Projet de haies pour préserver des plantations de cocotiers le sud de l’Inde
Par Benjamin LISAN et l’association indienne « Friend-in-need » (« Un-ami »),
Paris, le 19 décembre 2010.
_ Pour voir le sommaire, cliquez sur ce lien _.
Le tsunami de décembre 2004 a ravagé la côte indienne de l’océan indien.
En particulier, sa vague destructrice a renversé tous les cocotiers des cocoteraies bordant cette côte, qui faisaient vivre ses habitants.
Les noix de cocos sont une source de revenue importante pour ses habitants[1].
Actuellement, des projets humanitaires tentent de replanter ces cocoteraies.
L’association indienne « Friend-in-need » tente de replanter les cocotiers le long de la côte, au niveau du village de Kameshwaram dans le district de Nagapattinam du Tamil Nadu (sud est de l’Inde).
Pour recréer la cocoteraie, il est nécessaire d’ériger une barrière de protection dissuasives, autour des plantations afin d’éviter que les pépinières de cocotiers soient broutées ou piétinés par les animaux domestiques ou même volés par les habitants. (Voir aussi chapitre annexe : impacts d’une haie).
Sur la côte de l’océan indien, au niveau du village de Kameshwaram dans le district de Nagapattinam du Tamil Nadu[2], dans le sud-est de l’Inde (côte de la baie du Bengale).
Nous avons affaire à une côte basse et plate, donc il y aurait peu de problème de courbes de niveau à suivre (à vérifier).
La superficie à clore, par une haie ou plusieurs haies, est de ???? km2 (donnée à trouver).
La longueur totale de la haie ou des haies sera de ???? km donnée à trouver).
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Géographie du Tamil Nadu. |
Sols sablonneux, légers, meubles. Sous-sol latéritique (pauvre).
Salinité de la nappe variable en fonction des épisodes de moussons ou de sècheresses (mais qui reste faible).
Hauteur de la couche d’eau douce variable, en fonction de la pluviométrie.
A vérifier et compléter.
Il y a la nécessité de faire des prélèvements des eaux de nappe phréatique pour mesurer sa salinité. Et connaître sa profondeur.
Une étude sur les épisodes de sècheresse de la région est aussi à prévoir.
Tamil Nadu est fortement tributaire des pluies de mousson, et est ainsi sujette à des sécheresses lorsque la mousson « échoue ». La gamme de climats de l’état va de subhumide sèche à semi-aride.
L'Etat a trois périodes distinctes de précipitations:
Les précipitations annuelles normales de l'Etat est d'environ 945 mm (37,2 inches)[3] dont 48% se fait par la mousson du Nord-Est, et 32% par la mousson du Sud-Ouest. Comme l'État est entièrement tributaire des pluies pour la recharge de ses ressources en eau, les échecs de mousson entraîner une pénurie aiguë de l'eau et les sécheresses sévères[4].
Tamil Nadu est classé en sept zones agro-climatiques: le nord-est, nord-ouest, ouest, sud, de fortes précipitations, de haute altitude de collines, et Cauvery Delta (la zone la plus fertile et agricole). Le tableau ci-dessous montre les températures maximales et minimales que l'Etat d'expériences dans les plaines et les collines[5].
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Plaines |
Montagnes |
Max. |
43 °C (109 °F) |
32.3 °C (90.1 °F) |
Min. |
13.1 °C (55.6 °F) |
3.0 °C (37.4 °F) |
Moyenne des précipitations dans le Tamil Nadu |
974.6 mm. |
Au niveau du bord de mer, du village de de Kameshwaram dans le district de Nagapattinam, la pluviométrie moyenne serait de 1.500 à 1.700 mm d'eau de pluie.
A vérifier et compléter.
Pour protéger les plantations et pépinières nous avions le choix entre la palissade en bois, une clôture en fil de fer barbelée, une clôture électrifiée (pour éloigner les herbivores), une haie grillagée _ toutes ces solutions étant couteuses et peu écologiques _ et la haie vive à base d’arbustes ou d’arbres épineux _ solution plus écologique et demandant moins d’entretien sur le long terme.
Nous avons choisi une haie vive, pour des raisons écologiques, parce qu’elle peut introduire de la biodiversité et parce qu’elle peut fournir du bois aux habitants locaux.
Comme le « Centre international pour la recherche en agroforesterie (CIRAF/ICRAF) », nous proposons une haie vive améliorée, composée d'arbres à usages multiples, généralement épineux, qui sont densément plantés sur le pourtour de la parcelle à protéger. Trois à cinq ans après son installation, la haie vive offre une protection durable aux cultures, tout en favorisant la conservation de la ressource arborée (Djimdé 1998). On suppose qu'une meilleure protection des cultures permet l'obtention de meilleurs rendements et, dès lors, un surplus de production pouvant être vendu sur le marché (voir chapitre suivant).
On peut créer une haie d'arbustes épineux, de buissons épineux, d’arbres épineux et d’arbustes fruitiers épineux (ou non) _ citronniers …_, afin de favoriser la biodiversité _ la haie servant de refuge aux animaux, oiseau, aux arbres fruitiers etc.
Eglantiers sauvages (cynorhodon) pouvant servir de haie de protection épineuse.
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Haie sèche ou « henkang » (solution non retenue) |
Barrières de protection épineuses protégeant certains villages africains.
La FAO propose les espèces suivantes, pour les haies d’épineux en région tropicale :
Espèces |
Pluviométrie |
Pluviométrie |
Pluviométrie |
Acacia mellifera |
X |
X |
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Acacia nilotica |
X |
X |
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Acacia senegal |
X |
X |
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Agave sisalana |
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X |
X |
Bauhinia rufescens |
X |
X |
X |
Citrus lemon |
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X |
X |
Commiphora africana |
X |
X |
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Dichrostachys cinerea |
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X |
Euphorbia balsamifera |
X |
X |
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Haematoxylon brasiletto |
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X |
Jatropha curcas |
X |
X |
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Moringa oleifera |
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X |
X |
Prosopis juliflora |
X |
X |
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Ziziphus mauritiana |
X |
X |
X |
Ziziphus mucronata |
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X |
Tableau 1 – Espèces d’arbres recommandées pour les haies vives dans les aires sèches et semi-arides de l’Afrique de l’Ouest (de Louppe, 1999).
Source : Live Tree Fences and Ligneous Windbreaks, FAO, http://www.fao.org/ag/againfo/programmes/en/lead/toolbox/Tech/22Livef.htm
Quant aux espèces d'arbres proposées par le CIRAF pour confectionner la haie vive, ce sont le :
Ziziphus mauritiana (jujubier _ arbres à fruits),
Acacia nilotica,
Acacia senegal (ou Acacia senegalis avec lequel on produit la gomme arabique),
Lawsonia inermis,
Bauhinia rufescens.
Source : L'adoption des haies vives d'épineux par les paysans du Mali, Virginie Levasseur 1, Alain Olivier 1 et Bocary Kaya 2, http://www.fao.org/DOCREP/ARTICLE/WFC/XII/0018-B5.HTM
Nous privilégierons ces espèces.
Mais nous pourrions aussi utiliser différentes espèces d’euphorbiacées[6], diverses espèces tropicales de berbéris[7] ou de figuiers de barbarie et de rosiers sauvages (églantiers cynorhodon etc.). Plus de 60 plantes peuvent être utilisées.
Bauhinia rufescens |
Agave Sisalana |
Ziziphus mauritiana |
Lawsonia inermis |
Figuier de barbarie |
Acacia senegal (avec la gomme arabique sortant du tronc) |
Euphorbia balsamifera |
Jatropha curcas (produit un biodiesel) |
Moringa oleifera (produit de l’huile comestible) |
Haie de berbéris.
Haies de berbéris (suite).
Image d’un arbuste épineux très répandu à Madagascar _ aussi bien sur sa côte que sur ses "hauts plateaux" _ et peut-être en Afrique[8].
Attention !! Certaines plantes _ comme l’Agave sisalana, le jujubier etc. _ peuvent être très envahissantes (invasives) et se comporter comme des « pestes végétales ».
Dans le doute nous choisirons toujours des espèces indigènes (locales), avant d’en introduire des nouvelles dans la région.
Sur les techniques de création de haies et bocages, voir l’ouvrage de D. Soltner indiqué ci-dessous :
Exemple de haie à 3 niveaux
(source « Planter des Haies », Dominique Soltner).
Mieux vaut préférer planter les jeunes plants sur butte de terre de 60 cm de haut.
Il faudra déterminer :
1) Quelles plantes seront mélangées dans la haie (si elles sont compatibles entre elles).
2) Quelle sera leur disposition et tous les combien(s) de mètres.
(Informations à trouver).
Techniques et règles pour la plantation des haies et rôles des haies.
Source de ces schémas : « Planter des Haies » de Dominique Soltner.
Il vaut mieux planter à 50 cm de la limite de propriété, pour une haie ne dépassant pas 2 m de haut, et à 2 mètres, pour une haie dépassant les 2 m de haut (à planter de préférence en direction nord-Sud si c’est possible).
Il faut ensuite COUVRIR LE SOL.
Un principe agronomique est trop souvent méconnu : pas d'herbe à moins de 50 cm de toute plantation (arbre ou haie), pendant au moins 3 ans. Même la pelouse fine concurrence l'arbre ou l'arbuste et ralentit ou même bloque sa croissance.
Procédés couverture du sol pour économiser l'eau du sol : LE PAILLAGE NATUREL.
Le paillage naturel utilise de nombreux déchets végétaux : paille, foin, tontes de gazon, écorces et branchages broyés. La plantation des haies sur film plastique à partir de 1976. a pu mettre dans l'ombre les procédés naturels de paillage. Ces procédés retrouvent aujourd'hui, avec de nouvelles applications, toute leur valeur et leur supériorité :
Il donne des résultats équivalents sinon supérieurs, aux autres techniques (film plastique ...), à condition d'être très bien appliqué.
1 - Le paillage naturel AVANT plantation : nouvelle méthode de "culture des haies"
L'idée nouvelle de cette méthode est de préparer le sol 6, 8 à 12 mois avant la plantation, non par l'action de machines, mais par l'ameublissement et l'enrichissement qu'assurent les vers de terre sous une couche de paille très épaisse.
La condition est que le sol ait été préalablement débarrassé des mauvaises herbes vivaces (Chiendent, Orties, Ronces, Chardons ...) que favorise le paillage. Une destruction qui peut se faire soit par griffages répétés en périodes sèches, soit chimiquement.
2 - Le paillage naturel APRÈS plantation : la double couverture compost-paille
Après la plantation des arbres et arbustes sur sol nu, on commence par entourer chaque plant d'une fourchée de compost ou de fumier décomposé.
Puis on recouvre cette couche nourricière, d'un épais paillage de paille ou de foin, de 10 à 15 cm d'épaisseur, à raison de 2,5 à 3 kg au m2.
En cours de saison, on pourra renforcer ce paillage soit par une nouvelle couche de paille ou de foin, soit par des tontes de gazon, en couches fines si possibles sèches : évitez les grosses couches de tontes humides qui donne une pourriture grasse très nuisible.
3 - Paillage sur compost : la "méthode Jean Pain"
Cette couverture du sol par une couche de compost protégé du soleil par un épais paillage, tel est l'essentiel de la méthode Jean Pain (Source info. : « Planter des Haies » de Dominique Soltner).
Grâce à ce procédé, des cultures exubérantes de légumes sans arrosage sont possibles sous climats très chauds et secs (Voir Les Bases de la Production Végétale Tome I, collection Sciences et Techniques Agricoles, 49130 SAINT-GEMMES-SUR-LOIRE). On obtient une fertilité et une économie d'eau qui s'expliquent par l'intense activité des verres de terre et des bactéries (voir dessin page suivante).
Du point de vue biologique du sol, la méthode "fumier et paillage en surface" est semblable à ce qui se passe en forêt.
(source photo D. Soltner).
compost : 5 à 7 cm, paille ou foin : 10 à 15 cm,
1) les vers de terre, attirés en surface par le compost et la paille, aère le sol par leurs galeries.
2) les bactéries décomposent compost et paille dont les éléments descendent aux racines par les pluies.
3) les vers de terre incorporent dans tout le sol par leurs déjections l’humus formé dans leur tube digestif.
L’idéal serait l’irrigation par la technique du goutte à goutte (mais chère).
Sinon, il reste l’arrosage manuel avec des arrosoirs.
Par exemple, mettre à contribution les villageois, les écoliers, les scouts, les chantiers de jeunesses etc.
La région est fortement peuplée[9] par des Tamouls, parlant la langue tamoul.
Le Tamil ou Tamoul est la langue officielle et la langue principale de l'État. Selon le recensement de 2001, le tamoul est parlé par 89,43% de la population[10].
Ces Tamouls sont fortement alphabétisés, à plus de 73.47% en 2001[11] et un taux de fécondité, un des plus bas de l’Inde, avec 1,7 ou 1,8 ‰[12] [13] [14].
Ils sont de religion hindouiste à plus de 88%.
Dans le village, nous avons surtout des pêcheurs et des agriculteurs (dont des propriétaires de cocoteraies).
Pêcheurs du Tamil Nadu.
Les habitants comme la majorité des indiens sont fascinés par tout ce qu’il vient de l’Occident. Tous veulent avoir un niveau de vie occidental. Il suffit que quelque chose vienne de l’Occident, pour qu’ils veulent l’adopter[15].
La plupart des habitants à la campagne, en Inde, utilisent le bois coupé, des environs, pour faire cuire leurs aliments. Ce qui peut contribuer à la déforestation de ces campagnes. Etant donné l’émondage (la coupe régulière de ses branches, par les habitants) auxquels les arbres (et haies) sont exposés, il faut instaurer une discipline stricte au niveau du village, sur les règles de coupes (façon ou non de « mutiler » les branches) et sur la quantité de bois prélevée. Par exemple, édicter des règles (selon une charte) sur :
Il y a donc une gestion des coupes à prévoir et à mettre en place auprès des villageois (avec un planning des coupes, selon la « parcelle forestière » envisagées).
Il faut aussi couper régulièrement la haie, pour l’entretenir et éviter qu’elle prolifère ou s’étende trop.
Les coupeurs de bois pourront être munis d’une échelle _ ou mieux d’un grand escabeau en aluminium _et d’une paire de gants de jardinier (en peau) afin d’éviter aux « jardiniers » de la haie de se piquer ou de se blesser avec les épines des plantes épineuses. Ils disposeraient aussi d’une scie égoïne et d’un fort sécateur.
Et d’une charrette à zébus (ou d’une remorque et d’un tracteur) pour récolter le bois.
(A ajouter au projet principal de construction de haies d’épineux).
Ce qui serait mieux pour éviter trop de pression environnementale des êtres humains sur la ressource bois et donc sur les haies, serait aussi de développer les cuiseurs solaires pas chers (de type boîte) et le biogaz (à base de baril de pétrole, de chambre à air de camion, ou sous la forme de cuves maçonnées voûtées (plus coûteuses)) dans les villages environnants.
Friends-in-need (association Franco-Indienne, spécialisée dans la promotion des toilettes sèches et écosans, dans l’état du Tamil Nadu, Inde) : Friend-in-Need ( FIN) Trust, 28, Tennur High Road, Tennur, Trichy 620 017 T.N. India, www.friend-in-need.org.
Note : Cette association est dirigée par le Dr.Shyama V. Ramani, UNU-MERIT & Maastricht University, email : ramani@merit.unu.edu & shyama_ramani@yahoo.com, tel (within France): 06 08 80 33 83, tel (outside France):00 33 6 08 80 33 83, Site: www.shyama-v-ramani.net
Lors de notre étude, nous consulterons plusieurs experts des haies vives en région tropicales.
Note : Le « Tamil Nadu Agricultural University[16] » (TNAU), avec ses sept collèges et trente-deux stations de recherche réparties sur tout l'État, contribue à l'évolution des nouvelles variétés de cultures et de technologies et à leur diffusion par ses divers organismes de vulgarisation. Le Tamil Nadu est la maison du Dr MS Swaminathan (1925-), connu comme le «père de la révolution verte» en Inde[17].
Experts des sols :
Experts des haies tropicales :
Partie non encore réalisée (not yet).
Partie non encore réalisée (not yet).
Partie non encore réalisée (not yet).
Sur les haies d’épineux et arbres et arbustes de zones arides et semi-arides
En anglais :
[1] Non-timber uses of selected arid zone trees and shrubs in Africa, F. E. M. Booth,G. E. Wickens, FAO Conservation Guide, 1988, Rome.
[2] Live Fences, Cherry, S.D. & Fernandes, E.C.M. 1999. http://ppathw3.cals.cornell.edu/mba_project/livefence.html (includes good example photos and descriptions as well as additional references).
[3] Availability and Role of Multipurpose Trees and Shrubs in Sustainable Agriculture in Kenya, Ariga, E, S. 1997, Journal of Sustainable Agriculture. 10:2/3, 25-35.
[4] The case of live hedges in the Central Plateau of Burkina Faso. Adoption of agroforestry technology. Ayuk, E.T., 1997. Agricultural Systems 54(2): 189-206.
[5] Technical advisory notes on live fencing in semi arid West Africa. Djimdé, M., 1998. ICRAF, Samanko, Mali. 7 p.
[6] A socioeconomic evaluation of live fencing and windbreak agroforestry technologies in Kaolack, Senegal. Satin, M. S. 1998. M.Sc., West Virginia University, Morgantown, West Virginia, USA, 255 p.
[7] Assessing autonomy among Sahelian woman: an analitical framework for women's production work. Simard, P., 1998. Development in Practice 8 (2): 186-202.
[8] Shrub [Arbuste], http://en.wikipedia.org/wiki/Shrub
[9] 28 Best Evergreen Shrubs for Landscaping Your Yard [28 meilleurs arbustes à feuilles persistantes pour aménager votre jardin], HappyDIYHome Staff, October 17, 2020, https://happydiyhome.com/evergreen-shrubs/
En Français :
[a] Les haies vives défensives en zones sèches et subhumides d'Afrique de l'Ouest. Atelier Jachères, Dakar. Louppe, D., Yossi H. 1999.
[b] Temps des villes, temps des vivres: l'essor du vivrier marchand en Côte d'Ivoire. Chaléard, J.-L., 1996. Karthala, Paris. 661 p.
[c] Propagation et comportement d'espèces à usages multiples en haies vives pour la zone sahélo-soudanienne: résultats préliminaires d'essais menés à Gonse et Dinderesso (Burkina Faso), Depommier, D., 1991, in: Riedacker, A., E. Dreyer, C. Pafadnam et G. Bory (éd.). Physiologie des arbres et arbustes en zones semi-arides. 20 mars - 6 avril 1990. Groupe d'Étude de l'Arbre Observatoire du Sahara et du Sahel, Paris et Nancy, France. pp. 155-165.
[d] L'expansion des marchés ouest-africains des produits végétaux frais. Harre, D.M., 1997. Les Cahiers de la Recherche et du Développement 44: 86-99.
[e] Rapport annuel d'activités, campagne agricole 1998/1999. Ministère du Développement Rural et de l'Eau, 1999. Bamako, Mali. 101 p.
[f] Campagne africaine en devenir. Arguments, Pélissier, P., 1995. Paris. 318 p.
[g] La dynamique des systèmes agraires dans le Sud-Ouest Nigérien: le cas des cultures de contre-saison dans la région du Boboye, Yamba, B., I.M. Bouzou et B. Amadou, 1997.. In: Pratiques de gestion de l'environnement dans les pays tropicaux. DYMSET, CRET, Singaravélou (éd.). Talence. pp. 295-309.
[h] La jachère en Afrique tropicale: rôles, aménagement, alternatives, Volume 1, Actes du séminaire international, Dakar, 13-16 avril 1999, Christian Floret,Roger Pontanier, John Libbey Eurotext editeur (en coopération avec l'IRD, le CORAF, la CE), _ sur les techniques de haies vives, voir page 730.
Sur la plantation de haies et de bocages :
[j] Planter des haies. Méthodes de création de haies et bocages, Dominique Soltner, collection Sciences et Techniques Agricoles, 49130 SAINT-GEMMES-SUR-LOIRE. Prix 22,60 €. On trouve ce livre, à la librairie « La Maison Rustique », 26 rue Jacob, 75006 PARIS, tél. : 01.42.34.96.60.
[1] Live Tree Fences and Ligneous Windbreaks, FAO, http://www.fao.org/ag/againfo/programmes/en/lead/toolbox/Tech/22Livef.htm
[2] Cultivation of jatropha curcas in India [and plantation of Edges], http://www.jatropha.pro/PDF%20bestanden/Cultivation%20of%20Jatropha%20curcas%20in%20India.pdf
[3] The live database in Africa. World Bank [Banque Mondiale], Washington, DC, 2002. www.worldbank.org/afr/stats/ldb.cfm.
Type de cocotier qu’on trouve dans le Tamil Nadu.
Besoins
en chaleur
Le cocotier demande
une température moyenne de 27° C, aussi constante que possible (minimum 20°C).
Besoins
en eau
Le cocotier est
très exigeant en eau, aussi bien sur la quantité annuelle que sur la
répartition de cette quantité tout au long de l'année. Il lui faut au minimum
1.500 à 1.700 mm d'eau de pluie bien répartie.
C'est un palmier qui requiert une hygrométrie forte et régulière (à vérifier).
L'air
doit avoir une humidité composé entre 80 et 90% avec un minima de 60% (à
vérifier).
Note :
nous avons des cocotiers, à Ifaty, côte mozambiquienne ouest de Madagascar,
alors que cette région a une saison sèche de presque 6 mois. Donc ici, la nappe
phréatique joue certainement important dans le développement de la cocoteraie
d’Ifaty).
L'eau peut-être légèrement salée (eau saumâtre), le cocotier n'en souffre pas trop.
Besoins
en lumière
Le cocotier demande
une forte insolation : 2.000 heures/an.
Besoins
en altitude
L'altitude
n'intervient sur le cocotier qu'à travers la température et l'hygrométrie.
Besoins
en sols
Le cocotier demande
des sols légers, meubles, profonds, bien aérés, correctement drainés et à
texture grossière.
Le pH du sol peut varier de 4,5 à 8.
Famille : Palmacées.
. Les cocotiers
allogames : qui sont des grands cocotiers (jusqu’à 30
m de haut).
. Les cocotiers autogames : qui sont des cocotiers nains (10 à 12
m de haut), très précoces, portant un grand nombre de petites noix (à
Madagascar).
On peut les classer en deux groupes :
Choix de semences
On
prélèvera les noix servant de semences sur des arbres qui fournissent
régulièrement un grand nombre de fruits, le plus gros possible avec un coprah
abondant et qui sont en bonne santé.
Avant de mettre ces noix sélectionnées, il est bon de les placer en un lieu à
l'abri du soleil, de la pluie et bien ventilé, pendant 3 semaines à 1 mois,
afin qu'elles parviennent toutes à un bon degré de maturité.
Mise en germoir
Le
germoir doit être mis en place à proximité d'un point d'eau, sur un sol léger
et perméable. On laboure à 15 - 20 cm de profondeur puis on creuse des petits
fossés de 10 m x 3 sur 15 cm de profondeur qui pourront contenir 1.000 noix (30
à 40 noix/m²).
On place les noix à 5 cm les unes des autres, Elles sont couchées sur le côté
et enterrées aux trois quarts.
Le dessus des noix est recouvert d'un paillis et le germoir est arrosé
copieusement tous les jours, la bourre des noix doit toujours être imbibée
d'eau.
Au bout de quelques semaines (8 à 20) les premières germes apparaissent, on les
repique en pépinière
11 (Schéma d'un germoir)
Transplantation en pépinière
On
repique seulement 60% des noix germées, les 40% de noix ayant germé en dernier
sont à éliminer. Les premières noix germées donneront les cocotiers donnant le
plus vite. Cette simple sélection sur germoir augmente la production d'un
quart.
On choisit un terrain léger, perméable, homogène, sain et proche de point d'
eau.
On le laboure à 20 - 25 cm de profondeur, on brise les mottes et on aplanit.
On repique les noix germées en quinconce espacées de 0,60
m et on met du paillage avec des bourres de coco ou des palmes.
On arrose une fois tous les 2 jours en saison sèche.
Les jeunes plants demeurent en pépinière jusqu'à ce qu'ils aient 3 à 4 feuilles
développées, ce qui se produit vers 6 à 7 mois après le repiquage, dans des
conditions normales.
12 (Schéma pépinière)
Plantation
Préparation du terrain
Une
fois le terrain choisi, on défriche et débroussaille le sol, et on procède au
nivellement
On fait le piquetage : des allées, des blocs de plantation, des lignes de
plantation et des trous de plantation espacés de 8,5 à 9
m en quinconce.
Dans le cas d'un terrain sujet aux excès d'eau, il faut créer un réseau de
drainage.
Trouaison et rebouchage
Un mois
avant la plantation, on procède à la trouaison sur les emplacements piquetés.
Chaque trou aura 1 m3 dans un sol moyen.
Un mois après, on rebouche les trous : on y met : 50
Kg de bourre de noix, 50 Kg de fumier bien décomposé en alternance avec de la
terre. On rebouche complètement le trou avec de la bonne terre de surface.
13 (Schéma jeune plant de cocotier)
Plantation proprement dite
On
choisit dans la pépinière, les plants vigoureux, ayant un collet épais et de
feuillage bien vert.
On plante le cocotier au centre de chaque trou rebouché. En creusant un petit
trou. On recouvre la noix alternante au jeune cocotier de 5
cm de terre et on tasse avec le pied la terre autour du cocotier.
14 (Schéma mise en place jeune cocotier)
Entretiens
Remplacement
des palmiers manquants.
Sarclages fréquents durant les 5 premières années, 2 fois/an par la suite
Pailler le pied des jeunes cocotiers, après avoir terminé les sarclages.
Enlever les feuilles mortes et les ranger sur es interlignes où elles se
décomposent.
Fertilisation
Fumure
organique :
- Lors de la plantation :
Dans chaque trou : 50 Kg de bourre de coco
- Sur la plantation :
Tous les ans : 50 à 100 Kg de fumier bien décomposé
Fumure minérale :
Elle varie avec l'âge du cocotier, le climat et la nature du sol
Récolte et rendement
La date
de récolte varie beaucoup avec la destination de la noix :
. Pour la consommation directe (eau et albumen) à l'état frais, on récoltera
entre le 6è et 8è mois.
. Pour le coprah, on récoltera à partir du 11è mois.
. Pour les semences, on récoltera à pleine maturité, c'est-à-dire entre les 12è
et 13è mois.
Il se forme, en moyenne, un régime par mois. Aussi faut-il passer
périodiquement tout au long de l'année pour cueillir les noix mûrs.
Le nombre de noix varie beaucoup avec l'âge des cocotiers :
. 3 à 5 noix/arbre vers 6 à 7 ans
. 15 à 30 noix/arbre vers 10 à 15 ans
. 40 à 70 noix/arbre entre 15 à 40 ans, à partir de 60 ans, la production
diminue. Il faut 3,5 à 10 noix pour obtenir 1
kg de coprah.
Les rendements varient de 0,5 à 2 T de coprah/ha/an.
Note : Les cocotiers nains sont petits, mais très productifs.
Maladies
-
Dépérissement
- Carences
. Manque d'azote : jaunissement plus ou moins prononcé de l'appareil végétatif
. Manque de potasse : jaunissement non uniforme de l'appareil végétatif avec
tâches brunes très nombreuses et irrégulières
Ennemis
.
Oryctes : qui perforent la base du pétiole des feuilles et arrivent parfois à
ronger le bourgeon terminal du cocotier, ce qui entraîne la mort de l'arbre.
. Cochenilles : qui piquent les folioles pour sucer la sève. Les feuilles
jaunissent et il peut y avoir chute précoce des fruits.
. Chenilles : qui rongent les folioles et les inflorescences
. Termites : qui attaquent les noix en cours de germination
. Mélitommas : dont les larves creusent des galeries à la base du tronc et dans
les racines
. Rats : qui s'attaquent également aux noix en cours de germination, rongent
les jeunes cocotiers au niveau du collet et se nourrissent des noix à tous les
stades de maturation.
. Chauve-souris : qui percent les noix pour consommer l'eau et l'albumen.
. Crabes de cocotier (Birgus latro) : il est connu pour sa capacité à casser des noix de coco grâce à ses fortes pinces et pour en manger le contenu.
.
Enveloppe : qui contient des fibres (coïr) de diverses longueurs. On en fait
des cordages, des brosses, des nattes, des tapis, des sacs, des
rembourrages,...
. Amande : qui peut se consommer à l'état frais ou que l'on fait sécher
(coprah) pour extraire de l'huile. Celle-ci sert à la fabrication de graines
végétales et margarines, savon, alcool gras, plastifiants... Le tourteau sert
pour l'alimentation de bétail et volailles. On peut hacher l'amande fraîche et
faire sécher ce coco râpé que l'on utilise en pâtisserie et biscuiterie.
. Eau de coco : breuvage rafraîchissants
. Coque : finement broyée après séchages, sert comme poudre à mouler dans
l'industrie ou pour la fabrication de revêtements des sols (linoléum). On peut
également la carboniser pour obtenir un charbon qui absorbe les gaz et les
vapeurs.
. Inflorescences : on obtient une sève qui sert à la fabrication de boissons
alcoolisées, d'alcool, de vinaigre ou pour l'extraction de sucres utilisées en
pharmacie.
. Racines : utilisées en pharmacie
. Tronc : sert en ébénisterie
. Feuilles : pour la confection des nattes, des chapeaux...
. Bourgeon terminal : se consomme à l'état frais ou cuit (chou coco).
La longévité de la plante dépasse un siècle. Sa durée de vie économique est estimée à cinquante ans, mais certains cocotiers bien plus âgés sont encore couverts de fruits.
.
Recueil des fiches techniques d'agriculture spéciale par Mr. Paul HUBERT -
Ingénieur d'Agronomie.
. Mémento de l'agronome, 1984.
Sources :
Cocoteraie.
Une plantation (nurserie) de cocotier dans le Tamil Nadu (Inde). Source : http://sites.tnau.ac.in/ trri/ars-pkt
Production et rendement du COPRAH pour toute l'Inde |
|||
YEAR |
YIELD OF
COCONUT |
PRODUCTION
|
YIELD/HECTARE |
1997-98 |
1.9 |
130.88 |
6898 |
état
|
AREA
|
% OF
TOTAL
|
PRODUCTION |
% OF
TOTAL
|
Rendement |
TAMIL NADU |
0.32 |
16.8 |
37.16 |
28.4 |
11621 |
La production du Tamil Nadu atteint presque 30% de la production de coprah (noix de coco) de toute l’Inde.
Source : Coconut statistical info in India : http://www.indiancommodity.com/statistic/coconut.htm
On pourrait se procurer les jeunes pousses ou les graines :
(En Europe :
(Pour mention).
On sait que la présence d’une végétation luxuriante (type forêt vierge) ou d’une mangrove en bord de côte peut atténuer les effets destructeurs de la vague du tsunami en la « morcelant » (en la « cassant ») et/ou en la ralentissant.
Pour ce que la barrière que constitue la haie puisse avoir un effet atténuateur sur la vague, il faudrait que la haie soit d’une dimension importante et soit solide _ c’est à dire constituées d’arbustes solides, bien enracinée dans la terre, via des racines puissantes.
Une barrière de mangroves du côté du littoral océanique pour le protéger ?
Une mangrove est la meilleure protection des côtes, face à un tsunami. Encore faut-il qu’elle existe ou que pour la créer, il faut une baie aux eaux calmes, peu agitées (par exemple, située derrière une barrière de corail qui la protège des tempêtes et de la houle du large). Sinon, une mangrove est facile à planter, grâce à la plantation de graines de palétuviers[18] [19] (qu’on plante tels des sabres dans la vase du littoral).
Bien gérées durablement, les mangroves peuvent fournir du bois de feu, de construction, des poissons, des crustacés, des coquillages et une fonction de puits de carbone.
A Gauche graine de palétuvier, à droite ses racines aériennes dans la vase littorale.
Source : Mise en culture de graines de palétuviers, http://jmsnat.free.fr/site/culturepaletuvier.html
ð Partie à développer, corriger ou à supprimer.
Impacts environnementaux positifs
Les impacts environnementaux négatifs
Impacts sur la productivité du bétail
Source : http://www.fao.org/ag/againfo/programmes/en/lead/toolbox/Tech/22Livef.htm
Sommaire
Table des matières
4 Type de sol, salinité et nappe phréatique
Moyenne des précipitations dans le Tamil Nadu
6 Type de barrière de protection retenue
8 Le problème des plantes envahissantes
9 Techniques de plantation de haies
11 Acteur locaux et déterminants socioculturels.
13 Développement de projets annexes
15 Experts consultés ou à consulter
20 Annexe : culture des cocotiers
20.5 Utilisation des produits et sous-produits
21 Annexe : Production et rendement du coprah dans toute l’Inde et dans le Tamil Nadu
22 Annexe : Où se procurer les plantes ?
23 Annexe: une possible barrière face à un tsunami ?
24 Annexe : impacts d’une haie
[1] Coconut statistical info from IndiaCommodity.com : http://www.indiancommodity.com/statistic/coconut.htm
[3] Assessment Report from the National Drought Mitigation Center, Univ. of Nebraska-Lincoln : Assessment of Recent Droughts in Tamil Nadu, K. K. Nathan, Water Technology Centre, Indian Agril. Research Inst., New Delhi, Indi, http://drought.unl.edu/pubs/dnn/arch9.pdf
[4] United Nations, System of Organizations : Andhra Pradesh and Tamil Nadu, http://www.unsystem.org/SCN/archives/india/ch16.htm
[6] L’inconvénient des euphorbiacées étant qu’elles sont toutes plus ou moins toxiques du fait de leur sève toxique (à quelques exceptions près).
[7] Le genre Berbéris regroupe environ 450 à 500 espèces d'arbustes épineux à feuilles caduques et à feuilles persistantes de 1 à 5 m de hauteur, originaire des régions tempérées et subtropicales d'Europe, d'Asie, d'Afrique, et d'Amérique. Ils sont étroitement liés au genre Mahonia (qui est parfois inclus dans le genre Berberis à cause des hybrides X mahoberberis) Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Berb%C3%A9ris
[8] Mais je ne connais pas son nom. Cette plante est plutôt dissuasive pour tout homme voulant traverser une haie faite avec cette plante, en dépit du fait que cette plante n'atteint jamais plus de 1,5 mètres de haut.
[9] Avec une densité de population de plus de 511 personnes par kilomètres carrés en 2008. Updated population estimates for Tamil Nadu as of 01/07/2008. http://geohive.com/cntry/india.aspx
[10] "Census of India – DISTRIBUTION OF 10,000 PERSONS BY LANGUAGE". Government of India. http://www.censusindia.gov.in/Census_Data_2001/Census_Data_Online/Language/Statement3.htm. Retrieved 23 September 2009. http://www.censusindia.gov.in/Census_Data_2001/Census_Data_Online/Language/Statement3.htm
[11] The Tamil Nadu picture on Frontline Magazine, http://www.frontlineonnet.com/fl1809/18090930.htm
[12] Indian states ranking by fertility rate, http://en.wikipedia.org/wiki/Indian_states_ranking_by_fertility_rate
[14] Fertility Rate Decline in Tamil Nadu: Some Issues , de R Savitri, Economical and Political Weekly, 1994, http://www.jstor.org/pss/4401485
[15] Source : Shyama R. Ramani, directrice de l’association « Friend-in-need » (ou Un-Ami, en Français) _ voir plus loin.
[18] Ils se reproduisent en formant des graines en forme de fléchettes qui se plantent dans le sol vaseux pour faire de nouvelles pousses, Source : Mise en culture de graines de palétuviers, Jean-Marc Schaeffer, http://jmsnat.free.fr/site/culturepaletuvier.html
[19] Sur les palétuviers, voir http://fr.wikipedia.org/wiki/Pal%C3%A9tuvier . Dans cet article, il y est indiqué que « les palétuviers occupent l'écotone [territoire marquant la frontière entre deux écosystèmes] terre-eau-air et les mangroves y sont l'un des écosystèmes les plus bioproductifs du monde. Ce sont les seules grandes espèces à survivre sur des vases anoxiques. Ils y constituent un véritable récif de bois qui devient le support et l'abri d'une faune importante, et qui protège les littoraux instables des assauts de la mer et des tempêtes ».