de l’effrayer d’abord : crier
et jeter des objets, tirer une fusée éclairante ou/et tirer d’abord un coup de
semonce au-dessus de sa tête avant les 50 mètres fatidiques. Tout abattage doit
être déclaré à l’administration concerné.
Une alternative écologique selon le
« guide des expéditions dans l’arctique canadien », est constituée
par les cartouches pour fusil calibre 12 « ferret » fusil de calibre
12, non mortelles, ayant un effet semblable aux cartouche gros sel.
Une autre alternative est constituée
par la bombe aérosol à l’oléoresine, dite au poivre rouge, contenant des
substances irritantes et répulsives (capsaicine, ou oléoresin capsicum
...).
Attention, comme toute arme, ces bombes sont soumises à réglementation. Elles
peuvent brûler les yeux. On peut
trouver cette Bombe en France au magasin Dune, Paris 8°, à « La
Cordée » ou à « Mountain Equimnent COOP », magasins de sports de
Montréal. Les bombes se portent à ceinture ou dans une poche. Le poivre quand
on a rien d’autre pourrait être aussi un bon dissuasif.
L’explosif,
ayant l’effet de gros pétards, _ de marque Bear Bangers au Canada _ destiné à
effrayer l’ours serait lui aussi assez dissuasif. ([2])....
En raison de la taille et de
l’épaisseur de la fourrure de l’ours, une clôture électrifié ne peut en aucun
cas constituer une protection suffisante. L’administration canadienne des
ressources renouvelables suggère plutôt de disposer, autour des tentes, un fil
conducteur reliant des piquets, fil relié à avertisseur sonore, sonnant dès
qu’un animal touche le fil (le schéma électrique d’un tel avertisseur est
décrit dans certaines revues comme « le Haut Parleur ». Leur écrire).
Certains animaux auxquels on ne pense
pas, sont particulièrement dangereux et provoquent des morts chaque année, la
personne étant éventrée par un coup de corne, de défenses ou de dents, l’animal
chargeant simplement parce que vous étant approché trop près ou en le
surprenant, ce dernier s’est senti menacé ou a pensé sa progéniture menacé ..
En Afrique, l’hippopotame, le buffle,
l’éléphant, le rhinocéros, ...
Certains singes peuvent infliger des
morsures graves : babouins (Afrique) ...
En Amérique du nord : bison, orignal
(rare), bœuf musqué (région arctique) ...
Certaines plantes peuvent vous
laisser de cruelles blessures ou coupures, tels les coupantes herbes à
éléphant, plantes épineuses, ronces géantes, ... Les blessures qu’elles causent
peuvent s’infecter. Soyez prudent, attentif et porter des vêtements solides
adaptés (jean ou pantalon, chemise et veste de toile épaisse). Portez
éventuellement des bottes montantes en caoutchouc, comme celle d’équitation.
Emporter dans certains pays à la jungle exubérante, un coupe-coupe (minimum 50
F).
Certains plantes sont très toxiques,
à leur contact, ou leurs fruits le sont aussi. Tel le mancenillier des Antilles
et de l’Amérique du sud, aux fruits semblables aux pommes vertes appétissantes,
jonchant le sol en grand nombre, ou le chêne sumac d’Amérique, ressemblant à un
petit chêne vert, dont le simple contact avec n’importe quelle partie, provoque
de graves inflammations de la peau.
Dans tous les cas de situations
d’urgence, essayez de garder votre calme.
Une ravine praticable peut se
transformer en dévers d’une falaise. Revenez sur vos pas, même si le dénivelé à
remonter est important. Suivez plutôt les sentiers balisés, si vous êtes en
terrain inconnu.
Attention, à certains puits sans
margelles non signalés au bord des pistes au Sahara.
Ne pénétrer dans certaines grottes
ou gouffres, si vous n’êtes pas spéléologue.
Il vaut mieux ne pas de déplacer et
rester au bivouac (surtout dans les régions comportant des dangers). Si la
visibilité est de quelques mètres, ne vous déplacer pas. Sinon, suivez rigoureusement
le sentier de randonnée. Consulter régulièrement votre boussole et altimètre.
Rester strictement groupé. Ayez un sifflet, pour vous appeler et vous repérer.
Bien suivre les balises du sentier de randonnée. Ne pas s’en éloigner. Marcher
plus lentement qu’à l’habitude (pour éviter de ton bomber sur un à-pic dans un
virage etc. …).
Randonnée dans
le brouillard.
3.9
La boussole et l’orientation
Elle permet d'orienter la carte et de se diriger avec
précision.
Le Nord de la carte est
toujours orientée vers le haut ; le nord magnétique est indiqué par
l'extrémité rouge de l'aiguille aimantée de la boussole que l'on tient
horizontalement. Pour se diriger d'un
point à un autre, il suffit de lire la carte orientée : par exemple se rendre
à l'intersection des sentiers puis partir plein Est jusqu'au ruisseau que
l'on suit vers la gauche jusqu'à sa jonction avec un fossé où est situé la
balise.
|
En montagne, même dans les alpages,
les refroidissements, les changements de temps, les orages peuvent être
soudains. Avoir donc tout en réserve des vêtements chauds et des vêtements
contre la pluie des orages. En cas d’orage, essayez de redescendre le plus
rapidement des sommets et de vos abriter.
Dans le haut atlas marocain, il peut
y avoir certains été, une fréquence d’un orage par jour, commençant chaque
début d’après-midi.
La grêle dont les grêlons sont d’une
certaine dimension peut provoquer des blessures graves. Abriter vous le
plus rapidement. Sans abris, mettre votre sac à dos sur votre tête, pour vous
protéger.
Au
delà de 100 km/h de vent, mieux vaut ne pas sortir dehors. Essayer de vous
abriter. Affronter un vent tempétueux de face peut être épuisant physiquement.
Bien
de couvrir. Portez des gants _ si possible des moufles fourrés et Gore Tex ou
manchon Néoprène _, bonnet ou passe montagne sur la tête. Ne pas avoir les
doigts de pieds trop serrés dans les chaussure _ permettre la circulation.
Boire chaud régulièrement.
Enduisez-vous
de graisse _ visage, nez, doigts .... Mangez beaucoup de corps gras _
margarine, huiles ...
Par
très grand froid, ne frictionnez pas votre visage ou votre nez ou votre peau.
Pour
réchauffer vos mains, mettez-les contre votre ventre ou votre bas-ventre
Attention
du facteur de refroidissement du vent _ le Wind Shild _ qui accroît
considérablement le froid. Tempête, protégez-vous dans un trou de neige ou un
abris de fortune fait de branchages couvert de neige.
Ces
situations sont rares. Mais on peut malgré tout les signaler.
Suivez les consignes _ d’évacuation,
de protection ... des autorités
civiles, si vous avez pu être prévenu à temps. Eloignez vous de la mer de plusieurs
kilomètres. Calfeutrez toutes les issues (portes, fenêtres...). Enfermer vous
dans un maison en dur (en béton ...) _ immeuble, avec toit en béton ... _ aux fenêtres closes, par des volets
métalliques ou avec des planches solidement fixées. Proche de la mer, soyez aux
étages supérieurs d’un immeuble en béton. Réfugiez-vous sous un lit. Ne sortez
jamais quelqu’en soit la raison, vous risqueriez de vous faire découper par une
tôle ou un objet projeté par le vent.
Dans le cas de tornades, réfugiez-vous
dans une cave, ou un sous sol ou un pont en béton ou métallique ou à défaut
dans un fossé. . Suivez les consignes des autorités, si vous avez une radio.
Gagnez
très rapidement les hauteurs (maison haute, arbre très haut _ cocotier ...,
colline très haute, tour ..) ou dans la cabine d’un bateau de pêche...
Gagnez
très rapidement les hauteurs (maison haute, arbre très haut, colline très
haute, tour), emporter de l’eau potable avec vous. Ensuite quitter les lieux le
plus rapidement possible pour éviter les risques d’épidémie. Suivez les
consignes des autorités.
Allez dans le sens opposé au vent,
si aucun front de feu ne vient pas vers vous (aller vers les terrains dégagé
s’il y en a : clairières, vignes, ou étendue d’eau _ lac, rivière ...).
Essayez de vous mettre à l’abris.
Sinon, mettez vous en position foetale et surtout protéger vos voies
respiratoires de l’asphyxie en les recouvrant des vos vêtements, mouchoir,
votre main ...
A la fin de l’avalanche, remuez
constamment, creuser, pour éviter l’hypothermie.
Il existe des petits appareils,
émetteurs récepteurs réglés sur la fréquence internationale de 457 MHz,
emportés par les skieurs hors piste, permettent aux équipes de secours de vous
repérer (entre 1500 F à 2000 F, portée maximum 80 m, marques Audiovox etc...).
En cas d’épidémie, quittez la région
immédiatement, faites vous vacciner immédiatement si vous le pouvez, signalez
votre cas aux autorités médicales (et aussi à celle de votre pays à votre
retour).
En cas de coup d’état, ou de couvre
feu. Ne sortez pas de votre hôtel ou de chez vous, vous risqueriez de recevoir
une balle ou un obus.
En cas de guerre, essayez de vous
éloigner si vous pouvez du lieu de conflit, quittez le pays. Ne sortez jamais
pendant le couvre feu, sauf si pouvez obtenir l’autorisation des militaires et
si vous pouvez vous faire accompagner par eux.
Le principal risque est celui de la
déshydratation. Protéger vous du soleil par vos vêtements, votre chapeau.
Ne buvez pas l’eau de certaines lacs
saturés en sel (« chotts » trouvés dans le Sahara, ...). L’excès de
sel peut vous déshydrater encore plus
et provoquer des hallucinations.
Par contre si vous avez de l’eau,
consommer un peu de sel, pour la transpiration.
Abritez-vous du soleil la journée.
Essayer de marcher la nuit, en vous repérant aux étoiles _ Etoiles du Berger,
constellations ...
Le matin, dans presque tous les
désert vous pouvez récolter la rosée, en étendant un drap, une serviette, un
vêtement, une grande pièce de tissu verticalement sur des piquets de tête. En
tordant ce drap dans votre bouche, vous pouvez récolter quelques décilitres
d’eau.
Dans le désert du Kalahari, existe
des melons rafraîchissants, dans celui d’Australie des vers, et de fourmis à
miel enterrées, fournissant des réserves de vivre et d’eau.
En creusant, la sable au fond de
certains oueds on peut trouver un eau boueuse et polluée, à faire bouillir ou à
traiter par un produit antibactérien. Dans le Kalahari, certains trous dans les
oueds sont d’ailleurs creusés par les éléphants.
Un moyen de désinfection simple, à
défaut de médicament, est d’utiliser votre propre urine.
Voir tout ce qui concerne ce sujet,
le chapitre « 6. secourisme ».
Attention comme en Relativité, le plus
court chemin d’un point à un autre en randonnée, n’est jamais ou que très
rarement la ligne droite. Surtout en montagne !
Un trait droit tracé sur une carte,
peut se révéler un ensemble de dénivelés épuisants en montagne.
Choisissez plutôt de rester à la même
altitude, sur le même ligne de niveau sur une carte , même si vous devez
effecteur des lacets (« fiordiser » ) sur la carte, qui semblent
rallonger votre chemin de plusieurs dizaines de km (comme les lacets que vous
devez effectuer dans les fjords de Norvège) , plutôt que de monter et de descendre
de nombreux dénivelés et cols.
Attentions, les distances sont toujours
plus courtes sur les cartes que dans la réalité.
Une distance par jour, de 30 km sur du
plat et de 15 km en montagne sont déjà de bonnes distances, avec un sac à dos
de 15 kg.
Ne vous fixez pas d’étapes trop
longues.
Si vous devez ou désirer grimper une
montagne, évaluer votre effort à fournir, non à celui à fournir à la montée,
mais calculer que votre effort à fournir sera celui de la montée plus
celui de la descente.
Vous pouvez vous fixer des buts lors de
chaque journée, surtout si l’itinéraire chois est dur, tel le choix d’un but
mythique ou valorisant : un château, un beau lac, une belle vallée, un bon
hôtel ou restaurant qui seront la récompense des efforts fournis... Mais évitez
de vous fixer un chrono rigoureux, source d’épuisement. Sauf si vous être là
pour accomplir un exploit, souvenez vous que vous êtes en vacances pour
apprécier la nature, et non soumis aux délais et contraintes du bureau ou du
monde du travail (Votre seule contrainte est de terminer votre randonnée avant
la date de la fin de vos vacances).
Parfois le guet d’une rivière peut
suite à une soudaine crue se révéler impraticable et obliger à un détour de
plusieurs dizaines de kilomètres.
Enlever toujours vos chaussures et
chaussettes et sécher vos pieds à la sortie de l’eau.
Attentions aux rochers au fond de l’eau
sur lesquels vous poser vos pieds, espérant ainsi ne pas trop vous mouiller. Il
peuvent être glissant. Eviter plutôt de marcher dessus.
Si la rivière est profonde et que vous
êtes seul, ayez un bâton pour sonder devant vous et dirigez-vous en remontant
légérement vers l’amont, à contre courant, pendant votre traversée.
Si vous êtes plusieurs, une personne
peut partir en éclaireur dans la rivière attachée par une corde, que peut
attraper et tirer les membres du groupe, en cas de problème. Cette corde peut
servir de treuil ensuite pour les sac à dos.
Sinon certains animaux par leur hauteur
(chevaux, chameaux) peuvent franchir des rivières que vous ne pourriez pas
franchir à pied.
Le fait d’envelopper vos affaires dans
des sacs étanches, se révèle alors dans ces circonstance d’une grande
importance.
Attention aux raccourcis paraissant
faciles. Comme David Vincent dans les Envahisseurs, vous pourrez chercher le
raccourci que vous ne trouverez jamais, comme un vallée, partant au départ dans
la bonne direction, puis s’orientant petit à petit dans la mauvais direction.
Consulter toujours votre boussole et votre carte.
Ne soyez pas distrait (par une
discussion...) pendant que vous suivez les repères ou balises de votre sentier
de randonnée, vous pourriez les perdre et donc vous perdre. En France, les
sentiers de grandes randonnées sont en général repérés par 2 traits horizontaux
rouge et blanc. Dans certaines forêts francaises, on peut aussi s’orienter par
les n° des parcelles, indiqués sur des arbres et sur la carte.
Si sur la carte est dessiné un sentier
de randonnée, choisissez plutôt cet itinéraire. Si vous devez tracer votre
route, choisissez ce qui est sur la carte des points de repères
reconnaissables : falaise, piton, « nid d’aigle » bordant une
vallée, village, chapelle, châteaux, châteaux d’eaux, monument, vallée pas trop plate afin qu’elle soit facile à suivre
sans se perdre (sur la carte, ses courbes de niveaux sont faciles à suivre). Il
vaut mieux suivre des courbes de niveau, que chercher son chemin à la boussole.
Evitez, même si vous devez faire un
détour de plusieurs km, les pierriers et les marais (dont le symbole est
visible sur les cartes), et dont vous vous sortirez que difficilement et
épuisé. Attention, aux vents dominants
dans certaines régions qui de face peuvent être épuisants. Attentions aux
rochers, aux roches rendues glissantes par la pluies, aux pierres glissantes au
fond des torrents et rivières à traverser.
Une plaque de boue, dans un marécage à
sphaigne et dans une tourbière, peut signifier une dangereuse fondrière ou même
de dangereux sables mouvants.
Si vous vous enfoncez dans un sable
mouvant, couchez vous horizontalement sur la boue et ramper en plaçant vos
vêtements, tapis de sol, sac ... comme un pont devant vous.
Attention, de s’engager sur des rochers
lisses, par temps de pluie qui peuvent les rendre glissant.
Si vous allez visiter des volcans
actifs, renseigner vous sur les dangers inhérents au volcanisme : nuées
ardentes existantes sur quelques rares volcans, retombées de bombes volcaniques,
coulées de boues (lahars), gaz. Il est conseillé de prendre un guide local
ayant une bonne connaissance du volcan. Attention, la montée dans d’éboulis de
cendre, ainsi que la pente souvent raide des volcans, peuvent être
particulièrement épuisantes. Attention, aux falaises qu’on peut rencontrer lors
de la descente d’un volcan.
Attentions aux cavités dissimulées,
au plafond fragile d’un tunnel de lave sous une coulée de lave. Certaines laves
peuvent être très coupantes. Se munir de gants de jardinier.
Sur la plupart des volcans, il est
nécessaire de se munir d’un casque et éventuellement d’un masque à gaz.
Sur un volcan actif, regarder
toujours vers le sommet, pour voir si des bombes ne viennent du ciel, ou bien
ne roulent pas et ne rebondissent pas, sur la pente, pas en votre direction
En haute montagne, essayez toujours de
vous lever tôt, éventuellement avant l’aurore, afin d’arriver à votre lieu de
bivouac et d’arrivée avant 15 H.
Même si sous l’effet de fatigue, et la
monotonie temporaire d’un terrain, d’une vallée traversées, on a l’impression qu’on ne voit jamais le but venir,
ne jamais vous décourager , rester persévérant (il faut parfois « s’accrocher »
même en randonnée).
Dans le doute _ franchissement risqué
et douteux d’une rivière, d’une paroi à pic ... _ même si vous êtes fatigué,
éviter de vous laissez aller à la paresse aux conséquences catastrophiques.
Surtout en montagne, soyez toujours
vigilant jusqu’au bout, même quand vous croyez être arrivé au but, par exemple quand vous montez les
marches de votre refuge ou l’hôtel. Le danger peut encore exister. Regardez
toujours jusqu’au bout, où vous posez vos pieds. En effet, en fin de randonnée,
la fatigue peut fragiliser vos chevilles _ cas des entorses de fatigues _ et
avoir raison de votre vigilance. C’est dans cette dernière partie que l’on fait
le plus de « bêtises ».
Prévoyez toujours 2 à 3 jours ou plus
de jours de sécurité et de repos, pour prévoir les incidents _ accidents,
blocages administratifs, changement de temps...
En montagne, ayez toujours plus de
nourriture ou de vêtement que prévu.
1) Pointer un élément caractéristique du
paysage (sommet d’une montagne, village...), repérable sur votre carte, avec le
viseur de votre boussole.
Noter la graduation lue à travers
l’oeilleton du viseur.
Faites la même opération avec un
second point caractéristique du paysage.
2) Faites
coïncider la flèche du Nord (magnétique) de la carte avec la flèche magnétique
indiquant le nord de votre boussole. Votre carte est ainsi orientée dans la
bonne direction.
3) Repérer sur la
carte, l’emplacement de vos deux points de repère. Tracer un trait , suivant
l’angle de la graduation que vous avez lue sur votre boussole et noter pour
chacun des deux points.
4) Le point
d’intersection de ces deux traits sur la carte, est votre position actuelle.
1) Poser votre
boussole de type Silva (transparente et plate) sur votre carte.
2) Placer
tangentiellement le bord de la boussole (souvent gradué en cm), le long du
chemin à suivre dessiné sur la carte.
3) Tourner le
cadran plastique annulaire de la boussole, jusqu'à ce que le nord indiqué sur
le cadran correspondent avec le nord magnétique de la carte.
4) Ensuite,
tourner l’ensemble de la boussole dans votre main, afin que l’aiguille
magnétique de couleur rouge indiquant le nord, corresponde avec le nord indiqué
sur la bague plastique du cadran. La direction à suivre est alors indiquée par
la longue flèche gravée sur la plaque transparente de la boussole.
5) Viser dans
cette direction un objet dans la nature (montagne, arbre..) très repérable. Et
diriger vous constamment dans sa direction. Arrivé à cet objet, refaite de
nouveau le point. Et ainsi de suite.
Attention, de ne pas faire le point,
avec un objet métallique sur vous ou à proximité (appareil photo, caméra,
couteau suisse ...) qui pourrait faire dévier l’aiguille de votre boussole et
fausser votre direction.
La nuit, on peut se diriger avec
étoile polaire ou étoile du berger (située au nord). C’est la seule qui ne
semble pas se déplacer dans le ciel au cours de la nuit. On recherche d’abord
la constellation de la grande ours, dont la forme de casserole est facile à
retrouver dans le ciel. Cette étoile est elle située au bout du manche de cette
casserole.
Dans l’Arctique, les bancs de neiges
sont en général orientés vers le nord (direction vent dominants venant du
Nord).
Si vous avez une montre, le cap du
soleil peut être calculé sur heure du jour sur 24 h multiplié par 15. Par
exemple le soleil dans le ciel à 8 heure du matin, est dans la direction du cap
8 x 15 = 120 ° d’angle (Est) par rapport au nord. A midi, il sera à 180° c’est
à dire plein sud. A 6h du matin, il
sera à 90° c’est à dire plein est.
Faites des haltes de repos, toutes les
demi-heures à une heure, pendant 5 à 10 mn, ce qui vous permet tout en vous
reposant, de vous restaurer d’une barre céréale, de boire à votre gourde ou à
votre Thermos, et faire vos besoins. Avez toujours un rouleau de papier
toilette à portée de main dans un sac étanche.
Arrêtez vous toujours impérativement,
si c’est possible, si vous sentez vos jambes trembler et flageoler (surtout
dans les rochers et pierriers).
Le marcheur de tête du groupe se devra
de faire régulièrement des haltes pour attendre et ainsi éviter de décourager
les membres les moins performants du groupe.
La respiration est très importante en
randonnée. Votre respiration doit être en rythme avec vos pas.
Surtout en montagne, il est important
de durer, donc de se fatiguer le moins possible donc important de bien
respirer. Entraîner vous à avoir des respirations profondes, mais pas
excessives. Ne bloquer pas votre respiration. Elle doit devenir progressivement
naturelle.
Un des cauchemars du randonneur,
surtout en montagne, est le nez bouché, fréquent chez les personnes
allergiques.
Evertuez vous alors à vous débouchez
continuellement le nez, en se mouchant avec votre mouchoir ou avec les doigts,
d’un doigt. Faites le jusqu'à ce que votre nez soit débouché.
Ne montez jamais trop vite une
montagne, surtout en haute montagne !!!. Vous risquez sinon d’attraper le très
grave mal des montagnes aux conséquences souvent excessivement graves :
oedèmes pulmonaires, voire mort ... Il se signale toujours à l’origine par des
vertiges, des maux de têtes et des nausées. Si vous sentez ces symptômes
redescendez immédiatement mais lentement.
Redescendre trop vite une montagne,
peut être aussi cause d’accidents respiratoires _ avec tétanisation progressive
des muscles et crise de tétanie ....
Continuer
à respirer profondément et lentement longtemps après l’arrêt, lorsque vous avez
effectué un long effort et une longue marche.
Votre démarche doit être si possible
souple féline, élastique. Il faut apprendre à bien marcher et en même temps bien
respirer, lors de nombreuses randonnées.
Essayer de marcher en posant la plante
des pieds à plat.
Dans les pentes très raides ou
glissantes, poser les 2 pieds l’un au dessous de l’autres, parallèle à la
pente, éventuellement vos bâton de marche planté en contrebas de votre pied le
plus bas.
Des battons de marches peuvent
éventuellement soulager l’effort et le poids sur vos jambes et mollets dans les
descentes.
N’ayez pas l’intérieur des jambes
arqués de façon panarde ou cagneuse.
Dans les montées de névés, si vous
n’avez d’autres choix que de les traverser, planter le bout ou le coup du pied
horizontalement dans la paroi.
Regarder toujours devant soi, pour
éviter et anticiper les obstacles, tout en fixant de temps en temps un point à
l’horizon.
Avancez toujours lentement dans les
montées et descentes : ayez des petits pas.
N’attaquer pas les fortes déclivité en
trace directe, monter plutôt en effectuant des lacets et zigzags, en
serpentant.
Souvenez vous qu’une descente peut être aussi épuisante qu’une
montée. Souvent les entorses et les luxations arrivent à ce moment, de même que
les accidents d’alpinisme se produisent souvent à la descente, au moment où
l’on est le plus épuisé et que la vigilance baisse.
Ne soyez pas trop couvert pendant votre
randonnée. On s’échauffe rapidement et on transpire beaucoup. L’humidité de la
transpiration peut rendre votre vêtements mouillé et être ensuite source de
refroidissement corporel.
Attention lors des l’arrêts, de ne pas
vous refroidir, couvrez vous alors de nouveau.
Les extrémité souvent se refroidissent
vite et l’on peut perdre beaucoup de calories par la tête, cette dernière étant
la partie du corps la plus irriguée par le sang.
Donc, dans certains cas, un bon bonnet
ou un passe montagne et de bons gants peuvent s’avérer fort utiles. N’en faîtes
surtout pas l’économie pour des questions de poids.
Contre les plantes coupantes et
piquantes, porter des vêtements en toile solide (jean ...).
Le choix de votre lieu de bivouac
peut être important pour votre sécurité.
Choisir un lieu de bivouac proche d’un
point d’eau si c’est possible, par exemple proche d’une source, d’un lac, d’une
rivière mais pas trop proche d’elle.
Si l’on choisit une rivière, il faut si
possible que l’emplacement soit surélevé d’une dizaine de mètres par rapport à
la rivière, surtout en été, lors d’été très chauds et sec, pour prévenir la
crue de la rivière, lors d’un soudain et violent orage la nuit. La grande
exploratrice Isabelle Eberhardt est morte noyée en plein Sahara par la crue
d’un oued. Ce conseil est encore plus important dans les régions
méditerranéennes et sahariennes, aux
rivières aux régimes irréguliers. La sécurité doit primer sur la facilité
d’accès au point d’eau.
Pour éviter la foudre, ne le choisissez
pas non plus sur une butte élevée isolée, au sommet d’une montagne, ou à côté
d’un ou de grand(s) arbre(s).
Le lieu idéal est souvent au bord d’un
lac, d’une source, repérée le plus souvent sur la carte auparavant, ou sur un
plateau à mi pente d’une vallée au dessus de la rivière.
Ne choisissez pas un terrain trop
humide ou caillouteux, ou trop sec. Une terre un peu molle, pas trop, couverte
d’herbe verte et grasse, dégagé de tout arbre, est un terrain idéal pour
planter sa tente et bien dormir. Loin des terriers habités d’animaux, loin des
nids de fourmis, d’abeille, de guêpes .... Certains animaux peuvent être
ennuyeux la nuit (renard...). Et vous risquer aussi de les déranger.
Attention au sommet d’un col, où les
vents peuvent être très violents.
Afin que la tente résiste aux grands
vents, il peut être bon de nouer les haubans à de gros rochers, en les
entourants, voire un abris ou muret de pierres, de neige ou de glace autour de
la tente. Il peut être bon avant la randonnée, de remplacer les mats en fibre
de verre (cassants) de votre tente, par des mats en aluminium (en prévoyant un
mat supplémentaire de rechange).
Pour un bivouac de longue durée, loin
d’un point d’eau, vous pouvez emporter de grandes vaches à eaux de 5 litres ou
plus. Un Cubitainer de vin en plastique mou (qu’on trouve dans certains
magasins de matériel de camping), peut servir de « vache ». Sinon il
existe des vaches de 10 à 20 litre en plastique mou, entre 30 et 40 F.
Attention, le portage d’une vache de 10 litres ou d’un Cubitainer peut être
très pénible.
Renseignez vous avant sur la
réglementation des lieux de bivouac dans la région ou le parc que vous visiter.
Dans certains, le camping est strictement interdit, ou bien autorisés que dans
certains lieux biens précis.
Si vous faites du « camping
sauvage » dans certains prés, demander l’autorisation à l’agriculteur.
Achetez les produits de sa ferme (lait...) si vous le pouvez, pour le
remercier.
Ayez un lieux de campement
rangé et propre. A votre départ, laisser ce lieu dans l’état où vous
l’avez trouvé (sans détritus...).
Durant la nuit, placer vos chaussures à
l’abris de la pluie sous le toit de la tente et retournées vers le bas
(semelles en l’air).
Qualité
du lieu de couchage
Ayez un bon matelas mousse, ou un
matelas autogonflant, d’une bonne épaisseur (2 cm ou plus), ils peuvent
améliorer le confort du couchage.
Contre le froid du sol, poser une
couverture de survie, entre le matelas et le duvet.
A cause du bruit, éviter de camper
au bord d’une route, d’un autoroute, d’une voie ferrée... (sinon ayez vos
boules Quiès, si vous ne pouvez faire autrement).
Si vous êtes sensible à la lumière
au moment de dormir _ causée par le
soleil de minuit, ..._, vous pouvez porter un masque pour dormir, ou un slip
roulé en forme de fronde, dont vous entourer la tête et les yeux.
Se
souvenir le moment le plus froid de la nuit est vers 7 heures du matin.
Si vous avez des adresses, vous
pouvez toujours coucher dans une grange, dans un refuge, chez l’habitant, sous
un préau d’école .... Ou bien si vous en avez les moyens dans un gîte d’étape,
un gîte : une chambre à la ferme, un bed and breakfast, un refuge de
montagne gardé (attentions aux réservations et places) ... Sinon, vous pouvez
choisir de combiner tente et habitations.
Certains abris, permettent d’éviter
d’avoir à monter la tente et ne sont pas sans charme.
Vous pouvez loger dans des granges,
en ayant demandé l’autorisation au propriétaire.
Dans certaines régions, il existe
des abris non gardés _ borries en Auvergne, cabornes en Aveyron, ? en
Provence..., des refuges troglodytes, des refuges non gardés (en Beaufortain,
vallée de la Savoie du nord, etc...).
Dans un camping payant, on peut
aussi trouver la douche ou le bain chaud bienvenu.
Vous pouvez terminer la randonnée
par un bel hôtel de charme pour garder un beau souvenir de votre randonnée.
Dans les pays chauds et secs (Corse,
Méditerranée, Sahara ...), ou par temps estival sec, même en haute montagne, on
peut à avoir a boire beaucoup jusqu’à 4 litres par jour. Donc bien prévoir
votre approvisionnement, en repérant par exemple les points d’eaux accessibles
sur votre carte.
Ayez toujours une gourde ou un
récipient sur vous. Une gourde en aluminium est plus solide, qu’une gourde
plastique, et ne laisse aucun goût, mais par contre est un peu plus lourde.
Si vous n’avez pas de gourdes, une
bouteille d’eau minérale plastique peut très bien servir de gourde. Certaines
bouteilles jetables sont particulièrement solides, telles les bouteilles lisses
faites pour contenir des boissons gazeuses (Coca-Cola, Seven Up, Sprite, Fanta,
de 1,5 litres).
Ayez toujours une gourde d’une
grande contenance ou d’une contenance suffisante (1 à 1,5 litres). Si vous avez
une gourde avec bouchon à vis (par exemple de la marque Sigg...), pensez à bien
refermer la gourde, pour éviter les fuite, avant de la replacer dans le sac à
dos.
Un Thermos peut être le bien venu
pour vous réchauffer lors d’une halte, mais est plus lourd et encombrant. Les
Thermos en verres sont fragiles, ceux métalliques lourds.
Vous pouvez éventuellement boire
facilement et régulièrement durant la marche, en ayant une gourde comme celle
des cyclistes, placée dans une pochette de ceinture, comportant un bouchon
spécial qu’on peut tirer et repousser avec ses dents.
Attention, à l’endroit où vous vous
ravitaillez en eau. A une fontaine en général, il n’y a pas de problème. Si
vous choisissez une source, vérifier qu’elle n’est pas, en contre bas, d’un pré
où se trouve des animaux (vaches ...) ou des troupeaux. Sinon, il peut y avoir
risque de pollution de la source.
Si vous avez des comprimés pour
purifier l’eau (comme l’Hydroclonazone ou du permanganate de potassium),
chauffer l’eau avant d’y mettre le comprimé, ou bien attendez suffisamment de
temps afin que le produit puisse faire de l’effet. Attendre au moins une
demi-heure quand l’eau est glaciale. La règle est un comprimé d’ Hydroclonazone
dans un litre d’eau, et deux dans un litre d’eau froide.
En haute montagne ou dans l’Arctique,
faites plutôt chauffer la glace bleu aux coins arrondis que la neige. C’est
en général la plus ancienne et la plus pure. La glace aux coin bleu sur les
icebergs est de plus non salée.
Manger équilibré. Variez,
diversifier vos repas. Ne manger pas toujours la même choses.
Vous
vous dépensez beaucoup pendant une randonnée. Manger beaucoup. notre nourriture
doit être calorique.
Manger pendant la marche des sucres
lents (fructose, céréales, barres céréales ...).
Egayez vos repas de baies ou de fruits rencontrées sur votre chemin,
qu’on peut récolter plutôt au mois d’août ou septembre : cerises sauvages
(merises), prunes sauvages, pommes sauvages, mûres, framboises, fraises des
bois, myrtilles, ...
Attentions certaines baies sont
toxiques (morelle douce amère...). Ne manger que les fruits que vous
connaissez.
Pour les champignons, soyez
excessivement prudent (certains champignons adultes sont faciles à reconnaître
comme les trompettes de la mort, les morilles, les girolles, pied de mouton..
et peuvent être facilement distingués des autres). Dans le doute, ne les
cueillez pas.
Dans les régions à risque (pays
chauds...), laver tous les légumes frais. Prenez de l’eau minérale bouchée.
Sinon, purifier l’eau avec un purificateur d’eau (à céramique) ou bien avec des
comprimés purificateur (Hydroclonazone, Permanganate de potassium).
Dans certaines régions, les baies
peuvent être contaminées par l’urine de renard. Renseignez-vous. Lavez vos
fruits.
Vous pouvez manger certaines
feuilles ou salades comme les feuilles de pissenlits.
En général, les plantes au goût amer
ou ayant une sève blanche comme un latex, ne sont pas comestibles.
Prenez éventuellement des aliments
préparés _ lyophilisés ... _, à cuisson rapide, pour économiser votre
carburant.
Ranger vos aliments, poudres...
plutôt dans de petits sacs, sachets plastiques faciles à ranger.
Renseignez-vous sur les plantes (baies,
feuilles...) qu’on peut éventuellement consommer dans la région. Observer ou se
renseigner sur les techniques de survie des populations rencontrées surtout
traditionnelles (inuits, buchmens ...).
Les
épices peuvent être rangés dans des boîtes de pellicules photo.
C’est une question de sécurité.
Surtout en montagne, il est important de pouvoir se rattraper au cas où. Pour
cela, ne porter pas de sac ou d’objet à la main, porter tout votre équipement
photo et vidéo dans un sac en bandoulière, ou dans une pochette pour matériel
photo, portée à la ceinture.
Si vous avez à sortir fréquemment du
sac, votre appareil photo ou vidéo, attacher le au sac à dos, à votre cou à
votre porte carte, par une petite ficelle. Ce qui évitera sa chute
malencontreuse dans un ravin ou une pente ou tout simplement de le perdre tout
court.
Relier votre couteau suisse, votre
mini lampe torche, votre petit carnet de note, votre boussole... par une petite
chaînette ou ficelle à votre ceinture (ficelle ou chaînette disponible chez un
quincaillier ou le magasin de sport _ style ficelle de montagne ou
d’alpinisme).
D’une manière générale, attacher
tout ce qui est nécessaire à votre survie _ boussole, couteau suisse ou canif,
... éventuellement aussi votre bracelet montre, sifflet, et à votre cou dans
une pochette placée sous la chemise, vos valeurs.
Vérifier en levant le camp, en
quittant votre bivouac ou le refuge, que vous n’avez rien oublié sur place (par exemple une chaussette, un
vêtement, de la nourriture, une bouteille, une lampe, un petit appareil photo,
une pellicule terminée, ou même des déchets etc..).
Si vous portez des lunettes de
correction, relier ses deux branches par une ficelle, et éventuellement,
conserver une vis supplémentaire de rechange de serrage des branches de ces
lunettes.
Ayez des piles neuves dans vos
appareils photos, ou des batteries de rechanges en suffisance pour vos autres
matériels (vidéo, enregistreurs sonores...).
Placer aussi des piles de rechanges
dans un sac plastique étanche dans lequel vous aurez placé un sachet
dessiccateur. Dans les régions chaudes et humides, pour protéger vos objectifs
de l’humidité et des moisissures, placer vos objectifs dans des sacs plastiques
étanches, remplis d’un sachet dessiccateur.
Si votre appareil photo ou vidéo est
neuf, pour l’avoir bien en main, entraînez-vous à l’utiliser avant votre
randonnée. Lisez bien le manuel d’utilisation avant.
Eventuellement, vous pouvez photocopier
le résumé des commandes ou du modes de fonctionnement de l’appareil ou vous
rédiger vous même un mode d’emploi très résumé de cet appareil.
Tout le matériel électronique (ou
photo) pouvant être sensible à l’humidité doivent être rangés dans des sacs
plastiques et comportant si possible à l’intérieur du sac plastique où se
trouve le matériel, un sachet dessiccateur de type « Silicagel »,
« Humicapteur » ou d’une autre marque..., pour obtenir un taux
d’humidité voisin de zéro autour de l’appareil.
Eventuellement, ayant un seul type de
pelicule avec votre appareil photo, pour éviter de changer de sensibilité _ de
ASA _ en cours de route (source
d’erreurs).
Dans le désert, sur les volcans,
protèger vos optiques du sable et de la cendre, en les enveloppant dans des
sacs étanches (style sac Ziplock avec fermeture), entourer vos bagues de
règlage de scotch. Ayant une dragonne fine attaché à votre appareil, facilitant
son rangement complet dans le sac plastique.
Ils permettent de protéger, vos
vêtements, votre nourriture, de la pluie et de l’humidité. Ils évitent aussi
qu’un produit quelconque (une crème, une poudre, un liquide ...) coule dans le
sac et tâche ou poisse le reste du sac.
Tous vos affaires doivent être
rangés dans des sacs plastiques, et même éventuellement enveloppés dans
plusieurs sacs plastiques superposés, pour plus d’étanchéité, afin de rester
secs.
On peut encore rajouter un grand sac
à grava de 70 litres placé dans le sac à dos, pour y ranger et protéger toutes
les affaires, afin de les protéger encore plus de la pluie (il existe aussi de
très grands sacs poubelles professionnels comme ceux qu’utilisent les communes
pour remplir leur boîtes à détritus).
Des sacs transparents permettent de
voir ce que vous avez rangé, comme les sacs de congélation, qu’il soient avec
ou sans fermeture « zip » (il en existe de nombreux modèles, l’auteur
préfère les sacs de congélation Clibel disponibles dans les magasins
Carrefours).
Tester leur résistance avant, pour
vérifier que le fond du sac ne va pas se déchirer sous le poids du sac.
Ayant toujours plus de sacs
plastiques dans votre sac à dos que nécessaire.
Ayez aussi avec vous de la ficelle
solide et des gros élastiques.
Ceci
est un petit point de vue de l’auteur de cet article.
Normalement la randonnée permet une
coupure avec le stress, la ville et le monde du travail. On oublie
momentanément ses soucis quotidiens. Derrière ce retour à la nature, il a
peut-être une aspiration spirituelle.
On
apprécie la beauté des paysages, une qualité de silence incomparable,
qu’on ne trouvera jamais en ville, le chant des oiseaux et la pureté de l’air,
voire de l’eau.
Une radio dans le silence d’un
cirque glacière en montagne peut alors détruire cette belle harmonie et
perturber ou faire fuir les animaux.
L’environnement naturel que vous
avez choisi est souvent situé dans une région préservée. Respecter la. Ne
laisser pas de papiers gras. Emporter des sacs poubelles, pour ranger et
ramener vos déchets avec vous, jusqu’à la prochaine poubelle ou corbeille à
détritus rencontrée sur votre chemin ou jusqu’au prochain village.
Ne déranger pas les animaux. Essayer
de les observer à distance.
Ne caresser pas ni même toucher pas
un petit, sa mère pourrait l’abandonner.
Ne tenter pas de caresser les
animaux. La morsure de certains animaux _ renard, belette, lapin, blaireau,
raton laveur, ragondin, ... _ pourraient vous laisser un souvenir cuisant. Ce
ne sont pas des d’animaux domestiques, mais des animaux sauvages, craintifs, en
tout cas peu rassuré, sur vos bonnes intentions.
Evitez sur une pente qu’une pierre
roule sous vos pas. Une pierre dévalant une pente de plus en plus vite et
atteignant une grande vitesse peut tuer une personne ou un animal en contrebas.
Dans certains pays _ surtout pays en
voie de développement _, certaines règles de vie et de politesses sont à
respecter impérativement, pour éviter d’importants problèmes. Renseigner vous
avant sur les tabous et coutume du pays, des habitants que vous allez
rencontrer.
Ne
vous croyez pas supérieur aux habitants des visités. Eviter de juger sans
connaître.
Evitez
de vous énerver surtout envers les administrations de certains pays.
Eviter
de faire perdre la face à tout représentant d’une autorité.
Ayez toujours un remerciement pour
ceux qui vous aidé : un sourire, un mot gentil, un petit cadeau (éventuellement
offrez des tours de saltimbanque qui amuse tout le village, si vous en avez
appris, ou un récital si vous savez jouer d’un instrument, un dessin si vous
avez des talents d’artistes et avez votre matériel _ aquarelles, pastels
faciles à transporter.. etc... ou tout ce qui peut faire plaisir et touche
humainement ) ...
Dans les pays en voie de
développement, le luxe, la beauté de votre équipement peut être perçu comme une
véritable provocation et même une incitation au crime. Ayez un équipement
discret, peu voyant. Soyez réservé aussi dans vos paroles, ne jouer pas à
l’américain. Ne dévoilez pas vos revenus, même croyant agir par honnêteté.
Répartissez votre argent dans toutes
vos affaires (dans les multiples pochettes de votre chemise, dans les poches du
pantalon, au fond du sac à dos, dans le bas ou l’ourlet du pantalon etc ...).
Eventuellement ayez une banane, ou une pochette holster antivol, pour y ranger
vos papier d’identité.
Il existe aussi des ceintures
antivols, avec une pochette intérieure, ou même des pochettes s’attachant à
l’intérieure de la chaussette ou sur votre cuisse ou mollet.
Si vous faites une randonnées en
boucle, vous pouvez déposer les papiers, objets non indispensables chez
l’habitant ou à l’hôtel, point de départ de votre randonnée et en qui vous avez
toute confiance, ou bien dans une consigne.
On ne peut connaître toutes les langues.
L’anglais
étant la langue internationale, mieux vaut la pratiquer.
Mais
dans certains pays, pays en voie de développement et régions reculées,
l’anglais ou votre langue peut ne pas être du tout pratiqué et vous pouvez
avoir des difficultés de communications. Un lexique des principales expressions
courantes, ou bien un microdictionnaire lorsqu’il existe, peuvent vous aider
(vous pouvez vous le constituer de façon manuscrite).
Eventuellement aussi, apprenez par
coeur quelques phrases « Sésame », comme une prière, un poème, une
chanson locale qui pourra ouvrir le cœur de vos hôtes ...
Vous pouvez avoir aussi sur vous, un
papier comportant un tableau de change précis, avec un nombre suffisant de
lignes de comparaison, entre votre monnaie et celle du pays visité (ce qui
évite la calculette).
Ils vous apprendront beaucoup de
petits trucs « épatants » : comment faire un bon feu de bois
sans difficulté, même sous la pluie, lasser ses chaussures, équilibrer votre
sac à dos, ...
Il en existe un bon nombre :
Fédération Française des Sentiers de Grandes Randonnées, Club Vosgien, les Amis
de la Nature [3], club de
randonneur de votre C.E., Club Alpin [4]pour
les alpinistes ... Dans ces structures, vous pouvez vous entraînez, vous faire
conseiller, avoir des occasions d’effectuer de nouvelles et belles randonnées,
dans des régions inconnues pour vous.
Consulter
des revues comme « Randonnée et Alpinisme ».
Une randonnée peut être gâchée par une
mauvaise entente entre les membres du groupe. Il est important de se connaître
avant. Et pour cela il faut se rencontrer pour se « frotter » les uns
aux autres. Faites quelques petites randonnées ensemble auparavant, ou bien
réunissez-vous avant chez l’un d’entre vous, à plusieurs reprise, pour vous
connaître, pour discuter entre vous et préparer la randonnée ou simplement pour
faire un fête, passer un bon moment etc ...
Essayez par plusieurs expériences
communes de créer un véritable esprit d’équipe, en apprenant à vous aider et à
vous soutenir mutuellement, en sachant que souvent tous les membres d’un groupe
ne sont pas toujours au même niveau physique et au même niveau d’entraînement.
Si la disparité entre niveaux des membres n’est pas trop grande, c’est
préférable.
Soyez compréhensif avec ceux qui
n’ont pas votre niveau. Sachez attendre les retardataires.
Essayez d’être de bonne humeur,
amusant, positif ... et de communiquer cette bonne humeur.
Soyez toujours le premier à vous
proposer pour les corvée _ de bois, d’eau, de ravitaillement etc...
Si vous savez jouer d’un instrument
de musique - harmonica, flûte... voire guitare _ emporter le si vous pouvez,
vous pourrez créer alors des moments magiques.
La bonne entente et la synergie
qu’il en résulte de l’équipe permettent ensuite souvent de résoudre plus
facilement une situation difficile et imprévue.
Si une forêt ou un bois sont à
proximité, un bon de feu de camp peut être agréable en fin de soirée.
Choisir un endroit plat ou creux et
sec, loin de tout arbre (surtout en hivers, surtout s’il est couvert de neige).
Protéger le du vent par un petit
muret de pierre, de terre, de sable ou de tronc d’arbres.
Si vous ne pouvez trouvez un endroit
sec _ neige, sol humide _ faite un plancher pour votre foyer constitué d’un lit
de branchage ou de branches parallèles et sèches, qui l’isole du sol.
Bien, dégager l’endroit de toute
herbe sèche, broussaille qui communiquer le feu aux végétaux alentour.
Attention, aux escarbilles qui
dispersées par le vent qui pourraient propager le feux tout autour de vous.
Ayez toujours un récipient rempli de sable ou d’eau à côté du feu, pour
l’éteindre au cas où. Attention aux grands vents, qui peut l’allumer comme une
torche.
Choisir de l’herbe, du lichen et de
petites brindilles secs , ainsi que des branches de bois sec, qui ne soient pas
moisis. Récolter les branches mortes et sèches sur les arbres. Sur certains
arbres malades, vous pouvez trouvez un énorme champignon plat assez dur _
l’amadou _ qui débité en petit copeaux
s’avère un excellent combustible.
Allumez d’abord l’herbe sèche, le
lichen ou bien que vous alimentez tout
de suite de vos petites brindilles sèches. Ensuite ajoutez progressivement
lentement des brindilles et des branches de plus en plus grosses, tout en
soufflant lentement, doucement et toujours de façon continue sur les tissons et
braises incandescentes. Evitez d’étouffer le feux en rajoutant trop rapidement
et en regroupant de façon trop serrée les branches sèches posés sur celles déjà
rougeoyantes ou enflammées. Protéger le feu naissant du vent, avec vos mains.
Renseignez vous avant sur la réglementation
des feux de camp dans la région ou le parc que vous visiter. Dans certains, le
feu est strictement interdit, ou bien autorisés que dans certains lieux biens
précis.
En période de grande sécheresse, en
région méditerranéenne, il est interdit de faire des feux. En quittant votre bivouac, assurez vous que
votre feu est bien éteint en écrasant toutes les braises de votre pied, ayant
renversé une grande quantité d’eau sur le feu puis ayant enterré toutes les
braises dans un grand trou dans la terre, que vous aurez soin de reboucher
d’une couche épaisse de terre bien tassée.
Laisser votre lieu de campement propre,
exempte de toute bouteille de verre ou de plastique, pouvant être cause de
départ de feu spontanée par effet loupe au soleil. Si vous n’avez pas de sac
poubelle, enterrez profondément ou sous de gros rocher vos déchets en les ayant
préalablement compactés et compressés.
Attention, au feu dans la tente, si
placer votre réchaud à l’entrée de la tente, pour le protéger du vent.
Si vous placez vos gamelles sur le feu,
il faut prévoir que celle-ci seront salies et noires.
Certaines choses sont à faire après
la randonnée :
· sècher votre
tente
· retourner
votre duvet, pour le sècher
· faire sècher
vos chaussure dans un endroit frais et sec (pas à côté d’une source de chaleur
pour que le cuir ne se désèche pas et craquèle)
Ici sont donnés quelques conseils
sur le matériel à emporter.
Il faut bien réfléchir avant
d’acheter tel ou tel matériel. Il faut mieux acheter du matériel cher, mais de
bonne qualité. Ensuite, il faut ne pas oublier de bien l’entretenir.
Choisissez une bonne boussole (150 F
minimum), transparente pour pouvoir les utiliser sur les cartes, avec
éventuellement correcteur / compensateur de déclinaison magnétique.
Dans les régions arctiques, à cause de
l’importante déclinaison magnétique et de ses fluctuations, les boussoles ne
sont pas d’une grande fiabilité, choisir alors plutôt un GPS. En choisir un le
plus précis possible, même s’il coûte cher (prévoir environ 2000 F minimum).
Une boussole de poignet peut être
pratique pour éviter d’avoir à consulter régulièrement votre boussole. Mais
choisissez en alors une de bonne qualité, la plupart ne l’étant pas _ beaucoup
se couvrant d’humidité à l’intérieur du verre de protection, d’autres à bains
d’huile étant rapidement polluée par l’apparition d’une bulle d’air.
Il est surtout utile en montagne. Il
faut le régler de nouveau chaque matin.
Choisissez si possible des cartes au
50000ème ou au 25000ème, avec des courbes de niveau précises et comportant
l’indication du nord.
Vous pouvez ensuite plastifier votre
carte avec une bombe plastifiante, pour la protéger de la pluie (environ 70 F
dans des magasins de bricolage). En la plaçant dans un porte carte transparent
vous pourrez la consulter facilement et la protéger de la pluie tout en ne
l’ayant pas en permanence à la main.
Note : On
peut aussi l’appelez selon certaines terminologies, tapis de sol (le tapis de
sol est aussi la partie résistante posée sur le sol de la tente).
Le confort du couchage est essentiel,
pour pouvoir bien dormir, obtenir un repos ou un sommeil réparateur et pouvoir
être en forme pour le lendemain, et pour une nouvelle journée de randonnée.
Déjà nos ancêtres préhistoriques aimaient le confort en utilisant chaque soir
un tapis de mousse ou de feuille pour dormir.
Il préférable, de choisir un matelas
léger en mousse d’une certaine épaisseur , pour un meilleur confort,
même si roulé il reste d’un volumineux encombrement. Son épaisseur doit être
d’au minimum de 5 cm. Si possible, il
doit être en mousse (de polyéthylène...) à cellules fermées, si possible
alvéolée sur sa face inférieure, pour conserver une couche d’air isolante, et
/ou si possible de couleur aluminium (anodisée) pour une meilleure isolation
thermique et infrarouge, au niveau du sol pouvant être glacé (ou bien avec la
face du dessous aluminium). Il vaut mieux y mettre le prix (minimum 100 FF).
Il existe aussi de fin matelas
gonflables, procurant un bon confort et une bonne isolation thermique, un peu
plus lourd. Il faudra alors avoir le courage de gonfler chaque soir (coût de
250 à 500 F). Dans ce cas, vous devez avoir aussi si possible un kit de
réparation avec rustine et colle Sécotine, comme pour réparer une chambre à
air.
Il faut qu’il soit solide,
confortable au niveau des sangles d’épaule et de la ceinture.
Il existe aussi des sacs permettant
un accès par en dessous, permettant d’accéder rapidement aux affaires du soir _
duvet, tente .... _ sans à avoir à sortir les affaires du dessus.
Il existe souvent sur les sacs, des
poches latérales, une poche sommitale, voire une poche dans le dos du sac. Les
poches latérales peuvent être amovibles pour, en alpinisme, ne pas gêner lors
du passage des « cheminées » de certaines voies d’accès au sommet.
Elles aident à ordonner vos affaires.
Elles permettent d’accéder plus rapidement à certaines affaires, qu’on veut
sortir rapidement : trousse de secours, papier toilette.
Mais elles peuvent être une
tentation pour les voleurs, dans les aéroports, les hôtels, les transports ...
Au moment de confier votre sac à l’enregistrement lors d’un voyage, entourer de
ficellesou de fil de fer, les deux côtés des clips fermant les accès de votre
sac et fermant les poches de côté.
Ne pas charger la poche du dos du
sac, si elle existe, d’affaires lourdes.
La
position des affaires dans le sac est important. Voici disposition conseillées
de celles-ci :
Position |
Objets |
Haut |
objet
que l’on veut pouvoir sortir rapidement : papier toilette, gourde, coupe
vent, poncho, encas, médicaments, serviette de toilette pour se sécher, veste
polaire ou pull ... |
Milieu |
nourriture
éventuelle de plusieurs jours, réchaud, carburant ... |
Fond |
objet
que l’on ne sort que le soir : duvet, vêtement du soir (pull), ou
vêtements que l’on veut protéger de la pluie _ pulls, sous-vêtements ... _
tente |
En général, le matelas mousse est
placé sur le dessus du sac à dos attaché par des lanières.
Il faut que le sac colle à votre
dos. Les sangles d’épaules doivent être plutôt serrées mais pas trop. Le sac ne
doit pencher ni en arrière, ni sur le côté.
On doit pas sentir à travers la
toile, des creux au milieu du sac.
Il vaut mieux que tout soit rangé
dans le sac, plutôt qu’attaché à l’extérieur et « baller », pour
éviter les risques de perte d’objet (ou d’accrochage de ces derniers avec les
arbres, les buissons, ou les paroi d’une montagne).
Il faut qu’il soit équilibré et ne
penche pas ni en arrière, ni à gauche, ni à droite.
Revenir chez le vendeur du sac. il vous
aidera à ranger vos affaires et à
équilibrer le sac à dos, s’il est un bon professionnel.
·
Les chaussures ne doivent pas être trop dures, à l’essayage.
Vous devez vous sentir bien.
·
Elle doivent de tige haute environ 20 cm, bien tenir la
cheville et protéger le pied de l’eau et de la boue (de toute entrée d’eau).
·
Sa tige doit être bien rembourrée et la chaussure
confortable.
·
Elle doivent si possible protéger de l’eau, voire être
« étanches » et en même temps être transpirante, comme celle doublée
de tissu Gore Tex.
·
La semelle doit être solide, épaisse,
« inusable », comme celle en Vibram.
·
Mieux vaut choisir une bonne chaussure et y mettre le prix
(Par exemple des chaussures de trekking comme les chaussure de la marque
« Meindl » modèle « Islande » à 1300 F).
·
Ne pas choisir de chaussure de haute montagne à coque
plastique (marques Koflach, Assolo ...), car rendant la marche raide et
inconfortable, sauf pour la haute montagne et les grands froids polaires.
·
Les lacets doivent toujours en bon état, sinon les changer
pour des neufs avant le départ.
·
Il faut que les chaussures ne soient pas trop larges, ou
trop serrées autour de vos pieds et de vos chaussettes de randonnées. Cela
évite le risque des ampoules, d’asphyxie du pieds.
Ayez éventuellement des semelles
amortissantes ou compensatrices.
On peut encore compenser avec une
semelle supplémentaire mais attention que cette semelles soit très bien fixée
avec de la colle, afin qu’elle ne puisse pas glisser ou se décoller par la
suite durant la randonnée. Il faut que l’ensemble chaussure et chaussette de
randonnée ne serrent pas trop votre pied.
Enlevez toujours vos chaussures de
randonnées au franchissement d’un ruisseau, même si l’eau n’a que 10 cm de
profondeur.
Un bon plan peut être d’emporter avec
soi des chaussons de plongées (marque White’s ...), pour le franchissement des
cours d’eaux. Il ont l’avantage d’adhérer sur les rochers glissants du torrent,
de vous garder éventuellement les pieds au sec, de les protèger de l’eau glacé
et éventuellement de cailloux coupants.
Sinon, l’eau dans les chaussures est
toujours la cause d’ampoules !.
Eventuellement,
pour des raisons de politesses ou pouvoir entrer dans un bon restaurant ou
établissement luxueux, en fin de randonnée, vous pouvez empoter avec vous, dans
votre sacs des mocassins de cuirs élégants ou bien des chaussure de toiles ou
de tennis bleu marines très légères que vous chausserez lors dans de grandes
occasions.
Les chaussures de randonnées en cuir
nécessitent un certain entretien. Après la randonnées, faire sécher votre paire
dans un endroit frais. Si elle sont en daim (et si elle ne le sont pas),
brosser les avec une brosse très souple (pour en retirer des trace boue).
Rincer les délicatement avec une éponge. Sécher les de nouveau. Puis
éventuellement leur appliquer un produit conservateur (style « Instant
Shoes » ...).
Prenez
toujours des chaussettes de randonnées, très solides, absorbantes et
transpirantes (en fibre Coolmax ...).
Pour le froids et la transpiration, on peut mettre sous la première, une
seconde paire plus fine.
Bien que transpirantes, on transpire beaucoup dans les
chaussures Gore Tex. Choisir des chaussettes légères et transpirantes (il
existe des chaussettes de randonnées certifiées anti ampoules ou spéciales
chaussures Gore Tex).
Vous avez le choix entre différents
type de réchaud :
Type
de réchaud |
Informations |
camping
gaz (bleuet) |
le
moins cher, mais pas le moins lourd, valable en France, les recharges peuvent
ne pas n’exister dans d’autres pays (Canada...) |
à
alcool |
le
plus léger , le plus économique, mais le moins énergétique, ce qui peut être
un handicap en haute montagne (~ 80 F) |
alcool
solidifié |
léger,
peu puissant, peu dangereux, recharges difficiles à trouver. |
à
essence ou multi carburant |
plus
énergétique, plus explosif et dangereux et plus cher (environ 500 F) (valable
au Canada). Fonctionne avec de l’essence avec ou sans plomb, du pétrole
etc... |
·
Attention de vous assurer que le récipient où vous avez
rangé l’essence ou l’alcool, est bien hermétique (sans fuite), qu’il ne
s’écrase pas dans le sac ! Certains flacons polyéthylènes vendus par les
pharmaciens le sont, sinon il existe des bouteilles spéciales qu’on peut
acheter dans les boutiques d’articles de randonnées ou même dans les pharmacies.
Les petites bouteilles rondes de Coca Cola, Sprite, Seven Up ... ou mieux des
bouteilles plastiques de préparations pharmaceutiques alcoolisées de 0,5 litres
(vendues vides entre 5 et 10 F par les pharmacies) sont assez étanches.
·
Il existe un modèle
de gamelle avec pare vent de la marque française Roc qui permet d’économiser le
carburant (utile pour les réchauds à alcool peu énergétiques et plutôt lents à
chauffer vos aliments).
·
ne s’encombrer que du strict nécessaire en gamelle et plats.
In ‘est pas nécessaire non plus d’emporter une grosse casserole ou une poêle à
frire, sauf si vous êtes nombreux.
· Avoir un couvercle _ couvercle aluminium ou de boîte plastique, ou une assiette _ pour couvrir la casserole de la gamelle et pour économiser l’énergie.
Voici
ce que vous devez avoir avec soi pour constituer une trousse de secours :
·
une paire de ciseaux (si possible petits et coupant bien)
·
une pince, style pince à épiler dont vous avez testé
l’efficacité, servant surtout à retirer les échardes.
·
une gamme variée de pansements (des petits jusqu’aux plus
gros, y compris pour les ampoules style Compeed)
·
une bande assez longue de pansement large pour bander la
cheville style Elastoplaste.
·
des compresses imbibées de produits antiseptiques (sinon du
coton)
·
un rouleau de sparadrap.
·
une petit flacon d’alcool iodée ou d’un autre désinfectant
comme la Bétadyne, l’Eosine etc ...
Vérifiez que le flacon ne fuit pas.
·
un anti inflammatoire, en en pommade ou à défaut en
comprimés (Avibon ,Kétum, Voltarène ...).
·
un anti douleur ou antalgique, type Aspirine, ou de type
Diantalvic si l’on en souhaite un plus puissant,
·
éventuellement des mouchoirs (papiers ...),
·
éventuellement vos médicaments et vos traitements habituels,
·
éventuellement des vitamines, de l’iode, pour certains
région (Tibet, ...) qui en sont dépourvus.
·
éventuellement pour certains pays un antibiotique large
spectre, pour un traitement d’au moins 7 jours (type Augmentin, Clamocyl ...),
·
éventuellement un anti histaminique (Ergotamine ...),
·
éventuellement une crème ou pulvérisateur de produit
répulsif pour les moustiques,
·
éventuellement une flacon de vinaigre pour les piqûres
d’insectes et éventuellement des produits qui apaisent la douleurs des piqûres
d’insectes (comme l’Apaisyl, After Pik ...).
·
ou éventuellement un appareil qui soulage les piqûres
d’insectes (Mousti Click, Therapick...),
·
éventuellement un produit contre les brûlures d’estomac, les
ulcères d’estomac (Phosphalugel...) ou du bicarbonate alimentaire.
·
éventuellement, pour les pays chauds, des comprimés pour
purifier l’eau style Hydroclonazone,
·
éventuellement une chevillère (voir plus loin les entorses),
·
éventuellement un guide de secourisme d’une très petite
taille (comme le guide « First Aid » des Ambulances Saint Jean à
Montréal...) ou les photocopies des pages essentielles d’un tel guide de
secourisme.
Les récipients peuvent être 2 à 3
boîtes de pellicules photos pour contenir le même liquide.
Les médicaments et la trousse de
secours doivent être dans des sacs étanches à portée de mains, dans une
pochette ou la pochette supérieure du sac à dos.
Ce sont en général les randonnées
les plus faciles, nécessitant le moins de préparation. Ce qui ne veut pas dire
que toute préparation n’est pas nécessaire. Voici une liste ci-après
d’équipements recommandés.
Equipement |
caractéristiques
recommandées |
commentaires
/ raisons |
poids |
prix |
sac
à dos |
20
à 30 litres, Nylon léger |
·
Il sert à porter vos affaires |
500 gr |
~50 F |
gourde |
1 litre à 1,5 litres, aluminium |
·
Solide, légère. ·
Remplie d’eau avant départ |
100 gr |
~50 F à 100 F |
chaussures |
baskets ou Pataugas |
·
Choix de paire selon aspect du terrain : sec ou
boueux... |
300 gr |
300 F et + |
poncho de secours |
en tissu plastique |
·
Ne pèse rien. ·
Contre orages |
20 gr |
~ 20 F |
coupe vent |
style
K-Way |
·
Contre le vent, petite pluie. ·
Ne protège pas d’un orage. ·
Existe bombes aérosol imperméabilisantes pour environ 30 F |
50 gr |
~100 F |
aliments énergétiques |
·
barres céréales aux fruits et miel, ·
fruits séchés : figues, abricots, raisins, pruneaux
d’Agen, bananes séchées... |
·
Coupe faim et remontant. ·
Marques des barres céréales : Gailor Haüser, Céréal,
Jump de BN, Grany de Heudebert |
- |
10/15 F/boîte. |
couteau suisse |
avec grande et petite lame,
décapsuleur, ouvre boîte, scie à bois, pince à épiler |
·
Pince -> pour
les échardes. ·
Marques
recommandées : Victorinox, Wenger... |
100 gr |
150 F |
pharmacie |
pansements, Elastoplaste, compresses
alcoolisées et/ou antiseptiques |
·
pour petites écorchures |
? |
? |
chaussettes (paire) |
de randonnée |
·
prévient les ampoules |
?~ 50 F à 100 F |
|
sacs plastiques |
sac de congélation grand modèle
congélation |
·
Marque Ziplock ou équivalent. ·
Protéger les affaires de la pluie. ·
Prévoir plus de sacs plastiques que nécessaire |
qq gr |
10 F |
lampe de poche |
micro modèle |
·
En prévision d’une randonnée se terminant à la nuit
tombée. ·
Marque : Micro MagLigth (80 F). ·
Pour les randonneurs aguerris : lampe frontales (de
50 à 300 F) |
50 gr |
de ~50 à 150 F |
pull |
laine |
·
prévision d’un refroidissement le soir ou après un orage. ·
ranger dans un sac
plastique étanche. |
500 gr |
~300 F ? |
porte carte |
solide |
·
sac plastique transparent. ·
Protège votre carte de la pluie |
50 gr |
50 F |
boussole |
transparente pour carte |
·
Nord peint en rouge. ·
Phosphorescentes pour la lire la nuit ·
côté graduée en cm. ·
Marque Recta , Sylva ... |
20 gr |
>= 120 F |
carte de la région |
au 25000ème |
·
En région parisienne, cartes IGN... des G.R ou des forêts.
·
repérage dans forêts par n° de parcelles indiquée sur
arbres & carte |
qq
gr |
~
50 F |
Equipement |
caractéristiques
recommandées |
commentaires
/ raisons |
poids |
prix |
sac
à dos |
50
à 70 litres, cheminée / montagne |
·
choisir un sac de bonne qualité |
< à 2 kg |
1200 F à 1500 F |
chaussures |
de trekking, tige haute 20 cm, cuir |
·
transpirante, voire Gore Tex |
1 Kg |
~600 à 1300 F |
tente |
double toit, biplace |
- |
< à 2 Kg |
500 F à 2500 F |
duvet |
plume d’oie / eider |
([5])
- |
~ 2 Kg |
2000 F à 3000 F |
matelas mousse |
épais, léger, mousse cellules fermée ou ______________ matelas léger pneumatique de randonnée |
aluminisée pour l’isolation thermique à cannelures ou alvéoles. Exemple
Ridge Rest long, cellules fermées EVA, épaisseur 1,5 cm, roulé 51x19 cm Z-Rest long, cellules fermées EVA,
épaisseur 2 cm, 51x14x13 cm _______________ appelé matelas autogonflants, bon
pour sols durs |
400 gr 457 gr ______ |
~ 80 à 200 F 111 F 139 F ________________ mini 250 F à 500 F |
réchaud |
bleuet, alcool, alcool solidifié,
essence |
- |
500 gr |
100 à 500 F |
gamelle |
aluminium, casserole + couvercle ou
couvre plat |
- |
150 gr |
50 F |
gourde |
aluminium de 1 litre à 1,5 litres |
_ |
100 gr |
100 F |
veste |
coupe vent / sur veste Gore Tex |
·
s’ouvrant de haut en bas (pour transpiration) |
500 gr |
1500 F |
poncho de secours |
voir paragraphe précédent |
- |
- |
- |
pantalon de toile |
solide, jeans, avec anneaux de
ceinture et poches |
·
protège ainsi des chardons, des orties, des piquants, des
chutes, des éraflures ... |
800 gr |
150 à 250 F |
sur pantalon coupe vent |
Gore Tex |
·
fragile, doit bien tenir à la taille, ·
pour la montagne |
300 gr |
1000 F |
ceinture antivol |
avec pochette à agent |
·
marques Bermude ... |
100 gr |
50 à 150 F |
veste polaire ou pull |
s’ouvrant de haut en bas |
·
pour la montagne, ·
pull lui plus lourd |
1000 gr |
300 F |
élastiques |
de tente |
·
pour fixer / solidariser des objets |
50 gr |
10 F |
ficelle |
synthétique, 2 m |
·
de rideau de fenêtre, de camping ... |
20 gr |
20 F |
briquet jetable / allumettes |
dans sac étanche |
marque Bic ... |
10 gr |
10 F |
médicament |
antalgique anti-inflammatoire pays chauds: anti diarrhées anti ballonnement anti spasme anti désordre intestinal restauranteur de flore intestinale pays froid : antibiotique large spectre traitement 7
jours |
Diantalvic Voltarène Diarlac Eridan Spasfon Ercéfuryl Augmentin, Clanoclyl... sur ordonnance |
50 gr |
~ 400 F |
Pansements / compresses |
petits pansements, Elastoplaste,
compresses alcoolisées et/ou antiseptiques |
+ pansements antiampoules (marque
Compeed (~ 35 F) ) |
50 gr |
50 à 100 F |
alcool pharmaceutique |
iodés |
·
marques Bétadyne ..., ·
dans petit flacon plastique 20 ml |
50 gr |
30 F |
couverture de survie |
petit modèle |
·
pour accident ou grand froid |
20 gr |
30 F |
chaussettes |
de randonnées légère |
·
ou 4 ex., pour avoir paire sèche de réserve, ·
légère, ·
transpirantes, fibre Coolmax (Double de Thyo...) |
50 gr |
50 à 80 F |
slips |
2 à 4 ex. |
·
avec un élastique solide, ne doit glisser pas |
50 gr |
50 F |
tee-shirts |
technique |
·
sous vêtement absorbant transpiration, ·
marque Noth Cape (290 F) |
300 gr |
300 F |
chemise |
coton (pour les pays chaud) ou laine
(pour la montagne) |
·
avec poches (afin de pouvoir répartir l’argent) |
300 gr |
200 à 500 F |
couteau |
suisse |
·
comme au paragraphe 7 |
- |
- |
sacs plastiques |
type Ziplock |
·
comme au paragraphe 7 |
- |
- |
boîtes |
type Tupperware, plats de petites
tailles |
·
ranger sucre en poudre, café, lait en poudre, sel,
aliments secs... éventuellement |
50 gr |
50 F |
aliments |
secs, lyophilisés |
·
soupes et aliments déshydratés, purées (mousseline) ... |
? |
10 F |
barres énergétiques ([6]) |
comme au paragraphe 4.9 |
- |
- |
10 F / boîte |
éponge |
Scotch
Britt |
petite |
10 gr |
10 F |
serviettes |
rouleau papier |
·
marque Sopalin... |
100 gr |
5 F |
papier toilette |
- |
·
facilement accessible sur le dessus du sac |
50 gr |
10 F |
lampe de poche |
comme au paragraphe 4.9 |
- |
- |
- |
trousse de couture |
aiguille, fils à coudre, petits
ciseaux |
- |
50 gr |
10 F |
boussole |
cf.paragraphe 4.9 |
- |
- |
- |
Note : en italique, ce qui peut être facultatif :
Equipement |
caractéristiques
recommandées |
commentaires
/ raisons |
poids |
prix |
altimètre |
pour la montagne |
·
montre altimètre ·
marques Casio, Sylva, par ex. Huger Futura (Silva) |
50 gr 45 gr |
800 à 1000 F 890 F (jusqu'à 9999 m, thermomètre de
-20 à + 50 °C) |
porte carte |
comme au paragraphe 4.9 |
- |
- |
- |
cartes de la région |
au 25 000ème |
- |
100 gr |
50 F |
stylo (ou crayon) |
- |
- |
- |
- |
bloc note |
quadrillé, petit |
- |
50 gr |
10 F |
guêtres |
à lanière |
·
pour neige ou cendres volcaniques sur les volcans |
200 gr |
70 à 200 F |
nécessaire de toilette |
serviette, savon d’hôtel, mini
peigne, semi brosse à dent, tube de dentifrice |
·
tube dentifrice échantillon gratuit |
200 gr |
100F |
chevillère |
en bande
élastique |
·
Docteur
Gibaud |
|
~ 150 F |
Balise de
détresse |
Argos ou
SARSAT-COSPAS |
modèles : 1)
la Kanad 406 XS
de plastimo 3990 F (fréquence 406 MHz, flotte mais n’émet pas dans l’eau
(taille 154 x 34 x 70 mm poids 400 gr) 2)
la Kanad 406 M
qui émet sur 2 fréquences : la 406 MHz la 121,7 MHz fréquence SOS
aéronautique internationale. ·
(chez Discount
Marine, 12 rue Lescot ( ?), 92100 BOULOGNE BILLANCOURT, tel : 01 46
20 42 42) |
|
3998 F 5300 F |
gants |
multicouche
(Goretex) |
marque RACER ... |
|
|
passe-montagne |
|
ou bonnet |
|
|
Vous pouvez être amené à vous
soigner, ou assister des membres de votre groupe ou même des victimes que vous
découvrez.
Avoir quelques rudiments de
secourisme peut être très important en randonnée. Vous pouvez les acquérir avec
une formation aux premiers secours AFPS, que chaque antenne locale de la Croix
rouge dispense en France. Sinon, ayez un micro-guide du secourisme sur vous.
Suivez des cours de secourisme,
comme ceux de la Croix Rouge, cela pourra vous être utile (n° 08 36 37 15 15).
Ayez une trousse de secours complète (voir § trousse de secours).
Essayer de partir à plusieurs en
randonnée, une personne pouvant toujours alors chercher les secours, ou parce
que certaines manipulations de blessées ne peuvent être facilement réalisées
qu’à plusieurs personnes.
Une formation
aux premiers secours (AFPS) peut-être très utile.
Il y a un certain nombre de règles à
respecter en secourisme.
Dès
l’accident, il faut :
1. Protéger la
victime et les témoins.
2. faire un bilan
de la conscience, de la ventilation, de la circulation sanguine et du cadre
osseux.
3. Appeler les
secours quand c’est possible.
4. Suivre les
instructions qui vous seront donnés.
5. Faire
éventuellement les manipulations que vous connaissez par des cours de
secourismes.
6. Réconforter la
victime.
7. Attendre les
secours et dégager éventuellement le terrain.
Si c’est un accident automobile,
signaler l’accident, par des feux, des triangles de signalisation, déplacer les
témoins hors de la route, faire garer leur voiture loin de l’accident, afin
d’éviter de nouvelles collisions et le risque de renversements des témoins par
d’autres voitures.
Ne pas donner à boire.
A
cet instant, ne pas déplacer, ni manipuler la victime.
On ne doit le déplacer, sauf si sa
survie dépend d'un massage cardiaque, d'un bouche à bouche, d'une PLS, d'une
compression en cas d'une hémorragie.
Vérifier la conscience, la respiration
et le pouls.
Faire parler pour vérifier la
conscience. Pincer le bras.
Donner
des ordres simples (remuer le doigt...), poser des questions (sur la/les
douleur(s) ...).
Ecoutez et sentez le souffle de la
respiration.
Si
la est peau bleu, il y a irrégularité du rythme, de l’amplitude de la
ventilation, il y a un sérieux risque d’asphyxie.
Rechercher
l’hémorragie.
Si le pouls est très rapide à 110 ou
plus, irrégulier, faible ... il peut y avoir état de choc, ou alerte cardiaque.
Si le blessé est conscient,
rechercher s’il n’a pas de douleur au cou ou dans la colonne vertébrale et s’il
n’a aucun trouble de la sensibilité, en lui posant des questions. Si oui, on
peut soupçonner une fracture de la colonne vertébrale et le blessé ne peut être
mobilisable !
On doit rechercher une douleur
violente rayonnante autour d’un point localisé, la difficulté à mouvoir un
membre, parfois un craquement, le membre déformé et gonflé, la présence
possible d’un hématome.
On reconnaît la lésion d’un nerf à
la perte de sensibilité et celle d’un vaisseau quand le membre est froid et
qu’un hématome grossit à vue d’oeil.
Avant de déplacer le blessé, il faut
rechercher systématiquement toutes les lésions.
Rechercher si le blessé a une plaie à
la tête, a perdu connaissance, s’il saigne du nez, de l’oreille, de la bouche,
si son crâne présente un enfoncement, si le blessé présente une paralysie, un
trouble du comportement, un comas avec manque de sensibilité de la pupille à la
lumière.
Si
vous pouvez appeler les secours,
1. donner votre
n° de tel
2. indiquer :
· le lieu exact
de l’accident : commune, rue, étage, massif, site, altitude,
· signe de
reconnaissance, la couleur des habits, du sac, d’un drapeau, d’un parapente ...
· le chemin et
les difficulté d’accès : lignes, arbres ...
· éventuellement
les circonstances de l’accident (parapente, alpinisme ...),
· le type
contact si le contact avec la victime se fait à distance (contact visuel,
radio, voix ...)
· le nombre des
victimes
· leur état
(état de conscience, ventilation, circulation, cadre osseux)
3. conformer vous
aux instructions
4. Ne pas
raccrocher avant qu'on vous ai donné les instructions à suivre.
La rapidité des secours ou de
l’intervention peut être vitale.
Voici quelques moyens possibles pour
appeler les secours :
·
téléphone portable, le plus rapide. Le téléphone du SAMU sur
un portable est le 112 ou le 115.
·
Radio portable VHF, UHF. La fréquence des parapentistes _
fréquence FFVL _ est 143,9875 MHz
(valable en France).
· Balise de
détresse (style Sarsat-Cospas, en général réglée sur une fréquence précise : 406 Mhz, ou sur la 121,7 MHz fréquence SOS aéronautique internationale.).
·
Téléphone chez un habitant ou d’une cabine téléphonique. En
France, le n° d’appel du SAMU est le 15 ou le 115, le 18 les pompiers, le 15 la
police ou gendarmerie.
Si vous utiliser une balise de
détresse (assez coûteuse, prévoir 3900 F minimum, sinon on peut la louer). Ne
la déclencher qu’en cas d’accident grave. Des gens ont trop tendance à la
déclencher dès qu’il sont perdus, causant des frais importants de recherches
des secours pour la sécurité civile.
Certaines balises peuvent se mettre
sur la fréquence d’alerte aéronautique internationale (121,7 MHz). Déclencher
sur cette fréquence, sans raison grave, peut vous coûter très cher.
On peut se faire repérer soit par un
miroir, soit par un feu, une torche, un fumigène, une fusée éclairante (il
existe au Vieux Campeur, un ensemble de 9 fusées de repérage avec stylo lanceur
pour ~300 F), soit par un drapeau rouge (par exemple du tissu de parapente
rouge fluo ultra léger), placé au bout d’un bâton ou d’un piquet de tente, soit
par des signes de sémaphores faits avec les bras, ou encore par des caractères
SOS de 20 mètre de long et 2 mètres de large minimum, tracés dans la neige. Ou
faire le signal SOS en morse avec une lampe : . . . _ _ _ . . . Lever vos deux bras
en l’air, en V, signifie une demande d’aide, au contraire, votre bras gauche en
l’air, l’autre vers le bas, que vous n’avez besoin de rien.
On maintient la tête légèrement en
hauteur. Ne pas laisser la victime sur le dos.
Pratiquer
avec une extrême prudence une position latérale de sécurité. Dégrafer le col et
la ceinture.
Dégager le bras. Placer la tête en
arrière pour dégager les voies respiratoires. Dégager le bras
perpendiculairement au corps. S'agenouiller à distance de la victime. Ramenez
ce bras au dessus du sauveteur. On tire la victime à distance vers soi en le
tenant par la hanche et l'épaule.
On
ramène la jambe au dessus et on la replie sur l'autre.
On
bascule la tête en arrière, pour éviter qu'elle s'étouffe avec son vomi.
Il
est impératif de garder la tête, le cou et le tronc dans le même axe. Pour y
parvenir, il faut être plusieurs si possible, et il faut fermement soutenir et
déplacer prudemment l’ensemble du corps du blessé.
Pincer son nez, faire deux
insufflations de votre bouche vers sa bouche,
Mesurer
son pouls , et le nombre de coups. Basculer la tête vers l'arrière, avec 2
doigts sous le menton. Insuffler 15 à 20 fois par mn jusqu'à le blessé respire
seul.
Prendre le pouls au niveau du bras.
Placer votre bouche sur sa bouche et son nez.
Le
bouche à bouche doit être rapide (25 à 30 insufflation par mn).
Il ne doit être pratiqué que sur un
vrai arrêt cardiaque.
2
insufflations d'abord. Il faut dénuder le thorax. Il se pratique sur le milieu
de la moitié basse du thorax, bras tendus, 5 cm, avec des gestes vigoureux et
précis. La victime est étendue sur un plan dur. Il faut 15 massages énergiques
au moins, alternés par 2 insufflations, 60 massages par minutes.
C’est le poids du corps qui fait le
massage. Les bras du sauveteur ne doivent pas plier.
endroit |
Point
de compression |
à
la jambe |
compression
de l’artère fémorale avec poing fermé sur l'aine, en se servant du poids du
corps (début intérieur cuisse, du côté du col du fémur). |
au
bras |
comprimer
l'artère sous la clavicule. |
au
cou |
appuyer
sur la colonne vertébrale ou/et au bas du cou (carotide). |
Il
faut calmer le blessé.
Les
ampoules sont en général causées :
a)
par le frottement, de la plante du pied au fond de la chaussures trop larges,
b)
par des chaussettes trop fines ou non
adaptées à la randonnées,
c)
par l’humidité _ entrée d’eau, trop
forte transpiration _, ramollissant la fine peau du pied.
Ne pas percer l’ampoule.
Dès qu’une douleur se fait sentir,
n’attendez pas. Traiter votre début d’ampoule rapidement. La désinfecter avec
une compresse stérile. Y apposer un petit pansement rapidement. Si possible un
pansement anti ampoule (Compeed).
N’apposer qu’un seul pansement, afin d’éviter de faire une petite boule sous
votre pied pouvant déséquilibrer votre marche et risquant alors de provoquer
une ampoule à un autre endroit.
Essayez même si cela n’est pas
facile, de continuer ensuite de marcher à plat, régulièrement.
Coupez vous régulièrement les ongles
de pieds ce qui évitera aussi d’autres blessures au niveau des pieds.
Placer un sac rempli de glace sur le
bleu.
Faire couler de l’eau dessus, et le
frotter.
Etirer le muscle dans le sens
inverse de la contraction. Consommer du sel ou de l’eau salée.
Enlever l’écharde avec la pince à
épilée stérilisé. Désinfecter. (Vacciner contre le tétanos chez le premier
médecin rencontré, si l’écharde est importante). Attentions aux échardes, lors
du coupage ou du ramassage du bois, aux chardons, ronces, plantes épineuses ...
Un produit spray anti moustique peut
être utile. Une randonnée peut être gâchée par ces insectes. Attention les
coupes vents, les parkas, les anoraks, les vêtements Gore Tex, ne protègent pas
des moustiques, donc appliquez la crème anti moustique sur toutes les parties
du corps.
Si vous êtes piqué, ne pas gratter. Il
existe un petit appareil qui diminue l’irritation par applications d’une
quinzaine de petites décharges piézo-électrique sur la boursouflure
(MoustiClick vendu en pharmacie... ~70 F) ou bien des appareils chauffant à 60
°C la piqûre (Therapik ~140 F) ou encore des crèmes apaisantes (After Pik ~40
F, Apaisyl, crème Marie Rose ...).
Appliquer le bout d’une cigarette allumée
ou le tison d’une braise sur la sangsue. Elle se détachera immédiatement.
Retirez le dard, désinfecter la plaie.
Si la personne est allergique,
n’attendez surtout pas.
La protéine du venin de la guêpe est
détruite par la chaleur. Il existe des petits appareils qui permettent de
dégivrer la serrure de votre portière de voiture, l’hivers, ou il existe
d’autres adaptés qui chauffent la peau à 60 °C (ThermoPik...) ou qui applique
des décharges pizzo-électriques (Mousti Clic). Appliquer la partie brûlante à
distance sur la partie piquée. Ou bien utiliser le bout d’un cigarette ou le
tison d’une braise sans vous brûler ou brûler la personne. Ou frotter la piqûre
avec du vinaigre.
En cas de piqûres multiples ou dans
la gorge, si la personne est allergique, appelez immédiatement les secours et
conduire le blessé à l’hôpital.
Si vous vous tordez une cheville, et
que cette torsion est douloureuse, et que votre cheville gonfle ensuite même
légèrement et reste douloureuse, il y faut craindre que vous n’ayez une
entorse. Il ne faut surtout pas attendre, pour éviter le risque d’aggraver
cette entorse qui peut devenir invalidante. Il faut toujours la considérer
comme un accident invalidant.
Pour la traiter, il faut :
1)
d’abord reposer la cheville, ne plus poser le pied sur le sol, si possible.
2)
traiter tout le pied avec une crème anti-inflammatoire - Kétum, Voltarène,
Avibon ... ou a défaut par des comprimés anti-inflammatoires couplés avec des
médicaments rétablissant la flore intestinale _ Ercéfuryl ...
3)
entourer la cheville d’un épais bandage ne la serrant pas trop, ou mieux d’une
chevillère style Docteur Gibaud ... si vous avez eu la prudence d’en emporter
une lors de votre randonnée.
Une
chevillère est un bande de tissus caoutchouté, d’une forme particulière, où
vous glissez votre pied et qui le maintient fermement.
4)
redescendre lentement et prudemment la pente, si vous êtes en montagne. Et
écourter votre randonnée.
5)
soumettre votre cheville à un repos absolu, en conservant au pied la
chevillère, au moins 15 jours.
Pour le nettoyage d'une petite plaie,
retirer votre montre, laver vos main au savon (de Marseille) ou les désinfecter
avec un produit désinfectant. Faites mousser le savon.
Nettoyer la plaie avec de l'eau propre
puis avec le savon, puis avec un désinfectant en nettoyant circulairement vers
l’extérieur de la plaie.
Puis appliquer un compresse
antiseptique ou un spray antiseptique
Fixer la compresse avec un sparadrap.
Retourner la paupière avec une
allumette puis enlever le corps étranger avec le coin d’une compresse ou d’un
tissu propre.
S’asseoir tête penchée vers l’avant
et pincer la narine et respirer par la bouche.
S’il est consécutif à un choc
violent, il peut s’agir d’une fracture, se rendre aux urgences.
Il y a souvent des risques
d’hémorragie.
Coucher
la victime. Faire le point de compression correspondant s’il y a hémorragie.
S’il
y a des fragment de verre, de pierre, ou de tôle importants, laisser l'objet en
place.
En
cas d’amputation du doigt, placer ce dernier dans un chiffon propre, puis dans
un sac étanche, puis dans la glace, afin de l’apporter tout de suite au
chirurgien.
Vous
êtes fait mordre par un animal non venimeux voire reptile non venimeux _
couleuvre, .. lézard ... _, désinfecter immédiatement la plaie avec un alcool
iodé ou un antiseptique. Faites un bandage.
Dans certains régions, les animaux sont
dangereux et les morsures graves, pouvant provoquer hémorragie, et de graves
infections.
Ces morsures peuvent être très
graves, voire mortelles. Renseignez vous sur les animaux dangereux de la région
traversée (serpents, lézards, araignées, scorpions, ...). Regarder devant vous,
soyez prudent. En général ces animaux n’attaquent pas sauf s’ils se sentent
menacés. Si vous les voyez n’approcher pas, reculer sans panique, calmement.
Si une personne est piquée, allonger
là. Il faut éviter qu’elle marche. Tenter d’aspirer le venin se révèle peu
efficace et les outils style Aspivenin sont aussi d’une efficacité contestable.
Appelez immédiatement les secours. Surveiller la ventilation et le pouls.
Sinon, utilisez tous les astuces ou
trucs de secourisme, pour transporter la personne _ chaise humaine avec deux personnes, ou bien utiliser une
autre personne comme béquille, ou éventuellement fabriquer un brancard si vous
le pouvez (avec la tente etc...).
Un point de compression au dessus de
l’endroit piqué n’est pas non plus toujours très efficace.
Il faut surtout transporter la
personne à un hôpital le plus proche, sans qu’elle ne fasse d’efforts physique.
Si vous achetez du sérum anti venin,
sachez qu’il peut être conservé au frais dans votre sac à dos, une quinzaine de
jours, mais ensuite doit être jeté. Il n’est pas toujours nécessaire de le
conserver dans un Thermos à 5 ou 10 ° C. Ce sont des produits à utiliser avec
précaution, il car faut savoir faire l’injection de ces produits.
Dans certaines tributs natives, il
est souvent pratiqué la consommation de la chair crue du serpent qui vient de
vous piquer et que vous avez tué, afin de bénéficier de l’antidote contenu dans
le serpent. Plonger le blessé dans une rivière fraîche, dans laquelle il ne
bouge plus durant des heures.
On peut utiliser avec énormément de
précautions ces sérum ou pour certains venins des anticoagulants. Attentions
aux risques d’interactions médicamenteuses graves, lorsqu’on emplois ces
substances.
La personne se plaint soudainement
des violentes douleurs thoraciques oppressantes. Elle est pâle, en sueur, son
pouls bat très vite, par exemple à plus de 110 pulsations par minutes (prendre
son pouls sur l’artère carotide au niveau du cou).
Dégrafer son col et sa ceinture. Lui
poser des questions sur son traitement médicamenteux. L’allonger, et appeler
les secours. Surveillez son pouls.
Si
le coeur s’arrête, pratiquer le massage cardiaque jusqu’à l’arrivée des secours.
Couper le disjoncteur général de la
maison. Sinon, isoler vous avec une planche, du bois, des gants, des sabots etc
... et éloigner de vous et de la victime le câble électrique.
Si c’est un câble à haute tension,
alerter EDF.
Quand le blessé est isolé du
courant, le secourir, en libérant les voies aériennes, en pratiquant le bouche
à bouche, le massage cardiaque jusqu'à l’arrivée des secours.
Dégrafer les vêtements de la
personne et la mettre à l’ombre au repos immédiatement.
La
mettre en PLS et surveiller son pouls. Ne pas la couvrir !
Refroidir la personne (douche tiède),
lui faire boire beaucoup d’eau si elle est consciente.
Il survient à plus de 3000 mètres,
quelques heures après avoir atteint cette altitude. Il se caractérise par une
inappétence, des nausées, des maux de tête, voire des étourdissements, des
vertiges, une fatigue, des insomnies. 30 % des gens sont touchés par ce mal à
3000 mètres et 50 % à 4500 mètres.Ce sont les mêmes symptomes qu’avec une
fatigue physique forte et une alimention insuffisante.
La forme grave _ oedème _ peut être
mortelle. En cas d’oedème pulmonaire, il y a une grande difficulté
respiratoire, une toux sèche avec râles, une sensation d’oppression thoracique.
En
cas d’oedème cérébral, il y a un très fort mal de tête résistant aux
analgésiques. Il y a vomissements, incoordination et difficulté à marcher,
voire un comas.
Une forte réduction du débit
urinaire est signe d’une agravation.
Pour le prévenir, il faut marcher
lentement au dessus de 3000 mètres et monter à pied.
Si
on monte en remontée mécanique, alors il vaut mieux d’abord passer une nuit à
moyenne altitude.
Il ne faut pas prendre de somnifère,
ni d’alcool. Il faut boire 1,5 litres d’eaux par jour et s’alimenter
régulièrement.
On conseille deredescendre si cela
ne s’améliore pas. On note souvent une amélioration avec une perte d’altitude
de seulement 500 mètres. La décision de redescendre doit être prudente en
fonction la difficulté de la descente et du parcours.
Il faut une bonne aération des
vêtement pour éviter transpiration et humidité intérieure source de
refroidissement rapide. Il faut des sous-vêtements multicouches.
Creuser un espace dans un banc de
neige pour faire une abri, et avec grand couteau, bloquer l’entrée avec des
blocs de neige.
En Arctique, en cas de naufrage ne
mer, rechercher les Icebergs de peu de hauteur (tabulaires) et non les hauts
Icebergs isolés.
Une personne en hypothermie, suite à
accident _ cas d’une chute dans une eau glacé _ aura sa température corporelle
très basse, parfois en dessous de 30 °C. Elle aura continuellement des
grelottements. Il ne faut pas attendre. Même quand les heures qui suivent la
personne semble aller mieux, le pronostic peut être défavorable, et elle peut
mourir soudainement d’un arrêt cardiaque.
pour traiter une personne en
hypothermie, si vous le pouvez, faites lui bain chaud, faites un séchage
énergique avec une serviette rugueuse puis la placer sous les couvertures ou à
défaut sous la couverture de survie.
En cas d’engelures, réchauffer
lentement ses doigts avec son propre corps, en les plaçant sur le ventre ou sur
ses parties génitales. Se réchauffer progressivement avec un réchaud ou une
bougie.
Eviter
les écarts importants, tels tremper dans l’eau chaude les extrémités gelées.
Puis appliquer compresses
sulfamidées et acide borique. Enfin quand le danger est passé, applique de la
vaseline.
Pour prévenir les gelures, remuer
les doigts quand vous ressentez des picotements.
Pour éviter la cécité des neiges,
mettre des lunettes de skieurs, des lunettes de carton, ou tissus, ou des
billets de banque, sinon ensuite appliquer des compresses froides et donner de
l’aspirine ou un autre antalgique.
Si
c’est une simple rougeur, l’arroser rapidement abondamment d'eau fraîche mais
pas trop froide, pendant au moins 5 mn minimum pour le refroidir. En cas de
cloques, ou de carbonisation de la peau, ne pas chercher à déshabiller la
victime, envelopper la d’un couverture (survie...) pour le transport. La
rapidité des secours est importante.
Enlever
les vêtements d'abord.
Pour
les faibles blessures (simple rougeur),
appliquer ensuite de la crème Biafine.
Rincer
les yeux abondamment à l’eau claire s’il ont été touché.
Dégager la langue du fond de la
gorge, avec votre doigt.
Etant placé par derrière la victime,
entourer la de vos deux bras,
vos
deux poings placés dans le creux de son estomac. Tirer vos deux
bras
d'un coup sec et violent par derrière.
Pour extraire une personne d’une
pièce enfumée, la saisir aux deux chevilles et la traîner rapidement jusqu’à la
zone protégée. S’il y a un obstacle comme un escalier, soulever la personne
prudemment par derrière, croiser ses bras, saisir sa poignée gauche avec votre
main droite, et sa poignée droite avec votre main gauche et entraîner là dans
la zone.
Ensuite pour la déposer en
l’accompagnant doucement jusqu’au sol, tout en maintenant sa tête (pour ne pas
risquer de la laisser tomber).
Ne
pas faire boire ou faire vomir.
Eloigner
le produit.
Faire
parler pour vérifier la conscience.
Basculer
la tête en arrière, vérifier la respiration, PLS
Appeler
les secours (le 15, le 18, le centre antipoison local), vérifier le pouls
Faire le point de compression correspondant
à la partie du corps qui a une hémorragie.
Ne
jamais faire de garrot, sauf si le point de compression n’arrête pas l’hémorragie.
Le blessé n’a aucune blessure
visible, mais son pouls devient progressivement très faible, rapide. Il a
froid, soif et est choqué. Il faut l’évacuer d’urgence. Dans l’attente de
secours, il faut l’allonger, lui soulever les jambes, le réchauffer
(couverture..), ne pas lui donner à boire.
Il ne doit être pratiqué qu’en
dernier recours (risque de gangrène) si le point de compression n’a pas marché
ou si le blessé est seul face à plusieurs blessés. Il faut utiliser des liens
assez larges _ écharpe, cravate ... et éviter les ficelles et élastiques qui
cisaille le membre. Ensuite, il ne faut
pas desserrer le garrot tant que les secours ne sont pas arrivés.
La fracture est souvent
une douleur centrée en un point et allant en se diffusant.
Si
la victime a ressentit une violente douleur et un craquement, elle a sûrement
une fracture.
Ne pas déplacer la personne si l’on un
doute de facture de la colonne vertébrale.
Sinon, la basculer très lentement en
position latérale de sécurité, en conservant l’axe, tête, cou, tronc.
Immobiliser le membre, de la victime
avec des magazines, du bois, une ceinture, une cravate etc...
Maintenir le bras, avec un tee-shirt ,
une chemise ou un bandage sommaire, ou un foulard ou un grand carré de tissu.
Placer le tapis de sol (matelas
mousse), un journal, des branchages, les piquets de tentes ou de skis, les skis
... le long du membre à immobiliser, placer entre le membre et l’attelle des
tissus de rembourrage, entourer l’attelles et le membre, des liens solidarisant
l’ensemble. Un carré de matelas mousse enroulé autour du membre peut servir
d’attelle.
La fracture ouverture avec les
muscle et la peau déchirée, autour de la fracture est toujours très grave, car
il y a risque de gangrène et de tétanos.
Placer le blessé en PLS ... appeler les
secours. Si le blessé présente une paralysie, un trouble du comportement, un
comas, avec manque de sensibilité de la pupille à la lumière le signaler aux
SAMU.
coma
profond :
Les
pupilles ne réagissent plus à la lumière d'une lampe torche
même
d'un seul côté, c'est très grave, c'est un
coma profond.
Conscience
: parler, pincer le bras
Réconforter la victime, par un
sourire, une main rassurante ...
En cas de massage cardiaque, ne pas
l’arrêter jusqu’à l’arrivée des secours.
En cas d’une intervention
héliportée, libérer l’espace aériens des parapentistes sur 800 mètres, affaler
les voiles de parapentes.
Guider les secours (lampe, geste,
fusées, drapeaux ...).
Si le blessé ne peut marcher, faire
un effort, mais est transportable et que vous ne pouvez recevoir de secours,
vous pouvez adoptez plusieurs stratégie pour transporter le blessé.
Une technique est celle du brancard
humain. Le blessé est orienté vers l’avant, dans le sens de la marche. Une
autre personne, elle aussi tournée vers l’avant, tient, avec ses deux bras,
l’arrière de chaque genou du blessé. Une autre personne derrière, regardant
vers l’avant, tient, avec ses bras, les deux aisselles du blessé.
Une autre technique est la chaise
humaine. Deux personnes se tiennent mutuellement leurs deux mains, de façon
croisée, afin de constituer un siège sur lequel le blessé s’assoira.
Ou bien, s’il est possible que le
blessé se tienne debout, qu’il prenne appui sur une autre personne. Le bras du
blessé entoure l’épaule de la personne servant de béquille humaine, sur
laquelle il décharge son poids.
On peut réaliser un brancard avec
deux bouts de bois assez longs et solides, ou deux fois 2 bâtons de skis, qui
passent à travers les manches de vestes servant de toile du brancard.
On peut encore réaliser un brancard
avec des planches, une porte démontée etc....
Le plus rapide pour redescendre une
personne est encore l’utilisation d’une bête de bât : cheval, mulet, âne,
chameau, dromadaire, lama ...
Dans une forte descente, afin que le
blessé ne glisse pas en avant, le blessé, cette fois tourné dans le sens opposé
à la descente, pourra se ramponner, à deux mains, à une corde, passée de chaque
côté, sous la queue de l’animal.
On peut aussi effectuer des
randonnées à thèmes plus précis, thèmes naturalistes : botaniques. Prévoir
dans l’équipement l’herbier, la loupe...
Elles peuvent être à vocation
géologique. Prévoir alors dans l’équipement le marteau de géologue, voire la
rivelaine, la piochette ou le marteau de couvreur pour les roches
sédimentaires, des sacs plastiques solides type Ziplock .... Dans une
randonnée, on doit faire attention au poids transporté, car les roches sont
lourdes.
Elles peuvent être à vocation
zoologique. Il faut prévoir que les affûts peuvent être très longs. Ces
derniers sont faits en général proches des terriers, pour les animaux à
terriers. Sinon, il est plus facile d’observer un animal de loin aux jumelles.
Par ailleurs, il faut toujours
remonter contre le vent vers l’animal et se dissimuler. On peut choisir sur un
point d’observation situé bien au dessus l’animal, comme dans le cas de
l’observation des chamois.
L’équipement préconisé sera
constitué des jumelles, de l’appareil photo, d’un carnet de note et
d’observation, qui servira à faire tels ou tels dessins, à décrire des
caractéristiques des espèces observés, la date et le lieu de l’observation ...
On pourra aussi prélever des os de crânes de petits animaux ... si l’on en
trouve.
Elles pourront aussi être à
vocations ou orientation, écologiques, historiques, architecturales, montagne
(alpinisme, escalade), ornithologiques... Dans ce dernier cas, l’équipement
emporter comprendra par exemple des jumelles, un/des appareil(s) photo, un
guide sur les oiseaux rencontré, un carnet de note, éventuellement un
enregistreur de son pour les chants (si vous pouvez le louer, vous le faire
prêter, ou si vous avez les moyens d’investir 10000F pour l’acheter)...
Sinon, vous pouvez agrémenter votre
randonnées, en vous intéressant à tout ce qui peut être rencontré : coutumes,
folklore, chants, musiques ...
Il existe d’autres types de
randonnées sportives, non strictement pédestres : VTT, kayak, kayak de mer, canoë, vol libre (vol libre bivouac
réservé aux libéristes _ deltistes, parapentistes..._ de haut niveau...), escalade pure. S’adresser aux fédérations sportives correspondantes ...
En espérant que ces conseils,
amélioreront le confort et la sécurité de votre randonnée, et vous éviteront de
désagréables surprises.
N’hésiter pas à m’envoyer toutes vos
suggestions ... Quelqu’elles soient. Elles seront toujours les bienvenues pour
améliorer ce guide.
Bonne chance ... et bonne route.
[1]
Randonnée, mode d’emploi, Hugh Mc Manners, Editions du Sport, 26 rue
Fontaine, 75009 PARIS, tel: 01.49.70.15.55. un livre très complet, remarquable,
facile et agréable de lecture, peu coûteux environ 80 F.
[2]
Mains Habiles, Albert Boekholt, Presses d’Ile de France, 1950. (comment
réaliser du mobilier de camp, des abris, ...) , épuisé.
[3]
Survivre, comment vaincre en milieu hostile, Docteur Xavier Maniguet,
Préface de Pierre Schoendoerffer, Albin Michel, 1988. Un livre remarquable,
constamment réédité.
[4]
Premiers Secours Naumann (édité en Allemagne).
[5]
Premiers secours : Le manuel indispensable des gestes qui sauvent,
Frédéric Lador et Roch Ogier, Poche (Ed. Medecine & Hygiene), 2004.
[6]
Les premiers secours, Didier Gateau, Fernand Nathan, 2005, 159 pages.
Eloignez vous du bâtiment en feux.
Sinon, calfeutrer la pièces _ fenêtre et porte _ de chiffons imbibés d’eaux, et
arroser les portes, derrières lesquelles se trouvent le feu. Appelez à l’aide
(pompier...) si le téléphone fonctionne encore.
Couvrez vous le nez, d’un chiffon
imbibé d’eau. Attendez les pompiers ou l’aide.
L’été, avant de partir, consulter la
météo. Eviter de vous promener dans les forêts (forêts méditerranéennes …) ou
garrigues, en cas de sécheresse. Descendre les vallons, en cas d’incendie de
forêts ou de garrigues. Rechercher les grottes, abris enterrés, rivières …
atteindre les vignobles, la mer, tout lieu dégagé de végétation …
En cas de sécheresse ou de canicule,
éviter tout feux (de camps, de cigarette …).
Ne jeter pas des bouteilles (a fortiori
en verre) dans la nature.
Lorsque vous faîtes un feu de camps,
vérifier que vous le faites sur un terrain dégagé, voire sans végétation et non
en dessous d’un arbre.
En cas de risque d’explosion _ en
cas de risque de feu ou d’incendie lors d’un accident d’automobile, d’avion, _
n’emportez rien, éloignez-vous ou courrez le plus vite possible, si vous
pouvez, et mettez-vous à couvert. Eviter de faire le badaud, de jouer au
curieux, de vous arrêter au bord de la route ou de ralentir par
« voyeurisme », en cas d’accident automobile, si vous n’avez rien à
faire.
Ne pas
laisser votre camping-gaz, votre réserve d’essence, à la chaleur, par forte
chaleur et au soleil.
Si vous faîtes un
feu de camp, éviter de le faire sous un arbre couvert de neige (la neige de
l’arbre risquant de fondre et de tomber dans votre feu).
Si vous faîtes un
feu de camp sur de la glace ou de la neige très épaisse (au moins que vous ne
pouvez pas creuser jusqu’à atteindre le sol), faites un lit de branchage
suffisamment épais pour que le feu ne rentre pas eu contact avec la neige ou la
glace.
En l’absence de source de chaleur, en cas de tempête de neige et de blizzard et à cause du risque de déperdition rapide de votre chaleur à cause du vent et du froid, s’il y a de la neige, faites un trou de 2 mètres de profondeur dans une congère ou bien, s’il n’y a pas de neige, faites un abris avec beaucoup de branchages ou essayer de trouver un trou, un orifice où se blottir à l’abris du vent.
Et en exagérant un peu :
Suivez
les consignes des autorités. Quitter les lieux le plus rapidement possible.
Eventuellement, protéger vos poumons des cendres, avec un mouchoir mouillé sur
le nez.
Eloignez-vous le plus vite possible
de toute habitation (rejoignez tout terrain vagues). Sinon réfugiez vous sous
une table ou un lit. En cas de tsunami, rechercher les hauteurs.
11.1.6
Construisez un igloo -trou à neige
Etape 1 Choisissez un emplacement qui vous semble adéquat. Délimitez la forme de votre igloo. Etape 2 Creusez la neige dans
l'emplacement délimité en lui donnant la forme que vous souhaitez. Prenez
soin d'évacuer la neige sur les bords, ce qui vous évitera de la ramener de
trop loin à l'étape 4. Aménagez une fosse à
froid, plus profonde que les banquettes, pour que l'air froid y descende. Etape 3 Remplissez l'espace creusé
par des sacs plastiques gonflés d'air. A défaut, utilisez des sac, à dos ou
tout autre objet volumineux. Attention, pensez que par la suite, il faudra
les sortir par l'entrée, qui n'est jamais bien grande! Etape 4 Par dessus les sacs,
placez une bâche plastique pour homogénéiser le volume. Puis recouvrez avec la
neige que vous avez enlevée à l'étape 2. Si besoin, ramenez de la neige de
plus loin. Etape 5 Creusez l'entrée en prenant
soin de la faire au niveau de la fosse à froid. Puis sortez les sacs. Etape 6 Aménagez l'espace
l'intérieur, en sortant la neige en trop par la porte. Lissez les parois
intérieures. Si des aspérités dépassent de la voûte, elles risquent de fondre
quand vous serez dedans, et de vous dégouliner dessus. Percez une aération au
point le plus haut de la voûte. Cela permet une circulation d'air (l'air
chaud s'échappe et l'air froid descend, renouvelant ainsi l'air). Cette méthode permet de
construire rapidement (1h30 environ pour une place) un igloo. Le choix de
l'emplacement et la technique d'aménagement intérieur (banquette, aération,
lissage des parois, espace commun, dimension de l'ouverture . . .) viendront
avec l'expérience. La dimension des parois et
surtout l'épaisseur de la voûte dépendent de la dimension et de la forme de
votre igloo. On peut par exemple voir le jour à travers les parois. Entraînez-vous avant ! |
Eviter de mettre vos bâtons
de marche dressés contre le sac à dos.
En cas d’orage, d’éclair, au
loin, redescendez le plus vite possible de la montagne.
En cas d’éclair à proximité,
éviter de vous réfugier sous un arbre, proche d’une structure métallique (style
pylône électrique) ou juste le long de la paroi d’un rocher (tenez-vous à 3 ou
4 mètres du rocher).
La traversée d’un torrent
rapide peut être à haut risque. La force de l’eau est colossale. Par ailleurs,
un trou d’eau peut être dissimulé là où
l’on croyait voir un guet. D’où l’importance d’une corde fixe avec soi (solide,
légère, 20 à 50 m). Et se l’attacher avec un mousqueton avec son harnais ou à
défaut à sa ceinture (bien fixée, elle-même autour de votre taille).
Si le courant semble fort,
attacher une code (ou deux cordes si vous êtes seul) à un point fixe de la
rive, puis encordez-vous à elle et traverser la rivière. (si vous êtes seul,
attacher l’une des deux cordes, à l’autre rive, attachez-vous à cette corde,
revenez en arrière pour détacher et ramener la 1ère corde sur
l’autre rive).
Si vous êtes seul et que le
courant n’est pas trop fort, choisissez l’endroit où la rivière est la plus
large. Sonder le fond de la rivière en avançant lentement avec votre bâton de
marche ou un simple bâton.
Dans le doute, préférer
faire un doute de plusieurs km, pour franchir un pont.
FFRP : Fédération Française de la Randonnée
Pédestre : http://www.ffrandonnee.fr
Etc…
Liste des associations françaises de randonneurs : http://www.ffrandonnee.fr/ASSOS.aspx?i3=ASSOS
Il existe énormément de sites consacrés à la
randonnée :
…
Salon des randonnées nature : http://www.randonnee-nature.com
Festival international de la randonnée, ELDORANDO : http://www.eldorando.com
Conseils indicatifs
boussoles |
Porte-carte |
Altimètre
Suunto |
|
Lors d’expéditions dans des terres lointaines
inhospitalières, on peut emmener un ampoulier, dans son sac (pour les personnes
ayant un traitement, antibiotique large spectre, Calciparine (adrénaline
sous-cutanée) …).
Ampoulier
pour sac à dos SPEED'AID BAG
couteau
opinel |
couteau
suisse Victornix |
gourde
Sigg gourde
Le tétra |
Couverts
transportables en acier inox (CIAO) |
gourde
Katadyn filtrante popote
campeur |
Les problèmes de santé les
plus souvent rencontrés sont digestifs (diarrhées), maux de tête liés à
l’altitude, plycténes, coup de froid, caries dentaires. Il pourra y avoir aussi des tendinites et
entorses. Une bonne préparation physique s’impose. Consulter votre médecin pour
votre aptitude à la haute altitude, si vous partez en haute altitude, c’est à
dire > à 5000 m (voir le service du professeur Richalet à l’hôpital Avicenne
de Bobigny).
Voici une liste minimum non
exhaustive (pour un budget minimum et pour toutes randonnées) :
* Aspirine ou équivalent.
* Ercyfuril, Imodium ou
équivalent (problèmes digestifs).
* des antibiotiques (large
spectre).
* Diamox (mal des montagnes)
– à demander au médecin -
* Micropur ou équivalent
(eau).
* Elastoplast ou équivalent.
* Pansements.
* Bétadine ou équivalent.
* Voltarène ou Ketum ou
équivalent (pour les coups).
* 1 bande mi-large.
* Crème solaire.
* Crème à lèvres.
* Ciseaux et pince à
écharde.
* Traitement personnel.
Exemple de contenu pour
la trousse de secours collective, pour
une expédition dans l’Himalaya :
Equipement |
Commentaires |
Nbre |
FF |
Pd. gr |
Papier toilette |
Boîte 100 mouchoirs papier |
10 |
3 |
50 |
crème solaire |
écran total pour haute
altitude |
|
50 |
|
paires de ciseaux |
2 coutures, 1 grand
chirurgien, 1 petit chirurgien |
4 |
|
|
pinces |
1 à épiler, 3 chirurgie |
4 |
|
|
aiguilles |
à coudre (courbes)
chirurgicales |
3 |
|
|
fils à suturer |
boîte de fils à suturer
(catgut, …) |
1 |
|
|
paire de gants |
boîte de paire de gants
chirurgicaux |
1 |
|
|
pansements |
boîtes : gamme variée de
pansements |
5 |
|
|
Compeed |
Boîtes pansement
anti-ampoules (3 modèles) |
9 |
|
|
Elastoplaste |
boîtes : bandes Elastoplaste |
10 |
|
|
compresses |
compresses imbibées de
produits antiseptiques |
20 |
|
|
sparadrap |
rouleaux de sparadrap |
5 |
|
|
Bétadyne |
flacons Bétadyne |
3 |
|
|
antiinflammatoire |
pommade anti inflammatoire
Avibon, Kétum, Voltarène (dans boîte) |
4 |
|
|
Aspirine |
Boîtes : Aspirine |
5 |
|
|
Diantalvic |
Boîtes : Diantalvic |
5 |
|
|
mouchoirs |
Boîtes de 100 mouchoirs
papiers |
4 |
|
|
Iode |
Boîtes de 10 tablettes
d’iode |
4 |
|
|
antibiotique |
Antibiotique large spectre
Augmentin Clamocyl Bactrim |
10 |
|
|
Anti ballonnement |
Boîtes d'anti ballonnement
: Eridan ? … |
3 |
|
|
Anti spasmodique |
Boîtes d'Anti spasmodique
: Spasfon ? … |
3 |
|
|
Pb instestinaux |
Boîtes d'anti désordres
intestinaux : Ercyfuril, Imodium … |
3 |
|
|
Anti diarrhée |
Boîtes d'anti diarrhéiques
: Diarlac ? … |
10 |
|
|
Anti moustique |
tubes crèmes ou
pulvérisateur de produit répulsif pour les moustiques |
5 |
|
|
crèmes apaisantes |
tubes crèmes apaisantes de
la douleur de piqûres d’insectes : Apaisyl, After Pik ? |
2 |
|
|
brûlures d’estomac |
boîtes brûlures d’estomac,
ulcères estomac: Phosphalugel, bicarbonate alimentaire |
5 |
|
|
purificateurs d’eau |
boîtes comprimés, purificateurs bactéricides :
d'Hydroclonazone (ou micro-pure ???) |
10 |
|
|
chevillères |
|
3 |
|
|
genouillères |
|
3 |
|
|
guides de secourisme |
guides de secourisme d’une
très petite taille |
2 |
|
|
Scalpels |
Scalpels (3 modèles) |
3 |
|
|
multi-vitamines |
Tablettes vitamines C, pp,
k, E, A, D non effervescent (Pharmaton..) |
30 |
|
|
Crème hydratante |
tubes de Crème hydratante
(contre dessèchement par UV) |
10 |
|
|
d'anti diurétique |
boîtes d'anti diurétique :
Diamox |
3 |
|
|
d'anti-paludéen |
boîtes d'anti-paludéen :
Savarine |
60 |
|
|
anti histaminique ??? |
boîte anti histaminique :
Ergotamine ??? |
1 |
|
|
TOTAL
partiel |
|
|
3000 |
|
Les récipients peuvent être
2 à 3 boîtes de pellicules photos pour contenir le même liquide.
Les médicaments et la
trousse de secours doivent être dans des sacs étanches faciles à atteindre,
dans une pochette ou la pochette supérieure du sac à dos.
Il faut étudier avec les
médecins des médicaments à emporter et à apporter pour aider les populations,
plus les apports alimentaires (fluor, iodes, vitamines...).
On doit aussi prévoir des
attelles ou ce qui peut servir d’attelle et
éventuellement une « joëlette » (ou brancard démontable,
léger).
Il faut aussi prévoir des
médicaments vétérinaires pour les animaux (yaks …).
Liste de médicaments
minimum, souhaités pour toute trousse de secours, pour une randonnée longue :
PRODUITS (Appellation Commerciale et chimique) :
1. SOLUDÉCADRON (Dexaméthazone) Corticoïde
2. ASPÉGIC 1000 (Acétylsalicylate de lysine) Antipyrétique,
Antalgique,
Anti-inflammatoire
3. SPASFON ampoule (Phloroglucinoi) Antispasmodique
4. VALIUM10 injectable Sédatif, Anxiolytique, Anticonvulsivant,
Myorelaxant
5. ADENALINE 1 pour 1000ampoule Sympathomimétique
6. POLARAMINE 6 mg gélules (Dexchlophe-niramine) Antihistaminique
7. LASILIX ampoule (Furosemide) Diurétique rapide
8. MORPHINE ampoule Antalgique puissant
9. DIAMOX comprimé (Acetazola-mide) Diurétique
10. XYLOCAINE 2 (flacon de 20ml) (Lidocaïne) Anesthésique local
11. CHLORURE DE CALCIUM Ampoule de 10 ml
12. CÉLESTÈNE dragée et injectable (Bethamethasone) Corticoïde
13. CALCIPARINE ampoule Anticoagulant
14. COLLYRE ATROPINE Mydriatique
15. COLLYRE UVEUNE
16. COLLYRE POSICAINE Anesthésique oculaire
17. ROHYPNOL
19. LARIAM Méfloquine
20. NIVAQUINE Chloroquine
21. VITAMINE C 1000 mg
22. VITAMINE B1 25O mg
23. INTETRIX gélule Antiseptique intestinal très large
24. IMODIUM Parasympatholitique
25. SACOLENE Inhibiteur de l'hypersécrétion intestinale
26. FANASIL comprimé Sulfamide
long-retard
28. FASIGYNE Antiamibien
29. BACTRIMFORTE
31. ORBENINE Bêta-lactamine
32. DOXYCYCLINE Cycline
33. VERMOX Gélule
34. MARZINE Comprimé et suppositoire Antinauphatique
35. SELSUN bouteille Sulfure de sélénium
36. HEMOCLAR pommade
Une candidate à la marche veut marcheur uniquement avec des sandales de franciscains.
A cause des nombreux parasites, qu'en cette saison de mousson, on trouve dans l'herbe
et l'eau, en Inde, je déconseille fortement les sandales et surtout les pieds nus.
Je recommande au contraire des chaussures montantes (tige haute)
et de porter des guêtres.
Pour retirer les sangsues, il y a deux moyens : le bout incandescent de la cigarette
ou un système électrique "Mousti-pick" que j'emporterais.
Aux basses altitudes (900 m à Bir) d'où nous partirons, il y a des parasites (type fillaires etc ...)
dans l'eau. Donc, vaut mieux ne pas traverser à pieds nus, les cours d'eau ou les
rizières.
Sur tout le trajet de Delhi, à Manali, nous subirons un climat très chaud et très pluvieux, la mousson, assez éprouvant. Dans notre traversée de la 1ere chaîne himalayenne, de Bir (Dharamsala)
à Manali, nous aurons tout le temps de la pluie, du brouillard et de l'humidité.
La cape de pluie (ou le parapluie) est OBLIGATOIRE !
Donc, il faut protéger toutes les affaires, en particuliers, le duvet et les vêtements, de plusieurs
sacs plastiques. C'est très important d'avoir des sacs plastiques en surnombre (surabondance
de sacs plastiques dans vos sacs polochons/sacs marins-militaires).
Il faut protéger vos appareils photos et vos objectifs, de la buée et des moisissures, en les mettant dans ses sacs plastiques dans lesquels vous aurez introduits des pochettes déséchantes (SILICAGEL).
A cause des fortes pluies orageuses de la mousson, je vous recommande une tente double toit (surtout pas de tente simple toit.
Sinon à la rigueur, on peut prendre une tente simple toit en Gore Tex _ mais une tente en Gore Tex est coûteuse).
De tout mettre dans de nombreux sacs plastiques, est TRES important pour éviter de trouver
toutes vos affaires mouillées après la traversée des rivières. Dans certaines rivières nous
aurons de l'eau jusqu'à la taille.
Ces serpents vivent plutôt dans les zones humides (les rizières, les rivières) et sont nocturnes
(dans les zones de basses altitudes, moins de 1200 m). Chaque années, beaucoup d'indien travaillant dans les rizières meurent de leur morsure mortelle.
Nous éviterons de nous balader au bord des rizières ou rivière à la tombée de la nuit,
dans les zones de basses altitudes. Il faudra être vigilent dans les zones d'hautes herbes.
Nous n'aurons aucun sérum avec nous ! Normalement les najas sont rares (il ne devrait pas y avoir sur le trajet. Nous partons de 1300 m d’altitude).
A Bir, il y a des moustiques, donc des risques de paludismes.
Pour l'Inde, il vaut mieux prendre un traitement préventif (au moins une semaine avant) ou palliatif de Savarine (ou mélangé avec de la nivaquine) ou de Lariam, plus fort (mais avec de forts effets secondaires, dont des risques hallucinatoires chez certaines personnes).
J'ai apporté beaucoup de sprays et crèmes anti-moustiques pour vous tous (j'en ai pour la peau et d'autres pour les vêtements).
Je vous conseille de vous en asperger en permanence dès votre arrivée à Delhi pendant plusieurs jours, jusqu'à au 18 ou 19 juin date à laquelle nous devrions dépasser les 1200 mètres d'altitude, limite à partir de laquelle il n'y a plus de moustiques.
Si vous pouvez apporter du
Lariam ou de Savarine, car je n'en ai pas.
Il est important de se couvrir de crème anti-moustique y compris sur les vêtement au départ de la marche à 1300 m d’altitude (où il y a des mousitique).
C'est un risque très IMPORTANT en Inde. L'hygiène est déplorable en Inde. Surtout, ne jamais boire directement l'eau d'une source fontaine rivière, ou l'eau proposé en carafe dans un restaurant.
Dans un restaurant, il faut toujours boire de l'eau minérale cachetée (jamais décacheté).
Surtout, ne JAMAIS PRENDRE DE LA VIANDE dans un restaurant.
La viande et l'eau sont les principales source de gastro-entérites (tourista ...).
Je possède 3 flacons de "Micropure forte", mais cela ne sera pas suffisant pour vous tous
(pour 10 marcheurs pendant 50 jours). A Delhi, nous achèterons de l'eau de Javel.
J'en emporterais une petite pipette doseuse en plastique. Il suffit de verser 3 gouttes d'eau de Javel, dans un litre d'eau (dans votre gourde) pour la purifier.
Je vous recommande d'emporter du "Micropure" (en comprimé ou en goutte) ou de l'Hydroclonazone
(en comprimé) en grosse quantité (par exemple 10 flacons de Micropure ou d'Hydroclonazone)
et/ou d'emporter une PIPETTE doseuse en PLASTIQUE !
Apporter aussi, le maximum
de boîte d'Ercéfuryl 200 et d'Immodium ou d’Intétrix (au moins 5 boîtes par personne ou bien les
équivalents génériques). !
Au 5eme jour de marche, nous passerons par un col à 4600 m, dans le brouillard ou la pluie.
Il fera froid. C'est pourquoi, je vous recommande d'avoir un duvet montagne chaud ( température -10 °C)
et des vêtements chauds (polaires
ou doudoune/anorak en "ouatine" (surtout en synthétique, et surtout pas en plume),
bonnets, gants, grosses chaussettes).
Tout doit être protégé de l'humidité par de nombreux sacs plastiques.
Mieux vaut mettre le duvet et les vêtements du soir (du bivouac) au fond du sac.
A 4000 m, la température la
nuit, peut descendre jusqu'à -10 °C !!!
Evitez quand il fait chaud,
de boire dans les torrents d’eau glacée et pire l’eau de fonte, dont celle d’un
torrent sous-glacière débouchant d’un glacier (choc thermique pour l’estomac et
les intestins).
Pour éviter les engelures,
blottir et glisser vos mains, sous votre pantalon, contre votre bas-ventre.
Ayez plusieurs couches de chaussettes chaudes dans vos chaussures (il existe
des chaussures canadiennes prévues pour le grand froid de marque Sorel).
Le mal aigu des montagnes
(MAM) survient à plus de 3000 mètres, quelques heures après avoir atteint cette
altitude. Il se caractérise par une inappétence, des nausées, des maux de tête,
voire des étourdissements, des vertiges, une fatigue, des insomnies. 30 % des
gens sont touchés par ce mal à 3000 mètres et 50 % à 4500 mètres. Ce sont les
mêmes symptômes, avec une fatigue physique forte et une alimentation
insuffisante.
La forme grave (oedème) peut
être mortelle. En cas d’œdème pulmonaire, il y a une grande difficulté
respiratoire, une toux sèche avec râles, une sensation d’oppression thoracique.
En cas d’œdème cérébral, il
y a un très fort mal de tête résistant aux analgésiques. Il y a vomissements,
incoordination et difficulté à marcher, voire un coma.
Une forte réduction du débit
urinaire est signe d’une aggravation.
Pour le prévenir, il faut
marcher lentement au-dessus de 3000 mètres et monter à pied.
Si on monte en remontée
mécanique, alors il vaut mieux d’abord passer une nuit à moyenne altitude.
Il ne faut pas prendre de
somnifère, ni d’alcool. Il faut boire 1,5 litres d’eau par jour et s’alimenter
régulièrement. Le MAM s'installe plus facilement chez un individu fatigué,
affaibli.
On conseille de redescendre
si cela ne s’améliore pas. On note souvent une amélioration après une perte
d’altitude de seulement 500 mètres. La décision de redescendre doit être
prudente, et prise en fonction de la difficulté de la descente et du parcours.
L’aspirine et le Diamox
(diurétique) peuvent contrer les effets du mal de montagne.
Pour éviter ce mal, le
trajet a été choisi de sorte que toutes les montées soient progressives.
Ce mal s'installe sur un terrain fragilisé par la fatigue, la maladie, la tourista.
C'est pourquoi, il est important d'être bien équipé (bon duvet, vêtement chaud) afin de pouvoir bien dormir. Il faut éviter les insomnies, parce que l'on grelotte et tremble de froid la nuit. Il faut prendre toutes les précautions pour éviter les touristas (toujours purifier son eau, prendre ses médicaments _ Ercéfuryl, Immodium _ si l'on a une diarrhée). Durant la marche, il faut économiser ses efforts et bien manger même si l'on n'a pas envie
(prendre des potages si l'on
est malade).
Les bâtons de marches sont importants pour éviter ces risques. Eviter de sauter d’un rocher à l’autre en redescendant un col, la montagne … Eviter de prévoir des étapes dépassant vos capacités physiques. Sachez connaître vos limites physiques et sportives en vous entraînant régulièrement. Eviter de dépasser 500 m d’altitude par heure, en montée comme en descente (en descente, cela n’est pas possible que si vous êtes très entraîné).
Chaque marcheur doit toujours emporter avec lui sa bande d'ELASTOPLASTE.
Voici quelques idées,
livrées en vrac :
La
nourriture, la forme, l’entraînement, la sélection des marcheurs, pour leurs
qualités morales, y contribueront pour beaucoup.
2. Conseils à respecter avant d’entreprendre votre randonnée
2.1 Essayer
d’avoir un équipement aussi léger que possible
2.2 Pour
les enfants, le sac à dos idéal
2.3 N’emporter
que ce qui est indispensable
2.4 Réfléchissez
à l’utilité de chaque équipement
2.5 Penser
à remplacer un équipement par un autre plus efficace et léger
2.6 Le
poids de votre sac à dos devrait ne pas dépasser si possible les 12 à 15 kg
2.7 Ayez
si possible du matériel de bonne qualité et récent
Essayez et former votre chaussure
Décathlon Forclaz T2+
Ultralight
2.10 Le
sac de couchage ou duvet
3. Le choix du sac, un sac à dos à votre mesure
3.3 Ayez
toujours un équipement adapté à la région, au pays et au climat.
3.4 Prenez
une assurance rapatriement et vos médicaments habituels indispensables
3.5 Ne
surestimer pas vos forces physiques ... entraînez-vous
3.6 Ne
sous estimer pas les dangers de la montagne ou d’un pays.
3.7 Essayer
de prévoir les difficultés pouvant survenir dans tel ou tel pays
3.7.1 Difficulté
d’approvisionnement
3.7.2 Maladies,
épidémie, parasites
3.7.3 Animaux
dangereux venimeux
3.7.4 Prédateurs
carnivores dangereux
3.8.1 Les
précipices, et les falaises
3.9 La
boussole et l’orientation
3.9.1 Changement
de temps en montagne, orages
3.10 Situations
exceptionnelles
3.10.8 Etat
d’urgence, coup d’état, guerre
3.10.10 Blessures,
risques d’infection, maladie
4. Conseils durant la randonnée
4.1 Soyez
prudent dans le choix de votre itinéraire
4.1.2 Franchissement
des cours d’eau
4.1.3 Les
raccourcis et les chemins standards
4.1.4 Les
marais et les pierriers
4.1.5 Volcans
régulièrement actifs
4.1.7 Persévérance,
prudence et vigilance
4.2 L’orientation
à la boussole, aux GPS
4.2.1 Trouver
sa position avec une boussole à prime ou/et viseur
4.2.2 Trouver
sa direction sur une boussole (Silva), en fonction du chemin à suivre sur la
carte
4.4 Sachez
vous reposer quand il le faut
4.6 Améliorer
votre façon de marcher
4.7 Ayez
un habillement adapté pendant la randonnée
4.8 Choisissez
bien de votre lieu de bivouac
4.10 Ayez
toujours de l’eau avec vous, buvez régulièrement
4.12 Avoir
toujours les deux mains libres durant la marche
4.13 arrimer
tous les équipements souvent extraits des poches ou du sac
4.15 Ayez
toujours beaucoup de sacs plastiques sur vous, de la ficelles et des élastiques
4.16 Ne
transportez pas la « civilisation » avec vous
4.18 Respecter
les coutumes d’un pays, ne juger pas
4.19 Ne
montrer pas vos richesses
4.20 Ayez
éventuellement un lexiques de mots, ou un dictionnaire dans certains pays
4.21 Demandez
conseil auprès de ceux qui pratiquent régulièrement la randonnée.
4.22 Eventuellement
adhérer à une association de randonneurs
4.23 Contribuer
à renforcer l’esprit d’équipe et la cohésion du groupe
6.1 Matériel
d’orientation : carte, boussole ou compas, ou GPS
6.4.2 Entretient
des chaussures de randonnées
6.8 Matériel
pour une randonnée d’une demi à une journée
6.9 Matériel
pour une randonnée de plusieurs jours à plusieurs semaines
7.2 Protéger
la victime et les témoins
7.3.5 Recherche
d’une fracture du crâne
7.5.1 Premières
manipulations sur une victime inconsciente :
7.5.2 position
latérale de sécurité ou PLS :
7.5.4 Bouche
à bouche pour les enfants :
7.6 Les
ampoules : causes et traitement
7.14 Le
traitement des entorses
7.18 Blessures
et plaies importantes
7.19 Les
morsures d’animaux non venimeux
7.20 Les
morsures d’animaux venimeux
7.25 l’hypothermie
et les grands froids
7.28.1 brûlure
par chauffage, feux
7.29 Les
asphyxies et étouffements
7.29.3 Intoxication
par les fumées
7.30 Les
intoxications, empoisonnements par ingestions
7.32.2 fabrication
d’une attelle
7.33 les
blessures à la tête, les fractures du crâne
11.1 Autres
situations d’urgence
11.1.1 Incendies
ou risques d’incendies
11.1.3 Froids,
survie dans le froid et tempête de neige
11.1.5 Tremblements
de terre, tsunami
11.1.6 Construisez
un igloo -trou à neige
11.1.8 La
traversée d’un torrent
12. Associations de randonneurs
13. Sites Internet sur la randonnée
15. Annexe : Check-list pour faire votre sac
à dos
15.3 Vêtements
(ce que vous aurez mis est inclus !):
16. Annexe : Pharmacie, médicaments et
trousse de secours
17. Annexe :
Conseils de santé
17.2 moisissures,
mycoses et humidité
17.3 Morsures
(venimeuses ou non) et piqûres
17.6 Le
froid, le chaud, l’insolation
17.8 Entorses,
foulures, déchirures musculaires
18. Annexe :
Quelques idées pour de bonnes relations entre marcheurs
[1] Le 08 92 68 02 XX _ avec XX le n° du département _donne directement les prévisions jusqu'à 7 jours pour le département métropolitain choisi. Chaque fois, rubrique mer, montagne. Le 08 92 68 10 20 est spécialisé neige et avalanches.
[2] Bombe BearGuard vendu au Canada par BodyGuard Canada LLC, PO BOX 50925, Scottsdale, AZ 85261, Canada, ou par Aegis Marketing Group Inc., Vancouver, B.C. V5L, 1H4. Ou bombe « Counter Assault » chez Margo Supplies, Ltd., Site 20, Box 11, RR6, CALGARY, Alberta P2M 4L5, Canada ou encore à la Cordée 2159 Ste Catherine Est, Montréal, (métro papineau) tel : (514)524-1106.
[3] Les Amis de la Nature, 197 rue Championnet, 75018 PARIS, tel : 01 46 27 53 56
[4] Club Alpin Français, 24 avenue Laumière, 75019 PARIS ; 01 53 72 88 00